Éditions Pardès
Sommaire
Activités éditoriales et collections



En plus d'ouvrages classiques, cet éditeur publie deux collections en petit format – les « B.A.-BA » et les « Qui suis-je ? » – initiant un public non spécialiste à certains sujets ou personnages.
D'autres collections, comme « Petite bibliothèque des symboles » ou « Révolution conservatrice » ont existé.
La maison a, entre autres dans la collection « Qui suis-je ? », publié des biographies d'auteurs soit ésotéristes comme Aleister Crowley, Rudolf Steiner ou Allan Kardec, soit traitant de personnalités du monde des arts et de la littérature comme Fritz Lang, Louis-Ferdinand Céline ou Gheorghiu, soit appartenant à la droite nationale comme Robert Brasillach, Léon Daudet, etc.
Les Éditions Pardès sont le principal éditeur en France du théoricien traditionaliste Julius Evola à l'introduction duquel elles contribuèrent dans ce pays, et des théoriciens de la Révolution conservatrice allemande.
Au catalogue se trouve aussi des ouvrages sur les Vikings, le Graal, la culture indo-européenne, le paganisme, les runes, la mythologie celtique, l'occultisme.
Les revues « traditionalistes »
Pardès eut une importante activité, aujourd'hui abandonnée, de publication de revues traditionalistes (Totalité, L'Age d'or - Spiritualité et Tradition, Kalki - Action et Tradition, Eden, Rebis - Sexualité et Tradition).
Auteurs publiés
- Lionel Baland
- Bernard Baritaud
- Philippe Barthelet
- Alain de Benoist
- Francis Bergeron
- Jacqueline Blancart-Cassou
- Jean-Pierre Blanchard
- Christian Bouchet
- Franck Buleux
- Alain Daniélou
- Christian Doumergue
- Arnaud de l'Estoile
- Bruno Favrit
- David Gattegno
- Camille Galic
- Pierre Gillieth
- Patrick Gofman
- Thierry Jolif
- Jean Jour
- Georges Laffly
- Jacques-André Lavier
- Michel Lécureur
- Annick Le Scoëzec Masson
- Jean-Paul Lippi
- Frédéric Luz
- Jacques de Mahieu
- Bernard Marillier
- Jacques Marlaud
- Michel Marmin
- Roger Parisot
- Philippe Randa
- Jean-Claude Rolinat
- Jérôme Rousse-Lacordaire
- Érik Sablé
- Alain Sanders
- Olivier Sers
- Nicolas Tandler
- Jean-Paul Török
- Jean-Claude Valla
- Pierre Vial
- Simone Vierne
- Jacques Viret
- Pol Vandromme
- Jean-Marc Vivenza
Anecdote : le nom de la revue Pardès
Le nom de cet éditeur fait référence à un terme mystique relatif au silence de celui n'ayant plus rien à dire car ayant compris qu'il a atteint les limites du connaissable. Pardès (en hébreu, Paradis) renvoie en effet de manière acronymique aux quatre méthodes d'interprétation de la Tora (Pentateuque) exposées dans le Zohar de Moïse de Léon : le Pschat (sens littéral), le Rémèz (sens par allusion), le Drach (interprétation éthique et historique), le Sod (le secret, interprétation mystique). Les initiales de ces quatre mots vocalisées différemment donnent PaRDèS. Ces quatre sens s'appuient les uns sur les autres. Une fois atteint le sens secret, les trois autres sens conservent leur nécessité faute de quoi le sens secret qui est la base, le fondement, la substance, le néant positif, à partir duquel le monde a été créé, n'aurait plus d'objet. S'il est pensable, il n'en reste pas moins non connaissable : le signifié absolu est de l'ordre de l'ineffable.
Texte à l'appui

La création des éditions Pardès fut annoncé, par le texte qui suit, dans le n° 15 de Totalité.
Une initiative capitale : Pardès
"Le livre -surtout dans la phase actuelle de la marche- représente une occasion de médiation, sollicitant donc -par le recueillement qu'impose la lecture- des exigences précises de purification. Il est de toute façon un instrument nécessaire d'approfondissement intellectuel qui rendra plus faciles -par la représentation de réalités normatives générales, la déduction de règles d'action spécifiques, la comparaison et l'application aux situations particulières- des modes de comportement aussi cohérents qu'efficaces". Franco Freda.
Cette phrase, extraite de Pour la Culture intégrale, donne une assez bonne idée de la conception élevée que nous nous faisons de l'activité -ou plutôt de l'action- éditoriale. En créant Pardès (nom d'origine chaldéenne, que l'on retrouve dans la Kabbale, à rapprocher de Paradis, cf. René Guénon, Le Roi du monde), nous nous assignons une véritable mission.
La mission que nous comptons remplir avec Pardès se manifestera tout à la fois sous les formes d'une maison d'édition, d'une librairie par correspondance et d'un centre de diffusion. Examinons ensemble, en quelques brèves touches, les principes directeurs de cette nouvelle initiative, que nous n'hésitons pas à qualifier de capitale.
1 - Assurer notre présence sur le front éditorial. Nous entendons moins mener une "activité" éditoriale normale, répondant à des objectifs strictement commerciaux, que prolonger, parfaire notre actuel combat dans un domaine qui nous échappe en grande partie. Il est nécessaire que nous ayons, nous aussi, quelques étoiles dans la fameuse Galaxie Gutenberg...
Il n'est en effet que temps de transformer la dispersion de nos initiatives en matière éditoriale en un centre éditorial unique, capable d'activités plurielles. Les projets individuels doivent se résorber dans un programme précis et structuré. Toute action éditoriale doit se soumettre à certains critères.
Les Éditions Pardès ne publieront pas des livres pour faire plaisir à leurs auteurs ou pour réaliser une opération commerciale (ce qui entraînerait de publier de mauvais livres), mais des ouvrages utiles à notre action traditionnelle et, quel que soit le domaine concerné, nécessaires à la formation et à l'orientation de nos contemporains, victimes de toutes les subversions et de toutes les désorientations.
Nous pouvons d'ores et déjà résumer quelques objectifs à atteindre :
- porter à la connaissance du public francophone le reste des œuvres non traduites de Julius Evola. Tâche complémentaire et non moins décisive : republier les titres épuisés (Les Hommes au milieu des ruines, Révolte contre le Monde moderne, etc.)
- traduire les ouvrages de différents auteurs étrangers dont les travaux ont une dimension supra-nationale.