DARE
Le DARE (Défense, Action, Recours, Énergie) était une milice privée, présentée par les médias comme « néo-nazie », active dans la région de Liège en Belgique autour des années 1990.
Description
Dirigé par l’avocat Jean Casters, ancien associé de la figure de proue du parti libéral Jean Gol et avocat du « terroriste d’extrême-droite » Jean-Michel Systermans, lui aussi ancien associé de Jean Gol, le DARE stockait des armes, a « puni » de petits délinquants, a espionné des gens, a menacé un journaliste et a été mêlé à un trafic d’armes et à une mystérieuse « loge noire », dite « loge de justice », qui réalisait des enquêtes parallèles sur les milieux de la drogue.[1]
Jean Casters a aidé le dénommé Marc Levaux, amis de son fils Olivier Casters, à menacer, via sa milice privée, un militant nationaliste qui avait vu Marc Levaux sortir d’une maison close de la rue Varin à Liège, alors que ce dernier sortait avec Anne Debrulle et qu’il n’a jamais été nationaliste, ni patriote et est un individu peu recommandable.
Liens externes
- Philippe Brewaeys, Véra Dahaut, Anaïs Tolbiac, « L'extrême droite francophone face aux élections », in : Courrier hebdomadaire du CRISP 1992/5 (n° 1350), pages 1 à 40 [5].
- Reportage de la télévision publique belge francophone sur l'attentat à la bombe du palais de Justice de Liège : [6].
Autres sources
- Jean Jacques, « La Loge Noire ou l’histoire des délateurs pris à leur propre piège », in : Celsius, n°29, mai 1990.[2]
Références
- ↑ BREËS Gwenaël, L'Affront national. Le nouveau visage de l'extrême-droite en Belgique, EPO, Bruxelles, 1991, p. 124. Note : source d'extrême gauche, publiée par les éditions du Parti du Travail de Belgique.
- ↑ Note : La revue Celsius, fondée en 1987, est une publication d'extrême gauche « antifasciste », qui a succédé au bulletin mensuel belgo-français Article.31, apparu en 1984. En 1997, elle prend le nom de RésistanceS.