Adriano Romualdi

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Adriano Romualdi, né le 9 décembre 1940 et mort le 12 août 1973, était un journaliste, militant et théoricien national-révolutionnaire italien.

Adriano Romualdi

Intellectuel brillant, décédé prématurément dans un accident, il a opéré une synthèse entre la Révolution conservatrice, le nationalisme révolutionnaire, le nationalisme européen, le racialisme et la doctrine traditionnelle (au sens donné par Julius Evola).

Biographie

Ouvrage d'hommage à Adriano Romualdi paru en 2007

Eléments biographiques

Le père d’Adriano Romualdi, Pino Romualdi, a été l’un des cadres de la République sociale italienne. Il sera après la deuxième guerre mondiale vice-secrétaire du Mouvement social italien et directeur des son quotidien Il Secolo d’Italia.

Adriano se forme à l'université de Rome « La Sapienza », où il suit les cours d'Augusto Del Noce et de l'historien Renzo De Felice. Sous la direction de celui-ci, il soutient sa thèse de doctorat en histoire contemporaine, consacrée à la Révolution conservatrice allemande. La soutenance de sa thèse doit par ailleurs se dérouler à titre exceptionnel un dimanche, suite à des menaces proférées par des groupes de gauche estudiantine.

Il se distingue dès sa vingtième année par un texte remarqué sur Platon et par une collaboration à un ouvrage collectif sur Pierre Drieu La Rochelle et le mythe européen. Ses travaux académiques portent principalement sur l'histoire et l'origine des Indo-Européens, sur Platon, Nietzsche, la Révolution conservatrice allemande, sur « l'essence du fascisme » et sur le « fascisme comme phénomène européen ».

Dès le début de ses études, il entre au FUAN (Fronte universitario d'azione nazionale), où il est rapidement chargé de l'orientation culturelle de l'organisation.

Malgré les divergences politiques qui l'opposent à Franco Freda, tenant d'une interprétation de l'œuvre d'Evola plus proche de Chevaucher le Tigre que des Hommes au milieu des ruines, Romualdi collaborera souvent avec les edizioni di Ar animée par celui-ci[1];[2].

Il épouse une Allemande, Else Romualdi, employée à la bibliothèque de l’Institut italien d'études germaniques de Rome, avec qui il aura deux enfants. En 1970, il devient maître-assistant en histoire contemporaine à l'université de Palerme. Il décède en 1973 dans un accident de voiture.

Une figure de la Culture de Droite

Il devient une figure de premier plan dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire, tout en continuant à se distinguer dans la lutte politique, en demeurant actif dans les rangs du Mouvement social italien. Il va devenir l'un des principaux leaders intellectuels de la tendance radicale, nationale-révolutionnaire, mais résolument légaliste de la Droite radicale, comme les anciens militants du Centro Studi Ordine Nuovo rentrés au MSI en 1969. C'est la raison pour laquelle il restera membre du MSI jusqu'à son décès. La base de sa ligne politique reposait sur le livre Les Hommes au milieu des ruines de Julius Evola.

Adriano Romualdi a consacré sa courte vie à appuyer, par ses écrits et son travail, la création d’un courant de pensée politique et culturel alternatif, nationaliste-révolutionnaire et européiste en mesure de dépasser les patriotismes et les nationalismes étatiques, myopes, à courtes vues et, surtout, dépourvus de signification politique après 1945. En témoignent ses textes, son activisme intellectuel d’inspiration évolienne et son activité dans les rangs du MSI, dont il resta toujours membre et militant, et sa participation à toutes les publications et initiatives culturelles de ce que l’on appelait alors la « destra radicale ».

Il rédigea ainsi des introductions aux œuvres de Julius Evola, puis consacra à celui-ci, qu’il connaissait bien, un ouvrage visant à le faire connaître et à aider les plus jeunes à comprendre le sens de ses œuvres ; ce fut Julius Evola, l’uomo e l’opera (Julius Evola, l’homme et l’œuvre), écrit en 1968, toujours considéré comme l’un des meilleurs essais sur l’activité et les œuvres du penseur traditionaliste romain. De même, Adriano Romualdi rédigea des introductions aux éditions italiennes des livres du professeur allemand H. F. K. Günther, tels Humanitas et Frömmigkeit nordischer Artung (en français : Religiosité indo-européenne). Ce dernier ouvrage servit de base à l’un des plus importants livres de Romualdi lui-même, titré, en italien, Gli Indoeuropei. Il parut après sa mort, à Padoue, en 1978. Dans ce livre, Romualdi rassemblait et résumait les recherches qu’il avait entreprises sur la base de travaux antérieurs, réalisés par des spécialistes tels Specht, Meyer, Schulz, Antoniewicz, Günther, Krahé ou Thieme. Leurs travaux portaient sur les disciplines de l’archéologie, de l’histoire et de la philologie. A la suite de cette recherche scientifique, Romualdi publia en 1973, l’année de sa mort, Sull’ problema de una tradizione europea (Sur le problème d’une tradition européenne).

La Droite et la crise du nationalisme, réédité en octobre 2022 par la maison d'éditions suisse Sentiers perdus.

Juste avant son décès, il publie La « nouvelle culture » de Droite, un essai très critique envers le nouveau responsable culturel du MSI, l'ex-marxiste Armando Plebe. Romualdi reproche au philosophe d'être un anticommuniste bourgeois, qui n'a pas renié ses racines intellectuelles matérialistes et athées, qui resterait un libéral et ne pourrait en aucun cas être qualifié d'homme de Droite[3].

Après son décès dans un accident d’automobile, Julius Evola déclara que la Droite intellectuelle venait de perdre « un de ses représentants les mieux qualifiés ».

Thèses

Selon Julius Evola, Romualdi « comprenait ce que nous appelons monde de la Tradition et savait que c’était de ce monde-là qu’il fallait extraire les fondements d'une sérieuse politique culturelle de droite. Admirateur de Nietzsche - du meilleur Nietzsche -, Adriano Romualdi affirmait la prééminence des valeurs héroïques, guerrières et aristocratiques. Il était pour cette raison spécialement attiré par l’idée d’un Ordre, par l'esprit templier et par la mentalité prussienne, jusque dans ses survivances récentes. Mais il s'était aussi tourné vers les débuts de la romanité, celle de Caton et des consuls, du ius et du fas, et n'eut pas tort d'écrire que cette Rome-là fut la Prusse de l’Antiquité. Les matériaux qu'il avait rassemblés avec sérieux et persévérance auraient pu constituer la base de plusieurs essais importants. Son entrée à l'université, puisqu'il venait d'être nommé professeur à Palerme, lui offrait déjà une sphère d'influence plus vaste et la possibilité de donner une formation spirituelle à un certain nombre de jeunes[4].

Selon Christophe Boutin, la philosophie métapolitique de Julius Evola a donné naissance à deux lignes bien distinctes qui s'inscrivent dans sa continuité directe. L'une serait incarnée par l'éditeur militant Franco Freda et l'autre par Romualdi. Tandis que Freda se baserait essentiellement sur les réflexions de Chevaucher le Tigre, affirmant une rupture totale avec le système, la tendance incarnée par Adriano Romualdi, malgré sa radicalité doctrinale, se référerait principalement au livre Les Hommes au milieu des Ruines et serait résolument légaliste[5]

Un nationalisme résolument européen

Pour Romualdi, il importe de penser l’avenir en termes européens et non plus simplement italiens. Malgré son anticommunisme radical, il récuse les positions atlantistes et propose une séparation de l'Europe d'avec les deux blocs issus de la guerre froide, dans une politique autonome dirigée aussi bien contre les USA que contre l'URSS. Il défend un concept d'Europe-Nation en gestation: seuls une Europe unie et un nationalisme de la Nation-Europe peuvent représenter une alternative révolutionnaire valable.

Un élément indispensable à la construction d'une société organique est, pour Romualdi la création d'une nouvelle élite. C'est dans cet esprit qu'il a créé et animé des groupes spécifiques de réflexion et de formation de cadres, tel le groupe « Révolution conservatrice », qui sera rebaptisé « Le Solstice ».

La Droite comme « continuité contre-révolutionnaire »

Adriano Romualdi défend l'idée d'une Droite, au sens où l'entend Evola, comme une essence métahistorique, une réalité intemporelle. Suivant cette conception, il affirme la nécessité de dégager la signification de la totalité de la pensée contre-révolutionnaire, depuis Edmund Burke, Joseph de Maistre, les romantiques allemands, Thomas Carlyle, Arthur de Gobineau et Friedrich Nietzsche, jusqu'au fascisme et au national-socialisme.

Selon lui, il existe une tradition antidémocratique qui court tout au long du XIXème siècle et qui, dans ses formulations de la première décennie du XXème siècle, prépare de près le fascisme. Les Réflexions sur la révolution de France marquent le début de ce courant de pensée, qui tente ensuite de soutenir la Restauration à travers les écrits des romantiques allemands et des réactionnaires français. Après l'écroulement du système de Metternich, la Contre-révolution se divise en deux branches : l'une s'attarde sur des positions purement légitimistes, confessionnelles, destinées à être emportées ; l'autre cherche des voies et une logique nouvelle. Celle-ci passe par Carlyle, Gobineau et surtout Nietzsche.

Il faut signaler que, contrairement à un Armin Mohler, il refuse d'opposer la Révolution conservatrice et le national-socialisme. Giorgio Locchi défendra la même position.

S'il se dit révolutionnaire, Romualdi prend le terme dans son sens originel, comme l'ont d'ailleurs fait les nationaux-socialistes, c'est à dire au sens de « retour circulaire aux origines ». Enfin, on peut noter que cette thèse de Romualdi de la « continuité contre-révolutionnaire » est aujourd'hui adoptée par la recherche officielle la plus lucide, comme le montrent les travaux de l'historien Johann Chapoutot.

Citations

► « Être de droite signifie, en premier lieu, reconnaître le caractère subversif des mouvements nés de la Révolution française, qu'il s'agisse du libéralisme, de la démocratie ou du socialisme.

Être de droite signifie, en second lieu, voir la nature décadente des mythes rationalistes, progressistes, matérialistes, qui préparent l'avènement de la civilisation plébéienne, le règne de la quantité, la tyrannie des masses anonymes et monstrueuses.

Être de droite signifie, en troisième lieu, concevoir l'Etat comme une totalité organique où les valeurs politiques prédominent sur les structures économiques et où le principe "à chacun son dû" ne veut pas dire égalité, mais équitable inégalité qualitative.

Enfin, être de droite signifie faire sienne cette spiritualité aristocratique, religieuse et guerrière qui a marqué de son empreinte la civilisation européenne, et - au nom de cette spiritualité et de ses valeurs - accepter le combat contre la décadence de l'Europe ».

► « À la fin du siècle, la pointe avancée de la droite s'illustre dans la critique de Nietzsche contre la civilisation démocratique. Plus encore que Carlyle et Gobineau, Nietzsche est le créateur d'une droite moderne « fasciste », à laquelle il a offert le langage éblouissant de négations révolutionnaires. Nietzschéennes sont la façon de tourner l'adversaire en dérision, la promptitude de l'attaque, la témérité révolutionnaire ( « Ce qui tombe, il ne faut pas le retenir, il faut encore le pousser »). La parole de Nietzsche sera recueillie en Italie par Mussolini et D'Annunzio, en Allemagne par Jünger et Spengler, en Espagne par Ortega y Gasset ».

► « Ce que je ne pardonne pas à mon époque, ce n'est pas tant d'être méprisable que d'en être réduite à chercher dans la diffamation quotidienne des héros l'alibi de sa propre abjection ».

► « Hitler pensait en termes de grands espaces à une époque où le nationalisme raisonnait encore en termes de provinces. Hitler taillait d’un coup d’épée le nœud gordien des éternelles divisions et contradictions européennes. Hitler agitait, avec la race, un mythe qui transcendait les nations et ouvrait les rangs des Waffen S.S. non seulement aux Flamands, aux Hollandais, aux Scandinaves, mais aussi aux Baltes, aux Français, aux Slaves. Quelles que fussent les limites de sa mentalité personnelle, il créait par l’action un nouveau monde de possibilités. Hitler jouait la carte de l’Europe, de la Neuordnung Europas aus Rasse und Raum [...] Voilà pourquoi le drapeau de l’Europe est paradoxalement resté entre les mains des nationalistes. Lesquels l’avaient déjà empoigné pendant la Seconde Guerre mondiale, qui ne fut pas seulement la guerre civile des nationalismes, mais la guerre des nationalistes sur la voie de l’Europe. Comment pourrait-on définir autrement un conflit qui a vu les nationalistes se rassembler dans une internationale ? Qui les a vu se réunir, dans les Waffen S.S., en « brigades internationales » ? Les nationalistes finirent par devenir – conformément aux paroles de Nietzsche – de « bons Européens », tandis que les antinationalistes qui vainquirent en 1945 se révélèrent de mauvais Européens, comme ils avaient été de mauvais Allemands ou de mauvais Italiens. Ce fut ainsi que l’antifascisme – cette formule magique qui à un homme peu averti sembla ouvrir la voie de l’Europe – devint le mot d’ordre de l’anti-Europe. ».

► « Le premier devoir est de combattre pour la restauration de l’Ordre. Pas tel ou tel Ordre particulier, telle ou telle formule politique contingente, mais l’Ordre sans adjectifs, la hiérarchie immuable des pouvoirs spirituels à l’intérieur de l’individu et de l’Etat qui place au sommet ceux qui sont ascétiques, héroïques et politiques et au-dessous ceux qui sont simplement économiques et administratifs. »

► « De même que la guérison est le patrimoine exclusif du malade, de même, le redressement de notre civilisation est notre tâche intérieure. L'ordre de l'homme blanc a sans doute eu beaucoup d'effets déplorables, mais c'est une machine trop délicate pour que d'autres puissent songer à la réparer. La fardeau de l'homme blanc - la responsabilité pour les races impures, séniles ou superstitieuses -, tout comme l'ingratitude des assistés et l'incompréhension des clercs qui trahissent, rien de tout cela ne nous est encore épargné. » La Question d'une tradition européenne

► « A la conception de l’histoire comme un « progrès » mécanique, il faut opposer une vision historique qui fait état de périodes de développement et de périodes d’involution. D’une manière générale, il n’y a pas une histoire de l’humanité, mais seulement une histoire des différentes races et civilisations – par exemple une histoire de l’Europe comme devenir des peuples indo-européens à travers les cycles préhistorique, gréco-romain et médiéval-moderne. »

► « La véritable antithèse du monde bourgeois, ce n'est pas le prolétaire ou, pis encore, l'esthétisme de l'égout des "artistes" qui font semblant de cracher dans la soupe de la notoriété bourgeoise, mais bel et bien l'esprit militaire. Le véritable Etat n'a pas l'intention de transformer la société en caserne, mais de faire en sorte qu'une certaine éthique militaire - avec son culte de l'honneur et de la fidélité, son goût du courage et de la discipline physique - s'affirme à tous les niveaux et tout particulièrement parmi la jeunesse. Ce n'est qu'à travers une certaine sévérité soldatique que l'on peut échapper au destin de devenir bourgeois. Bourgeois, le "rebelle" chevelu qui a besoin de la société pour se faire remarquer; bourgeois aussi l'"anticonformiste" qui plie l'échine devant le conformisme pacifiste ou antimilitariste ; et bourgeois encore l'anarchiste narcissique et individualiste, viscéralement incapable de se donner une discipline. L'antithèse de l'esprit bourgeois, ce n'est pas le salon de gauche ou le bar existentialiste, la piazza di Spagna ou Saint-Germain-des-Prés :, c'est le camp, le dojo, la solitude, la montagne. » Julius Evola, l'homme et l'œuvre

Œuvres

La question d'une tradition européenne

En italien

  • Platone, Volpe, Roma, 1965; rééd. Settino Sigillo, Rome, 1992.
  • Perché non esiste una cultura di destra, ed. ciclostilata come documento per il F.U.A.N., 1965.
  • avec M. Prisco et Guido Giannettini, Drieu La Rochelle, il mito dell'Europa, Il Soltizio, Rome, 1965, 135 p.
  • Julius Evola: l’uomo e l’opera, Volpe, Roma, 1968; rééd. sous le titre Su Evola, Fondazione Julius Evola, Rome, 1998.
  • Nietzsche, Edizioni di Ar, 1971; rééd. sous le titre Nietzsche e la mitologia egualitaria, Edizioni di Ar, Padoue, 1981.
  • Oltre il nichilismo, Volpe, Roma, 1971.
  • Sul problema di una Tradizione Europea, Edizioni di Vie della Tradizione, Palermo, 1973.
  • La destra e la crisi del nazionalismo, Settimo Sigillo, Roma, 1973; rééd. in : Una cultura per l'Europa, ibidem, 1986, nouvelle éd. 2012, 88 p.
  • Idee per una cultura di destra , Settimo Sigillio, Rome, 1973; rééd. in : Una cultura per l'Europa, ibidem, 1986, nouvelle éd. 2012, 88 p.

Publications posthumes

  • Gli Indoeuropei. Origini e migrazioni, Edizioni di Ar, Padoue, 1978.
  • Le ultime ore dell’Europa, Ciarrapico, Cassino, 1976; rééd. Settimo Sigillio, Rome, 2004.
  • Correnti politiche e ideologiche della destra tedesca dal 1918 al 1932 [thèse de doctorat], Edizioni de L’Italiano, Anzio, 1981; rééd. Settimo Sigillio, Rome, 2012, 182 p.
  • Il fascismo come fenomeno europeo, Edizioni de L'Italiano, Anzio, 1984; rééd. Settimo Sigillio, Rome, 2012.
  • avec Rutilio Sermonti, Primo schema costituzionale per uno stato dell’Ordine Nuovo, Raido, Rome, 1998.
  • Lettere ad un amico, Arya, 2013, [avec une bibliographie établie par Alberto Lombardo, p. 161-173].

Publications traduites en français

  • La Droite et la crise du nationalisme (trad. Georges Gondinet), Paris, Totalité, 1982, 36 p.; rééd. avec nouvelle trad. par Philippe Baillet, prés. par David Rouiller, Fribourg, éd. Sentiers perdus, octobre 2022, 94 p.[6]
  • « Le fascisme de Julius Evola », in : Totalité, no 21/22, octobre 1985, p. 201--207[7].
  • « Projet pour un État nouveau en 24 points », Totalité, no 23,‎ 1985, p. 85-97[8].
  • Julius Evola, l'homme et l'œuvre (trad. Gérard Boulanger), Puiseaux/Paris, Pardès/ éd. de la Maisnie, 1985, 170 p. (ISBN 2-85707-163-9 et 2-86714-005-6).
  • La question d'une tradition européenne (trad. Philippe Baillet), Saint-Genis-Laval, éd. Akribeia, 2014, 104 p. (ISBN 978-2-913612-53-2 et 2-913612-53-9).
  • « La culture de droite entre imposture et authenticité », dans: Philippe Baillet, De la confrérie des Bons Aryens à la nef des fous : pour dire adieu à la droite radicale française, Saint-Genis-Laval, Éditions Akribeia, 2018 (ISBN 2-913612-69-5 et 978-2-913612-69-3), p. 7-70.
  • La « Migration nordique » en Italie : Premiers Latins et Vénètes du Val Camonica aux monts albains, [trad. Philippe Baillet], Préface de Jean Haudry, Éditions Aidôs, Saint-Genis-Laval, 2020, 77 p.

Bibliographie

En italien

  • Luca Leonello Rimbotti, Destra rivoluzionaria e nazionalismo europeo

Riarmare le idee con Adriano Romualdi, Edizioni Passaggio al Bosco, 2023, 234 p.

  • Rodolfo Sideri, Adriano Romualdi. L'uomo, l'opera e il suo tempo, Settimo Sigillo, 2012, 158 p. (ISBN 9788861481060)
  • [collect.], Adriano Romualdi. L'Uomo, l'Azione, il Testimone, Atti del Convegno su Adriano Romualdi nel trentesimo anniversario della morte, Raido, Rome, 2003.
  • [collect.], Adriano Romualdi. Conservatore rivoluzionario. Gli atti del Convegno di Forlì, 1983, dieci anni dopo la sua scomparsa, préf. de Gennaro Malgieri, Eclettica, 2016. (ISBN 978-8897766544)

En français

  • Philippe Baillet, De la confrérie des Bons Aryens à la nef des fous : pour dire adieu à la droite radicale française, Saint-Genis-Laval, Éditions Akribeia, coll. « Le tocsin blanc », 2018, 200 p. (ISBN 2-913612-69-5 et 978-2-913612-69-3).
  • Giorgio Locchi, « Adriano Romualdi, l'essence du fascisme et la conception sphérique du temps de l'histoire », in : Philippe Baillet, Le parti de la vie : clercs et guerriers d'Europe et d'Asie, Saint-Genis-Laval, Éditions Akribeia, 2015, 241 p. (ISBN 978-2-913612-57-0), p. 164-179.

Liens externes

  • Dossier consacré à Adriano Romualdi sur le site Centro Studi La Runa : [1]
  • Blog consacré à Romualdi en espagnol : [2]

Vidéo

  • « La Droite et la crise du nationalisme (Adriano Romualdi) », sur la chaîne Ego Non : [3]

Notes et références

  1. Christophe Boutin, Politique et tradition : Julius Evola dans le siècle, Paris, Éd. Kimé, 1992, 513 p., p. 400-403
  2. Francesco Ingravalle, « Pour une analyse du Mouvement Révolutionnaire en Italie », in : Totalité, 10, 1979, p. 35-58.
  3. Gianfranco de Turris, « Adriano Romualdi, un pensatore politicamente scorretto », Centro Studi La Runa,‎ 19 avril 2010.
  4. Julius Evola, l'homme et l'œuvre (trad. Philippe Baillet), Puiseaux/Paris, Pardès/ éd. de la Maisnie, 1985, 170 p., p. 159-160.
  5. Christophe Boutin, Op. cit., p. 403-408.
  6. Liens avec les éditions Sentiers perdus : [Sentiersperdus@proton.me].
  7. Recension du livre de Julius Evola, Le Fascisme vu de Droite, rédigée par Romualdi alors étudiant et parue le 7 novembre 1964 dans le quotidien Il Secolo d'Italia; le texte de l'article est reproduit sous l'entrée Fascisme (phénomène).
  8. Texte publié en annexe dans la réédition faite par Sentiers perdus, voir supra.