Jean-Eugène van der Taelen

Jean-Eugène van der Taelen, né en 1917 à Zurich en Suisse et décédé le 12 janvier 1996, est un belge, militant nationaliste.

Biographie

Né, de mère italienne, en Suisse, où son père exerçait une fonction consulaire belge, Jean-Eugène van der Taelen adhère au rexisme jusqu'en 1939.

Ayant aidé, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, des proscrits à franchir la frontière française ou néerlandaise, comme le poète expressionniste flamand Wies Moens, il est arrêté pour ses activités. Il écope de quinze ans de prison. Il en fait trois dans les prisons de Bruges, où il aura les genoux brisés à coups de crosse, et de Saint-Gilles-lez-Bruxelles. Il y côtoie Robert Poulet, Victor Matthijs et Auguste Borms.

Il passe ensuite les années 1950 en France. Au cours des années 1960, il voyage au Liban et en Syrie. Un rapport de ce voyage paraîtra dans la revue Jeune Europe de Jean Thiriart. Intéressé par les activités de la Nouvelle Droite, après l'implication de celle-ci dans la gestation et le lancement du Figaro Magazine, il fréquente les grandes conférences du GRECE, animées par Georges Hupin, le président du GRECE-Belgique, avant de fonder avec Robert Steuckers le cercle EROE (Etudes, Recherches et Orientations européennes), qui existe de 1982 à 1992. Il fonde la revue Vouloir en 1983.

Jean-Eugène van der Taelen milite à l'UDRT (Union démocratique pour le respect du travail), un parti politique dirigé par Robert Hendrickx. Dans les années 1990, il se rapproche du Club de l'horloge français, dirigé par Henry de Lesquen et Yvan Blot, avec qui il se lie d'amitié. Il crée, avec Robert Steuckers et Frédéric Erens, le Club du Beffroi.

Après avoir milité au Parti des forces nouvelles, il crée, en 1994, avec Pieter Kerstens, et avec l'aval de Robert Steuckers, le BIS.