Jean Casters

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Jean Casters (17 septembre 1941 - 04 septembre 2014) est un ancien avocat de Liège en Belgique, qui a été lié à la droite nationale.

Il aurait été impliqué dans la mise en place d’une milice privée, présentée par les médias comme « néo-nazie », dénommée Dare (Défense, Action, Recours, Énergie), accusée de stocker des armes, de punir de petits délinquants, d'espionner des gens, de menacer un journaliste et d'être mêlée mêlée à un trafic d’armes et à une mystérieuse « loge noire », dite « loge de justice », qui réaliserait des enquêtes parallèles sur les milieux de la drogue. [1] Jean Casters a aussi été un des dirigeants du parti AGIR qui proposait le renvoi des immigrés extra-européens.

Les membres du DARE, dirigé par Jean Casters, portaient des cagoules du Ku Klux Klan lors de leurs réunions
Tract du parti AGIR, dont Jean Casters était un des dirigeants
Affiche du parti AGIR, dont Jean Casters a été un des dirigeants
Agir est condamné par la justice.

Biographie

Parcours

Jean Casters a été, en tant qu’avocat, l’associé du dirigeant du parti libéral et franc-maçon Jean Gol. Jean Casters a ensuite monté une milice privée dangereuse et bouffonesque, ce qui l’a conduit a être condamné pour ces faits. N’ayant plus la possibilité d’exercer sa profession, et sa femme ayant demandé et obtenu le divorce, Casters a terminé sa carrière, afin de survivre financièrement, en dispensant des conseils juridiques. Il habitait rue Bidaut à Liège.

Utilisation d'une milice privée à des fins personnelles

La rue Varin à Liège, fréquentée par Marc Levaux

Jean Casters a aidé le dénommé Marc Levaux, ami de son fils Olivier Casters, à menacer, via sa milice privée, un militant nationaliste qui avait vu Marc Levaux sortir d’un bordel de la rue Varin à Liège, alors que ce dernier sortait avec Anne Debrulle et qu’il n’a jamais été nationaliste, ni patriote et est un individu peu recommandable.

Condamnation

Jean Casters a été condamné à trois mois de prison et à 16.000 fb d’amende dans l'affaire du DARE.

Avocat d'un terroriste

Le terroriste Jean-Michel Systermans, condamné à mort
L'attentat au palais de Justice de Liège
Autocollant du PFN, l'ancêtre d'AGIR
Autocollant avec une croix celtique, du PFN, l'ancêtre d'AGIR

Jean Casters a été l'avocat d'un autre ancien associé de Jean Gol, l'avocat « terroriste d'extrême-droite » Jean-Michel Systermans, qui a été impliqué dans des malversations et a commis un attentat à la bombe au palais de justice de Liège, visant le ministre de la Justice et vice-Premier ministre de l'époque Jean Gol et tuant un jeune étudiant en droit, blessant deux autres personnes et faisant s'effondrer le plafond datant du XVIe siècle d'un bâtiment historique, le palais des princes-évêques de Liège [1]. Jean-Michel Systermans a été condamné à mort, après trois procès, en 1991 pour ces faits survenus en 1985 [2]. Jean-Michel Systermans a été aussi condamné pour détournement et pour faux [3].

Le DARE fait la Une du quotidien La Meuse du samedi 21 et dimanche 22 avril 1990
La Meuse du samedi 21 et dimanche 22 avril 1990
La Meuse du mardi 24 avril 1990
Le DARE fait la Une du quotidien La Wallonie du samedi 21 et dimanche 22 avril 1990
La Wallonie du samedi 21 et dimanche 22 avril 1990

Surnom de Jean Casters

Jean Casters était surnommé, au vu de ses accointances politiques, l' « avocat brun ».

Liens externes

  • Articles du quotidien Le Soir sur le procès du DARE : [4] [5] [6] [7].
  • Philippe Brewaeys, Véra Dahaut, Anaïs Tolbiac, « L'extrême droite francophone face aux élections », in : Courrier hebdomadaire du CRISP 1992/5 (n° 1350), pages 1 à 40 [8].
  • Reportage de la télévision publique belge francophone sur l'attentat à la bombe du palais de Justice de Liège : [9].

Notes et références

  1. BREËS Gwenaël, L'Affront national. Le nouveau visage de l'extrême-droite en Belgique, EPO, Bruxelles, 1991, p. 124. AVERTISSEMENT : source d'extrême gauche, publiée par la maison d'édition du Parti du Travail de Belgique.