Pierre-Émile Blairon

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Pierre-Émile Blairon, né en 1948 à Oran (Algérie), est un journaliste et écrivain-essayiste français régionaliste et localiste ; il œuvrera principalement dans ses deux domaines de prédilection : la Provence et ses écrivains, d’une part, et l’ésotérisme et les civilisations disparues, d’autre part, mettant en avant le concept de Tradition primordiale dans ses articles et ses ouvrages, sous l’influence de René Guénon, Julius Evola, Mircéa Eliade et Paul-Georges Sansonetti.

Pierre-Émile Blairon en compagnie de Guillaume Faye

Biographie

Pierre-Emile Blairon est né le 22 janvier 1948 à Oran (l’un des trois départements de l’ancienne Algérie française) d’un père d’origine belge[1] et d’une mère d’origine espagnole.

A gauche, Philippe Milliau, fondateur de TV Libertés, au centre, Pierre Aubert, personnalité de la droite nationaliste aixoise (décédé), à droite, Pierre-Emile Blairon dans les années 80.

L’abandon forcé de sa terre natale le 22 juillet 1962, après le massacre d’Oran du 5 juillet[2], pour une installation en Provence constitue un véritable choc pour lui ; il était en classe de quatrième lorsqu’il quitte l’Algérie. Il ne se préoccupe plus ensuite d’envisager un quelconque avenir et se désintéresse de sa scolarité. Après son bac, il choisit Aix-en-Provence pour suivre des études universitaires[3] mais il passe la majeure partie de son temps à militer dans les mouvements anticommunistes et antigaullistes[4] qui éclosent alors.

C’est dans ces années-là qu’il sera marqué par la découverte de l’ouvrage de Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens[5], qui influencera notablement ses options spirituelles.

Article de La Provence du 14 mars 2021.

Il restera à Aix-en-Provence après son mariage en 1974 avec une architecte flamande de la région de Bruxelles dont il aura deux fils, Ludovic puis Tanguy. Dès son retour du service militaire, en 1973, Pierre-Emile Blairon fréquentera régulièrement la Domus[6], cette grande maison dans la campagne aixoise, à Roquefavour, acquise par un groupe d’anciens militants de l’Algérie française, Pieds-Noirs et métropolitains en lien avec les structures du GRECE (autrement dit la Nouvelle Droite) nouvellement créé en 1969, dans la continuité des écrits d’Alain de Benoist (alias Fabrice Laroche) et de ses amis dans la revue Europe-Action. Dans cette maison sont organisées plusieurs manifestations traditionnelles (solstices et fêtes celtiques)[7].

Lorsqu’il cessera ses activités professionnelles en 2011, Pierre-Emile Blairon aura mené une vie essentiellement tournée vers la communication dans le secteur privé, et public : il sera directeur-adjoint de la communication de la ville de Vitrolles sous la mandature de Catherine Mégret, Damien Bariller en étant le directeur) et sera ensuite assistant du groupe des Droites du Conseil régional de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En tant que journaliste, il a collaboré aux sites Boulevard Voltaire dirigé par Gabrielle Cluzel, Nice-Provence-Info dirigé par Georges Gourdin, Eurosynergies dirigée par Robert Steuckers, Europe maxima dirigé par Georges Feltin-Tracol[8], aux revues Terre et Peuple, Racines et Futur, Biographies Magazine (créée par Damien Bariller[9]) et à celles qu’il a fondées et dirigées : Roquefavour, Hyperborée, Grande Provence.

En tant qu’écrivain, il est l’auteur de onze ouvrages sous sa propre signature (dont l’un a été traduit en langue italienne) et a contribué à quatre ouvrages collectifs. Il a donné plusieurs conférences[10] et organisé pendant douze ans celles données à Roquefavour par Paul-Georges Sansonetti[11].

Interview de P.-E. Blairon par l'Express sur l'aqueduc de Roquefavour.

Positionnement

La Provence

Contre toute attente (et peut-être la sienne même ?), Pierre-Emile Blairon, à son arrivée en France, ne tardera guère à se donner une seconde patrie : la Provence, grâce à la lecture éblouie de l’œuvre de Jean Giono[12] et aux inlassables excursions dans tous les pays de cette Provence qu’il connaîtra bientôt comme sa poche et qu’il apprend à aimer[13].

C’est le choix de cette patrie adoptive, patrie qui deviendra charnelle, qui conduira Pierre-Emile Blairon à opter pour la préservation des terroirs originels et à rejoindre les thèses d’abord régionalistes, puis localistes - les seules, selon lui, à même de contrer la volonté uniformisatrice de la posture globaliste - thèses qui prônent un retour vers les échanges économiques, culturels et sociaux locaux, une relocalisation en vue d’une autarcie de proximité[14].

Il s’intéressera aussi au personnage de Nostradamus[15], qui fera le lien entre sa passion pour la Provence et son intérêt pour l’ésotérisme ou ce qu’il préfère appeler la spiritualité. De même les deux ouvrages parus aux éditions Ouest-France, Guide secret d’Aix-en-Provence et ses environs et Guide secret de la Côte d’Azur[16] auront cette fonction bicéphale.

La spiritualité

Le paganisme, en réaction au christianisme[17], est de rigueur à la Domus ; c’est celui de Nietzsche, mais aussi celui de la Voie des Pères (c’est-à-dire la lignée), concept que Pierre-Emile Blairon va opposer, à l’instar de Julius Evola, à la Voie des Dieux qu’il va tenter de promouvoir en créant la revue Roquefavour en 1994. « La Voie des Pères, dit-il dans La Roue et le sablier, « est celle qu’ont choisie les nouveaux païens dont la sensibilité spirituelle ne pouvait se satisfaire de la seule alternative qui leur était offerte : le christianisme ou l’athéisme. "La Voie des Pères" offre une troisième voie entre le paradis chrétien et le néant athée. Lorsqu’on a compris que le monde vit selon un rythme cyclique, on peut envisager de perdurer et de transmettre ses valeurs à travers sa lignée[18]». Cependant, il n’y a dans ce choix nulle ouverture vers la transcendance – La Voie des Dieux - puisque l’Homme se contentant de vivre sa condition sur un mode personnel et d’affirmer sa prédominance – l’hybris, la vanité -, sur les autres règnes vivants, se dirige vers un statut de Surhomme : « La "surhumanité" est une fin, terme pris dans ses deux sens : un but et un achèvement ; l’Homme ne sort pas de sa condition, qu’à ’inverse, il va exalter, mais dans laquelle il va rester », écrit-il dans le même ouvrage. Il ira encore plus loin dans son livret explicatif Qu’est-ce que la Tradition primordiale ? : « Croyant travailler à l’instauration du règne du Surhomme nietzschéen, les traditionalistes[19] n’auraient finalement abouti qu’à préparer celui de l’Homme augmenté selon la terminologie des transhumanistes (donc diminué à l’état de robot ou d’esclave...) »[20].

Après ses interrogations sur son engagement dans la sphère païenne et ses inévitables limites, il a semblé à Pierre-Emile Blairon que le concept de Tradition primordiale, tel qu’exposé par Julius Evola, René Guénon et Mircea Eliade et tel que rêvé par les auteurs du Matin des Magiciens, répondait plus profondément aux interrogations ultimes de l’Homme indo-européen : « Je considère que l’hypothèse envisagée par le concept de Tradition primordiale est une réponse pertinente aux questions fondamentales que les hommes n’ont cessé de se poser depuis l’aube des temps[21]. »

Il va exposer dans ses derniers ouvrages la fracture qui existe entre la science sacrée et la science profane, mettant en avant les principes de connaissance acquise par l’intuition intellectuelle plus que par la rationalité, la permanence de ce savoir d’origine divine en opposition au progressisme évolutionniste matérialiste.

Vers un nouveau monde[22]

Pierre-Emile Blairon a participé aux deux grands mouvements français qu’il a considérés comme « révolutionnaires », luttant tous deux, différemment, contre ce qu’il a appelé le « totalitarisme de l’Ordre mondial » : le mouvement des Gilets jaunes[23] d’une part et, d’autre part, le mouvement des soignants et des lanceurs d’alerte critiquant la mise en œuvre de la « pseudopandémie » (toujours selon son vocabulaire) et l’obligation vaccinale qui s’en est suivie[24].

Il va constater que la quasi-totalité des composantes de la mouvance identitaire dont il faisait partie n’a pas été intéressée par ces résistances ni par leurs manifestations. Il en a conclu que ces organisations étaient rentrées dans le rang et que leurs membres se sont embourgeoisés au point de se plier à toutes les directives du pouvoir régnant. Il le dira dans un article à propos des élections présidentielles de 2022[25].

Il ne se reconnaîtra pas dans cette résignation ou cette « inertie » et suivra l’exemple de nombre de ces nouveaux rebelles au Système mondial venus de tous horizons, notamment sommités dans le domaine médical ou chercheurs en rupture de ban, qui pensent que le moment est venu de créer une nouvelle société en s’extrayant du monde ancien ; il décidera alors de changer de paradigme et partira vivre seul à partir de 2022 dans le Luberon où il ne recevra plus que de rares amis Traditionalistes pour préparer le nouveau cycle qui s’annonce, selon les préceptes de la Tradition primordiale, un impératif qu’il a décrit dans son livre La Roue et le sablier, et qui se trouve contenu dans son sous-titre : Bagages pour franchir le gué.

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L’œuvre

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Les revues

Pierre-Emile Blairon a créé sa première revue, Roquefavour, du nom du lieu où est sise la Domus, en 1994, qui fera place ensuite à la revue Hyperborée. Le nom de la revue Roquefavour, qui porte donc un nom de lieu-dit, vient du fait que Pierre-Emile Blairon avait projeté de créer au sein de la Domus un « centre de spiritualité » mais, devant les réticences des responsables de la Maison, il avait choisi de limiter ce projet à l’édition d’une revue qui porterait le même nom. Roquefavour a paru pendant 9 ans ; de simple bulletin initial de 4 pages, son dernier numéro en comportait plus d’une quarantaine. Robert Dun, Christophe Levalois, Georges Feltin-Tracol, Dominique Venner, Rodolphe Badinand, Paul-Georges Sansonetti (sous le pseudonyme de Georges Delhelme) contribueront à la revue.

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La revue Hyperborée qui a vu le jour en 2006 accueillera pendant 16 numéros les signatures de Paul-Georges Sansonetti et de quelques-uns de ses amis, fervents défenseurs du concept de Tradition primordiale, comme c’était le vœu de Pierre-Emile Blairon qui avait déjà anticipé ces participations et le thème général de la revue en adoptant le titre d’Hyperborée. Le professeur Jean Haudry (qui suit dans ses travaux les traces de Georges Dumézil), le penseur de la Nouvelle Droite : Guillaume Faye[26], ou le vice-président de Terre et peuple : Alain Cagnat, viendront aussi, entre autres, apporter leurs contributions.

La revue Hyperborée comportait, à partir du n°10-11, une couverture toujours en quadrichromie mais 116 pages intérieures en noir et blanc sur papier couché ; une nouvelle série, après ce numéro double, sera créée, avec le même nombre de pages, 120 au total, dos carré-collé et paraîtra pendant 5 numéros ; le dernier numéro a été édité en 2016.

Pierre-Emile Blairon créera et animera aussi la revue Grande Provence[27] en compagnie d’une amie russe passionnée par la Provence, Elena Vavilina-Michalet, et d’un ami commun maquettiste, Djip[28], revue d’une centaine de pages au format carré, sur papier couché, tout en quadrichromie, sur l’histoire et la culture de la région. 7 numéros de Grande Provence sont parus entre 2010 et 2014.

Hyperborée et Grande Provence, revues dont le segment commercial d’édition se voulait de bonne tenue, voire luxueux, à la fois sur le plan de la forme, du fond et de la qualité de leurs collaborateurs (bénévoles), ont été publiées sans financement extérieur.

Les livres

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Il éditera son premier livre en 2006, La Dame en signe blanc sous-titré : La prophétie du Grand Monarque qui sera suivi de dix autres à ce jour auxquels il faut rajouter les contributions aux ouvrages collectifs et une traduction[29]; ce premier ouvrage est consacré à l’étude historique, ésotérique et symbolique des lieux environnant le célèbre aqueduc de Roquefavour[30], du nom du hameau où est implantée la Domus[31].

Son dernier ouvrage paru aux Editions du Lore en mai 2022 est un livret didactique de 60 pages, Qu’est-ce que la Tradition primordiale ?, sous-titré La quête de nos origines, la prescience du futur, qui explique les caractéristiques de la Tradition primordiale en résumant les trois derniers ouvrages que Pierre-Emile Blairon a fait paraître sur le sujet :

- La Roue et le sablier, sous-titré Bagages pour franchir le gué en 2015, paru aux éditions Hyperborée-Amazon

- Chroniques d’une fin de cycle, sous titré Les enfers parodisiaques, paru en décembre 2019 aux Editions du Lore, et

- L’Iceberg, sous-titré La Tradition primordiale contre le Titanisme paru en juillet 2021 aux Editions du Lore.

La dernière de couverture de la plupart de ses ouvrages souligne les deux passions qui ont animé le journaliste et l’écrivain : la Provence et la spiritualité.

Liste des ouvrages

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  • Qu’est-ce que la Tradition primordiale ?, La quête de nos origines, la prescience du futur, éditions du Lore, mai 2022, ISBN : 978-2-35352-567-6
  • L’Iceberg, La Tradition primordiale contre le Titanisme, éditions du Lore, juillet 2021, ISBN : 978-2-35352-559-1
  • Chroniques d’une fin de cycle, les enfers parodisiaques, éditions du Lore, décembre 2019, ISBN 978-2-35352-544-7
  • Guide secret de la Côte d’Azur, éditions Ouest-France, mars 2017, ISBN 978-2-7373-7355-8
  • Nostradamus, le messager des dieux, éditions Hyperborée-Amazon, juin 2015, ISBN 978-2-95511685-0-9
  • La Roue et le sablier, Bagages pour franchir le gué, éditions Hyperborée-Amazon, janvier 2015, ISBN 978-2-9511685-0-9
  • Guide secret d’Aix-en-Provence et de ses environs, éditions Ouest-France, 2013, première édition et 2019, deuxième édition, ISBN : 978-2-7373-7955-0
  • Jean Giono, la nostalgie de l’ange, éditions Prolégomènes, avril 2009, ISBN 978-2-917584-13-2
  • Giono, éditions Pardès, collection Qui suis-je ?, 2009, ISBN 978-2-86714-430-1
  • Nostradamus, éditions Pardès, collection Qui suis-je ?, 2007, ISBN 978-2-35352-559-1
  • La Dame en signe blanc, La Prophétie du Grand Monarque, éditions Crusoe, octobre 2006, ISBN 2-9528484-0-89782952848484 et une réédition : éditions Hyperborée -Amazon novembre 2017, ISBN-13978-2955168516
Ouvrages collectifs
  • Album secret et mystérieux de la France, éditions Ouest-France, octobre 2020, ISBN 978-2-7373-8398-4
  • avec Pierre Krebs, Robert Steuckers et alii, Guillaume Faye, cet esprit-fusée : hommages et vérités, Diffusion du Lore, août 2019, 160 p. ISBN 978-2-35352-541-6 (trad. anglaise: Guillaume Faye: Truths and Tributes, Arktos, 2021).
  • Balade en Provence, sur les pas des écrivains, éditions Alexandrines, février 2012, ISBN 978-2-912319-77-7


Notes et références

  1. Cette lignée européenne est l’une des plus anciennement installées en Algérie, puisque le premier Blairon ayant fait souche en Algérie est un Binchois qui s’est engagé à la création de la Légion étrangère en 1831 (Pierre-Emile Blairon, Chroniques d’une fin de cycle, chapitre II, L’Algérie, page 41, éditions du Lore, 2019).
  2. Oran, 5 juillet 1962, la fin d’un monde. Article paru sur les sites internet Nice-Provence-Info et Eurosynergies du 4 juillet 2022.
  3. « Je ne connaissais pas Aix-en-Provence quand j’y suis arrivé à la fin des années 60 pour y poursuivre quelques études (à moins que ce ne soit le contraire). Quoiqu’il en soit, je n’ai plus voulu en partir. » in Chroniques d’une fin de cycle, page 83.
  4. « J’aurais mauvaise foi à critiquer sans retenue le nationalisme, moi qui suis passé par tous les mouvements de jeunesse qui s’en réclamaient (Occident, Mouvement jeune révolution, Ordre nouveau...) », in Chroniques d’une fin de cycle, Chapitre II, L’Algérie, page 41, éditions du Lore, 2019.
  5. Le Matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier, éditions Folio, un livre-culte dont la filiation va être revendiquée par des auteurs anonymes qui vont faire éditer en 2018 un pavé de 1190 pages, Les Magiciens du nouveau cycle chez Pygmalion. Un article de Pierre-Emile Blairon sur Les Celtes du Xinjiang paru dans le n°10-11 de la revue Hyperborée y est cité page 637.
  6. Et qui sera son adresse de résidence entre 2000 et 2022. Il faisait partie du bureau de l’association Domus, qui gère la maison, comme responsable des publications, en poursuivant notamment l’édition du bulletin de liaison de l’association Domus, L’Âtre, créé par Maurice Rollet, interrompue après la disparition de ce dernier en 2014.
  7. Stéphane François, spécialiste des « droites radicales européennes » indique dans son ouvrage, Les paganismes de la Nouvelle Droite, page 8 : « Une commission "traditions" fut même créée pour aider les grécistes à célébrer différentes grandes fêtes païennes comme les solstices et les mariages. Les travaux de cette commission furent d’ailleurs publiés dans le recueil Les traditions d’Europe. Malgré les dénégations des principaux intéressés de vouloir réactiver le paganisme, celui-ci devint une référence majeure de la Nouvelle Droite à compter de la seconde moitié des années soixante-dix. Certains néo-droitiers pratiquèrent alors des cérémonies païennes au domaine de Roquefavour, la "Domus Europa", animé par Maurice Rollet. » La Domus a été médiatisée par un article paru dans l’Express du 21 mars 1977 sous la signature de Michel Grémillon qui prétendait que le chef du gang qui avait effectué le célèbre casse dit « des égouts de Nice », Albert Spaggiari, était l’un des animateurs de cette maison ; cette assertion fut légalement démentie par une décision condamnant ces propos pour diffamation (1ère Chambre du Tribunal de grande Instance de Paris en date du 31 mai 1978.) Cet article litigieux a été repris par Julien Brunn dans le livre paru en 1979 : La Nouvelle Droite, le dossier du procès aux éditions Néo, comportant une mise en garde légale. Cette méprise est peut-être due au fait que Maurice Rollet ne se cachait pas d’être ami avec Albert Spaggiari et de l’avoir soigné, comme il l’a d’ailleurs revendiqué par la suite sur le plateau du journaliste de télévision Marc-Olivier Fogiel.
  8. La majeure partie des articles parus sur ces sites et écrits avant 2022 est rassemblée dans deux des ouvrages de Pierre-Emile Blairon : Chroniques d’une fin de cycle et L’Iceberg.
  9. C’est la maison d’édition fondée par Damien Bariller, Prolégomènes, qui édite Giono, la nostalgie de l’ange.
  10. En France (surtout en Provence), en Belgique et en Espagne.
  11. Le quotidien La Provence du 21 juillet 2008 : La Provence est aussi secrète. Les « Rencontres d’Hyperborée » mêlent conférences et visites sur des aspects méconnus de la région.
  12. Voir l’article du quotidien La Provence du lundi 25 mai 2009 : L’écrivain aixois Pierre-Emile Blairon lui consacre son dernier ouvrage : Jean Giono, « l’ange » qui s’était trompé d’époque. Pierre-Emile Blairon a écrit deux biographies de Jean Giono : Giono, paru aux éditions Pardès, collection Qui suis-je ?, et Jean Giono, la nostalgie de l’ange, aux éditions Prolégomènes.
  13. « C’est l’instinct de survie qui m’a raccroché à cette nouvelle terre provençale, un peu comme ces graines emportées par le vent qui trouvent à se blottir entre deux rochers au bord des calanques, juste avant de tomber dans la mer, et à grandir pour devenir des pins torturés par les éléments, cherchant à se nourrir de trois gouttes d’eau et de quelques poussières, juste pour pouvoir admirer le paysage sublime qui s’offre à eux le temps d’une vie de pin, presque l’éternité. » (Chroniques d’une fin de cycle, chapitre III, La Provence, p.49)
  14. « On commence à considérer que ce n’est peut-être pas une mauvaise chose de vivre des produits de saison que l’on a cultivés et récoltés, au lieu de vouloir manger au mois de décembre des cerises qui viennent de l’autre bout de la planète ; cette nouvelle prise de conscience est appelée maintenant le localisme ; c’était tout simplement la vie de tous les jours il y a un plus d’un siècle pour 50 % des Français qui vivaient de la terre, avant l’hécatombe de la Première Guerre Mondiale. » (interview de Pierre-Emile Blairon par la revue Terre et Peuple n°85, automne 2020 : « Notre Mère qui êtes la terre »).
  15. Article du quotidien La Provence du 13 décembre 2007 : Nostradamus, sa vie et non ses prophéties.
  16. Article du quotidien Var-Matin du 26 avril 2019 : Ancien publicitaire devenu écrivain de la Provence et biographe (Giono, Nostradamus notamment), Pierre-Emile Blairon était déjà l’auteur du Guide secret d’Aix-en-Provence.
  17. Olivier Moos, Les intellectuels de la Nouvelle Droite et la religion (Mémoire, 2005)
  18. Pierre-Emile Blairon, La Roue et le sablier, Editions Hyperborée, page 118.
  19. Pierre-Emile Blairon distingue les traditionalistes, avec un t minuscule, qu’il assimile aux forces enracinées et identitaires et les Traditionalistes, avec un T majuscule, partisans de la Tradition primordiale. (in Qu’est-ce que la Tradition primordiale, page 20, note 14)
  20. In Qu’est-ce que la Tradition primordiale, page 20
  21. In Qu’est-ce que la Tradition primordiale, p. 11
  22. Un nouveau monde, le nouveau cycle, l’Âge d’or. « Au loin, dans la brume, un halo d’or », c’est le titre du chapitre II de L’Iceberg, les prémisses d’un nouveau monde que scrutent Pierre-Emile Blairon et les partisans de la Tradition primordiale.
  23. Deux articles repris dans Chroniques d’une fin de cycle, pages 101 et 103
  24. Sept articles repris dans L’Iceberg, chapitre I : 2020, retour sur une année folle, page 27 et suivantes.
  25. Article paru sur les sites internet Nice-Provence-Info et Eurosynergies le 17 juin 2022 : « Elections législatives 2022 : la revanche du Titanic et le triomphe de l’inertie » : « Ainsi donc, nationalistes, souverainistes, régionalistes, intellectualistes gravitant dans l’orbite "traditionnelle" supposée être antimondialiste se sont bien gardés, hormis quelques individualités, de participer à quelque action que ce soit qui pouvait laisser entrevoir qu’ils se révoltaient contre le Système. Masqués, vaccinés, respectant scrupuleusement les gestes-barrières, faux rebelles confits dans leur confort, ces personnes me faisaient remarquer qu’il ne servait à rien de descendre dans la rue parce que le pouvoir ne tenait aucun compte de nos manifestations et de nos revendications. »
  26. Pierre-Emile Blairon a participé à un ouvrage collectif d’hommage à Guillaume Faye après la mort de ce dernier, en compagnie de Pierre Krebs et de Robert Steuckers : Guillaume Faye, cet esprit-fusée, paru aux éditions du Lore en août 2019 ; le texte de Pierre-Emile Blairon a été repris d’une conférence donnée par celui-ci devant les militants de La Ligue du Midi à Montpellier , texte où le conférencier expose son amitié avec Guillaume Faye, les points de convergence avec son ami, mais aussi leurs divergences, qui concernent notamment l’attrait de Guillaume Faye pour la technoscience, « ...Tout comme il s’était fait le chantre des valeurs surhumanistes et prométhéistes qui nous ont conduits à la froide technocratie de nos élites et au gigantisme sans âme de nos villes » (page 101)
  27. Quotidien La Provence du 3 mars 2011 : Magazine Grande Provence deuxième !
  28. De son pseudonyme, Djip, de son vrai nom Jean-Pierre Djermoun, qui fera aussi la maquette de la revue Hyperborée et celles de certains ouvrages de Pierre-Emile Blairon.
  29. Nostradamus, astrologo, alchimista, medico, profeta, Edizioni L’Età dell’Acquario, deux éditions à ce jour.
  30. L’Express n° 3301 du 8 octobre 2014, interview de P.-E. Blairon : L’aqueduc de tous les extrêmes
  31. Interview de P.-E. Blairon dans le quotidien La Provence du 14 mars 2021 : La Provence n’a pas de secret pour Pierre-Emile Blairon