Belgische unie - Union belge

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Affiche du BUB

La Belgische unie - Union belge est un parti royaliste, centriste et unitariste belge.

Historique

Le parti existe depuis 2002 et a participé aux élections fédérales de 2003 et 2007 et aux élections régionales de 2004.

Le parti est présent sur tout le territoire belge et est dirigé par un président national, actuellement Hans Van de Cauter, et un conseil d'administration.

Comme le parti n'est pas représenté au sein des différents parlements, il ne reçoit pas de subsides et son accès aux médias est très limité.

Aux élections fédérales de 2007, le parti a légèrement progressé dans les circonscriptions flamandes où il se présentait (Flandre occidentale, Brabant flamand, Limbourg) mais a perdu des voix dans les provinces wallonnes (il passe de 0,59 à 0,34 % dans le Brabant wallon et de 0,31 à 0,30 % dans la province de Namur).

Sur le plan international, le BUB est membre de la Conférence monarchiste internationale.

Programme politique

Sur le plan institutionnel, le BUB souhaite d'abord la refédéralisation de plusieurs compétences régionalisées et communautarisées et ensuite la suppression des Régions, qu'il juge inutiles. Il préconise aussi une décentralisation sur la base des neuf anciennes provinces (ce qui implique la réunification des deux Brabants et de Bruxelles-Capitale). Les provinces auraient moins de pouvoir que les actuelles Régions. Le parti centriste veut un seul gouvernement et parlement nationaux dans lesquels les communautés, compétentes pour la culture, l'enseignement et les médias, seront dissoutes.

Sur le plan économique, le BUB veut garder une sécurité sociale forte et nationale. Il veut aussi une baisse sensible des charges qui pèsent sur le travail pour relancer l'économie ainsi qu'une égalité de traitement entre ouvriers, employés et fonctionnaires.

Document à l'appui

Programme du BUB 2009

L'Union belge (Belgische Unie – B.U.B.) est un parti centriste, créé en 2002, qui propose une nouvelle Belgique unitaire et forte sur la base des neuf provinces historiques et une politique active de bilinguisme.

1. UNE BELGIQUE UNITAIRE

Cela veut dire une Belgique avec:

1) un seul gouvernement et un seul parlement sans communautés ni régions,

2) une décentralisation sur la base des 9 provinces historiques (ce qui implique la réunification du Brabant),

3) une fusion des 19 communes bruxelloises en une seule Ville de Bruxelles,

4) le maintien des lois linguistiques,

5) une circonscription électorale nationale,

6) le maintien de la maison royale.

Il s'agit d'une structure simple, peu chère et efficace devant remplacer le fédéralisme qui a été progressivement introduit depuis 1970 sans référendum.

Dans une phase transitoire, les trois communautés linguistiques pourraient éventuellement encore être maintenues, mais à condition qu'elles soient déterritorialisées et tout en restreignant leurs compétences à la langue, la culture, l'enseignement et les médias.

En effet, le fédéralisme actuel est un échec total. Il s’agit d’un système cher (10 milliards d’euros par an), compliqué, inefficace, anti-démocratique, discriminatoire, corruptible, particrate, raciste (linguistique), hyperpolarisant, déstabilisant (l'Etat belge), archaïque, contraire à notre Histoire nationale, incompréhensible, asocial, contraire à l'esprit de notre Constitution (égalité des Belges), anti-européen, anti-globaliste, menaçant la prospérité, absurde, illogique, immoral, nuisant à notre image, intenable et indéfendable. Ce système n’offre aucun avantage, mais est maintenu en vie par une particratie et une médiacratie qui entravent la libre circulation des idées.

2. UNE BELGIQUE TOLERANTE ET MULTILINGUE

Ceci veut dire une Belgique où

1) tous les Belges sont égaux devant la loi, nonobstant leur diversité et quel que soit leur langue, origine, classe sociale, âge, sexe ou religion conformément à l’article 10 de la constitution.

2) vaut le principe “un homme, une femme, une voix” pleinement sans règles de parité;

3) l’autorité publique mène une lutte active contre le nationalisme et le racisme dans toutes ses formes à l’école, dans les médias et dans la rue;

4) l’autorité publique mène une politique active de bi- et de multilinguisme à travers les écoles et les médias pour faire en sorte qu’un maximum de Belges maîtrisent les deux grandes langues nationales (le français et le néerlandais).

3. UNE BELGIQUE LIBRE ET DEMOCRATIQUE

Ceci veut dire une Belgique où:

1) la particratie est supprimée par l’interdiction des subsides publics aux partis politiques et le maintien de l’interdiction aux entreprises de soutenir les partis financièrement ou matériellement ;

2) la médiacratie est enrayée par la suppression de l’aide publique aux médias ;

3) il existe un accès égal aux médias publics au profit de tous les partis politiques en période électorale, y compris les partis non représentés au parlement ainsi qu’un accès minimal au profit de tous les partis en dehors de la période électorale.

4) il y a des référendums contraignants.

5) on respecte la séparation des pouvoirs et où on revalorise la Chambre et le Sénat, notamment en intégrant dans ces institutions également des gens d’en dehors de la politique (p. ex. après un concours public);

6) les fonctions ministérielles sont ouvertes à la population via des examens publics, dont des tests linguistiques (comme on fait à l’égard des juges et des diplomates);

7) les hommes et femmes politiques doivent se tenir à un code déontologique en vertu duquel ils doivent démissionner dès qu'ils sont soupçonnés par la justice de fraude, de corruption, de conflit d'intérêt ou d'abus de pouvoir. Ces politiciens ne peuvent être spécialement protégés et doivent être sanctionnés plus sévèrement qu'un citoyen normal. Un homme ou femme politique se doit en effet de montrer l'exemple.

4. UNE BELGIQUE EUROPEENNE

Ceci veut dire une Belgique où:

la Belgique remplit son rôle historique de moteur de l’intégration européenne. Cette intégration doit surtout viser l’élargissement de l’Union européenne vers l’Europe de l’est (la Biélorussie, l’Ukraine, la Russie etc.) ainsi que la consolidation des acquis, plus que l’augmentation des compétences de l’Union européenne, sauf dans ces domaines où il est absolument nécessaire (p. ex. l’environnement, le transport et les finances).

Le Bénélux doit, en tant qu'association de coopération entre les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, renforcer l'influence de ces pays au sein de l'Europe.

5. UNE BELGIQUE ECONOMIQUEMENT FORTE

La Belgique était un grand pouvoir économique à la fin du XIXe siècle et dans les années 50 et 60 du XXe siècle. Ce pouvoir s’est en grande partie perdu par le gaspillage et la mauvaise gestion. En outre, la perte du Congo en 1960 a causé une hémorragie de l’économie belge.

Voilà pourquoi la Belgique a besoin d’une nouvelle gestion efficace et peu coûteuse et bien sûr de plus de sources de revenu.

En ce qui concerne ce dernier point, le B.U.B. propose:

1) La Belgique doit relancer son secteur touristique de façon active. Notre pays est magnifiquement doté d’une grande diversité naturelle et d’une histoire riche. Cet héritage naturel et culturel est pourtant mal géré. En investissant davantage dans le tourisme et en rénovant les bâtiments et routes, la Belgique recevra aussi beaucoup plus de revenus en provenance du tourisme.

2) La Belgique doit aussi se concentrer sur les matières qu’elle maîtrise: le transport, l’alimentation, la technologie de pointe. Ceci veut dire que l’autorité publique doit s’occuper de routes performantes, d’un contrôle minutieux des denrées et d’un enseignement efficace et multilingue.

3) La relation de la Belgique avec le Congo, l’ancienne colonie belge, est essentielle, mais au lieu de vouloir recoloniser ce pays, la Belgique devrait conclure un partenariat avec le Congo dans le cadre d’une relation d’intérêt réciproque. L’idée est que le Congo a besoin de la Belgique et que la Belgique a besoin du Congo. En échange du rétablissement de la sécurité et de la reconstruction de l’infrastructure et des services sociaux dans ce pays africain, la Belgique pourrait disposer gratuitement d’une partie des richesses naturelles du Congo.

4) L’immigration joue un rôle important dans l’économie. Pour cette raison, la Belgique doit encourager l’immigration économique quel que soit le pays de provenance de l’immigré. Une personne disposant du diplôme adéquat doit être le bienvenu en Belgique. Surtout les secteurs souffrant d’un manque de main-d’œuvre doivent pouvoir en profiter.

5) Les chômeurs doivent suivre une formation obligatoire ou un stage en entreprise ou travailler pour l’Etat après un an de chômage. S'ils refusent, ils perdent leur allocation de chômage.

6. UNE BELGIQUE SOCIALE

La Belgique doit mieux protéger les faibles de la société. Trop d’argent est dépensé pour financer des choses inutiles comme le fédéralisme, mais trop peu pour soutenir les pauvres, les personnes âgées, les handicapés et les malades. Les gens doivent pouvoir vivre et mourir de façon digne, de préférence à la maison en cercle familial. Les sans-abris et les indigents doivent être aidés immédiatement et efficacement lorsqu’ils le demandent. Les allocations des pensionnés et de maladie doivent être augmentées de façon sensible. Le secteur médical doit rester performant et payable.

La sécurité sociale doit être maintenue, mais assainie. Les gaspillages doivent être combattus. Tous les Belges doivent être traités sur un pied d'égalité.

7. UNE BELGIQUE VERTE ET SAINE

Tant l’aménagement du territoire que l’environnement en Belgique doivent être coordonnés de façon efficace et atteindre un haut niveau de qualité. Encore trop souvent, la Belgique donne un aspect sale et connaît une infrastructure viciée et obsolète. On ne peut plus tolérer cette situation. L’autorité belge doit prendre en charge le citoyen, l’infrastructure et l’environnement ainsi que tendre vers une harmonie entre ces trois éléments. La Belgique doit devenir un pays propre et moderne et très verdoyant où il est agréable de vivre.

Les Belges eux-mêmes doivent aussi rester ou devenir sains et en pleine forme. Le sport et une alimentation saine doivent être promus à l’école, dans la rue ainsi que dans les médias et ceci dans l’intérêt national. Des campagnes de prévention doivent endiguer les maladies. Les blessés et les malades doivent pouvoir bénéficier de soins de santé efficaces.

8. UNE BELGIQUE SÛRE ET JUSTE

Chaque parti se dit en faveur de “plus de sécurité”, mais n’est pas en mesure de la réaliser. La raison est simple: l’autorité fédérale manque de moyens, ce qui explique notamment le fonctionnement déficient de notre appareil judiciaire. C’est dès lors uniquement dans le cadre d’un refinancement et d’un renforcement de l’Etat belge, souhaités par le B.U.B., qu’une vraie politique de sécurité pourra être menée.

Dans le cadre d’une telle politique, le B.U.B. réclame:

1) Une lutte efficace contre la criminalité organisée en octroyant plus de moyens à la police et à la justice, sans oublier une politique de prévention efficace. 2) Des peines effectives et non de vaines menaces ou des libérations anticipatives systématiques. Lorsque des crimes graves sont commis, le condamné peut perdre la nationalité belge et être contraint de quitter le pays en tant qu’apatride. La prison doit viser la rééducation et la réinsertion du condamné, plus que l’enfermement. 3) La création d’un tribunal unitaire par arrondissement de sorte que les affaires ne doivent plus être renvoyées en raison de problèmes de compétences.

9. UNE BELGIQUE A LA POINTE DU PROGRES

L’éducation joue un rôle crucial dans notre société belge. Les écoles et les universités méritent notre attention particulière. Les locaux de cours doivent être modernisés si nécessaire et l’enseignement doit être de la plus haute qualité pour tous les élèves et étudiants belges. Les écoles doivent aussi se trouver à proximité du domicile. Si besoin en est, il faudra construire davantage d’écoles.

Il existe 15 universités en Belgique, ce qui est trop pour un petit pays. Des fusions semblent dès lors nécessaires afin d’économiser des frais et d’augmenter l’efficacité et la qualité de l’enseignement.

10. BRUXELLES, CAPITALE DE LA BELGIQUE ET DE L’EUROPE ET CHEF-LIEU DU BRABANT

Bruxelles devra reprendre sa place en tant que chef-lieu de la province du Brabant après la suppression des régions. Les 19 communes devront être fusionnées en une. Un élargissement de Bruxelles n’est pas nécessaire parce que le Brabant sera réunifié.

Bruxelles est aussi la capitale de l’Union européenne et doit le rester puisque la présence des institutions européennes apporte beaucoup de ressources dont la ville et le pays ont besoin.

Bruxelles procure aussi beaucoup de travail à des gens qui n’y habitent pas, les navetteurs. Ces gens doivent pouvoir venir habiter dans la ville, s'ils le veulent. La densité de la population de la ville doit donc augmenter. La ville doit devenir plus propre, moins pauvre et plus agréable. Les transports en commun doivent être plus performants, ce qui nécessite notamment une extension du métro vers Uccle, Berchem Saint-Agathe et Evere, voire vers la périphérie.

Coordonnées

Union Belge

rue du Merlo, 8 B

1180 Bruxelles

Liens externes