Front national (Belgique)

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Le Front national belge est un parti politique belge nationaliste, fondé en 1985 Daniel Féret, ancien militant de Jeune Europe.

Histoire

En 1988, le parti obtient son premier élu municipal à Molenbeek-Saint-Jean. Aux élections régionales de 1989, il obtient deux élus bruxellois. Le FN s'impose lentement : deux conseillers provinciaux et un député fédéral (Georges Matagne, ancien responsable du PFN) sont élus lors des élections de 1991. Un député européen (le Docteur Féret, président du parti) est élu 1994. Et la même année, lors d'élections municipales, un raz-de-marée provoque l'irruption de dizaines de nouveaux mandataires FN aux sein des conseils. Les élections législatives et régionales de 1995 consacrent une nouvelle victoire frontiste : deux députés fédéraux et huit députés régionaux (six à Bruxelles, deux en Wallonie). L'un des députés fédéraux se nomme Marguerite Bastien. Ancienne collaboratrice de feu Jean Gol (ministre libéral de la Justice et sioniste notoire), elle a rejoint le FN quelques mois plus tôt. A peine élue, elle rompt avec Daniel Féret et lance une nouvelle formation : le Front Nouveau de Belgique (FNB).

Les succès du FN provoqueront la disparition du PFN en 1990, et, après l'épisode Bastien, la mutation de L'Assaut en Mouvement pour la Nation.

Le Front National ayant subit son premier échec lors des législatives de 1999, Féret réorganise son parti. Une remontée s'amorce : un député fédéral et deux sénateurs sont élus lors des législatives de 2003 (130 000 voix francophones rassemblées). L'année suivante, les régionales confirment la renaissance du Front (quatre députés wallons et quatre députés bruxellois élus, près de 190 000 voix rassemblées).

Les années 2006 et 2007 sont cruciales pour le FN belge. Le 18 avril 2006, les ligues de vertu font condamner le Docteur Féret pour “incitation à la haine raciale” (Féret avait, dans un tract, défendu le principe de la priorité nationale et européenne en matière d'emploi et de logement). Le verdict est dur pour le président du FN : 10 ans d'inéligibilité et 10 mois de prison ferme (ou 250 heures de travaux d'utilité collective à effectuer au service exclusif d'immigrés négro-maghrébins). Féret s'est expliqué au cours d'une conférence de presse : il ne pense pas pouvoir “œuvrer en faveur de l'intégration”, les gouvernements successifs du Royaume ayant lamentablement échoué en ce domaine. Il choisit donc la prison. Ce procès inique permet au FN d'engranger un important capital de sympathie à Bruxelles et en Wallonie.

Bibliographie