Catégorie:Nationalisme en Belgique francophone

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Drapeau belge

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La Belgique voit le jour en 1830-31 et subit une amputation territoriale en 1839 lorsque le Roi des Pays-Bas accepte la paix et reçoit une partie du Limbourg et du Luxembourg. La population est hostile à ces pertes territoriales. Au cours des années qui suivent, la Belgique est fière de sa constitution libérale. En 1848, la Belgique évite la vague révolutionnaire qui traverse l'Europe. Lorsque Napoléon III annexe en 1860 la Savoie et Nice, les Belges craignent de subir le même sort. A la fin du XIXème siècle, la Belgique connaît une montée en puissance du sentiment de fierté nationale. Lors de la Première guerre mondiale, le nationalisme belge devient un sentiment extrêmement fort tant en Belgique occupée qu'au sein des milieux de l'exil en France. Ce sentiment retombe à partir de 1920.

En 1915, Gabrielle Petit, résistante qui sera fusillée par les occupants allemands, déclare : « Ma patrie! Je n'y avais pas assez pensé, je l'ignorais presque. Je ne sentais pas que je l'aimais. Mais depuis qu'ils la martyrisent, les monstres, je la vois partout. Je la respire dans les rues de la ville, à l'ombre de nos palais..., elle vit en moi, je vis en elle. » (RONVAUX P., Gabrielle Petit. La mort en face, Izeghem, 1994, p.218)

L’atmosphère en Belgique autour de la fin de l'année 1918 - du début de l'année 1919 est décrite au sein du roman de Georges Simenon, à cette époque journaliste à la Gazette de Liège, Les trois crimes de mes amis : « Chaque semaine voyait se dérouler des prises d'armes, des cérémonies patriotiques, et dans toutes les fermes les cochons s'appelaient Guillaume. » [1]

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