Front de la jeunesse (Belgique)

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Le Front de la jeunesse était une organisation activiste belge, fondée en 1974 par des étudiants de l'Université de Liège membres des NEM-clubs, réunis autour du magazine Nouvel Europe Magazine dont le FJ devient la structure militante.

Il fut dissous en 1981 au nom de la loi interdisant les milices privées.

Histoire

A Bruxelles, à Liège, à Namur, des étudiants se lèvent pour combattre la dictature marxiste qui étrangle alors l'Université. De jeunes travailleurs se joignent rapidement à eux. Le FJ se dote d'une direction collégiale : le journaliste Francis Dossogne et le professeur Daniel Gilson assument les fonctions de porte-parole et de secrétaire de l'organisation. Un médecin bruxellois les seconde, s'occupant des questions idéologiques.

Sous son impulsion, le FJ, à l'origine formation anticommuniste, va rapidement évoluer et se transformer en mouvement solidariste, anticapitaliste et résolument européen. Composante de l'Eurodroite, le FJ entretient d'étroites relations avec Fuerza Nueva, le Mouvement social italien et le Parti des forces nouvelles français. Un mensuel, Forces Nouvelles, est lancé en 1979. Les premières affiches dénonçant l'immigration extra-européenne sont imprimées et collées à Bruxelles et à Liège.

Dissolution

Fort de quelques centaines de militants enthousiastes, le FJ n'hésite pas à disputer le contrôle de la rue aux bandes gauchistes. Avec succès. ce qui amènera le ministre Philippe Moureaux à diligenter une action en justice contre ceux que cet ancien porteur de valises du FNL accuse de former une “milice privée”.

Le procès du FJ a lieu en 1981. Le tribunal réfute l'accusation de milice, mais les principaux dirigeants sont malgré tout condamnés, pour avoir constitué un “noyau dur”, usant “à l'occasion de la violence”. Parmi les condamnés, Francis Dossogne, Patrick Cocriamont (futur député fédéral du Front National) et Daniel Gilson qui, suite à une campagne de presse, perdra son poste d'enseignant.

Le FJ se transforme ensuite en Parti des Forces Nouvelles (PFN) et se lance dans la compétition électorale.

Bibliographie