Gaston Barbanson
Gaston Barbanson est un industriel belge (26 juin 1876 à Bruxelles - 4 mai 1946 à Luxembourg) co-fondateur et administrateur de l’Arbed dont il devient président. Il est le fils du vice-gouverneur général de la Société générale de Belgique. Avec Pierre Nothomb, Gaston Barbanson intrigue dès 1914 sous la protection du Ministre belge Charles de Brocqueville afin de « barrer la route luxembourgeoise » à la France.
Gaston Barbanson est le président de la commission germano-franco-belge dite de la dernière chance qui se tient à Luxembourg les 29 et 30 avril 1932 puis à Paris les 29 et 30 janvier 1933. Tout le contentieux est réglé, couloir de Dantzig compris. Le lundi 30 janvier 1933, le procès verbal final est rédigé par les délégations. Le chef de la délégation allemande reçoit un télégramme et déclare que tout est fini. Adolf Hitler est devenu chancelier d'Allemagne. En 1934, Gaston Barbanson est reçu par Joachim von Ribbentrop et Adolf Hitler. Des considérations de politique intérieure en Allemagne et en France ne permettent pas de conclure. (Selon NOTERMAN Jacques, Le Roi tué, La première enquête approfondie sur la mort d'Albert Ier, Jourdan le Clercq, s.l.(Waterloo), 2004, p.247 : "Pour plus de détails, consulter : George de Lovinfosse, Au service de leurs majestés et les mémoires du Chancelier Brüning, version française, p.313.")
Lors de la fin de la période d'occupation allemande en Belgique (1944), le nom de Gaston Barbanson figure sur une liste qui circule de personnalités à abattre par les rexistes en cas d'attaque contre les rexistes. (STRUYE Paul, Journal de guerre 1940-45. Présenté par Thierry Grosbois, Racine, Bruxelles, 2004, p. 497.)
Sources:
- Lionel Baland, Pierre Nothomb, col. Qui suis-je ?, Pardès, Paris, 2019.
- BECQUET Charles-François, L’impossible Belgique. D’une guerre à l’autre. 1914-1940, Union Wallonne des Écrivains et Artistes, Bruxelles, 1986.
- Les industries de la famille Barbanson [1]
- NOTERMAN Jacques, Le Roi tué. La première enquête approfondie sur la mort d'Albert Ier, Jourdan le Clercq, s.l.(Waterloo), 2004, p.19.
- Robert Steuckers, « Recension: le travail de Cécile Vanderpelen-Diagre sur la littérature catholique belge dans l’entre-deux-guerres » : [2]
- STRUYE Paul, Journal de guerre 1940-45. Présenté par Thierry Grosbois, Racine, Bruxelles, 2004, p. 497.
- Cécile Vanderpelen-Diagre, Ecrire en Belgique sous le regard de Dieu, Complexe/CEGES, Bruxelles, 2004.
- WILLEQUET Jacques, Gaston Barbanson, promoteur d'une « Grande Belgique » en 1914-1918, extrait de la Revue belge de Philologie et d’Histoire, t. XLVIII, 1970, N¨2 et N° 4, Bruxelles, 1971.
Liens externes
- Conférence de Francis Balace « C’était au temps où les Belges rêvaient - Le Comité de politique nationale » : [3]
