Ernesto Milá

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Ernesto Milá Rodríguez, dit Ernesto Milà, né à Barcelone en 1952, est un auteur, journaliste, éditeur et militant politique nationaliste espagnol.

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Biographie

En 1968, il s'engage dans les milieux nationaux-révolutionnaires qui veulent retrouver le premier esprit de la Phalange espagnole des JONS. Il milite au sein du PENS (Parti espagnol national socialiste, créé en 1968 à Barcelone), qui est dissout en 1972. Il rejoint ensuite les Cercles José Antonio. En 1974, il se met à travailler pour le nouveau parti Fuerza Nueva et pour sa revue hebdomadaire. En septembre 1977, il est exclu du parti par Blas Piñar en raison de son mariage civil. Il participe à la création du Frente Nacional de la Juventud (1977-79), puis milite au Frente de la Juventud après la fusion des deux organisations.

Pendant toute cette période, il développe des contacts avec d'autres mouvements et organisations en Europe et en Amérique latine.

En juin 1980, il est poursuivi suite à une manifestation illégale. Il s'exile d'abord à Paris, puis dans plusieurs pays d'Amérique latine, où il continue à militer et à écrire pour différents organies de presse.

Après l'attentat de la rue Copernic, il est accusé par L'Humanité, le journal du Parti communiste français, d'en être l'un des instigateurs. Revenu en France, il est arrêté par la police française et passe trois mois à la prison parisienne de la Santé, avant d'être lavé de tout soupçon et libéré.

Il passe à nouveau deux ans en Amérique latine et rentre en Espagne en 1983. A son retour, il est arrêté et condamné à deux ans de prison pour manifestation illégale. Il est amnistié au bout de 14 mois.

Le numéro 78 de la Revista de Historia del Fascismo (dirigée par Ernesto Milá), paru en mai 2022, consacré aux thèmes des « Fascismes suisses - Du frontisme au néofascisme » (sur l'image, de g. à dr.: le colonel Arthur Fonjallaz, Georges Oltramare et Gaston-Armand Amaudruz).

Après sa libération, il cofonde Patria y Libertad, un mouvement de jeunesse lié au parti Juntas Españolas. Il lance aussi la revue Disidencias et les Ediciones Alternativa. Avec Enrique Moreno et Joan Colomar, il crée une Asociación Nueva Europa, qu'il quitte au début de l'année 1992, date à laquelle il cesse toute activité politique jusqu'en 1999.

En 2000, il adhère au parti Democracia nacional. Tout en restant critique envers la direction du parti, il y milite activement jusqu'en 2005.

En 2007, il milite à España 2000. Il tente de créer une plateforme unitaire entre E2000, le Frente Nacional et le Mouvement social républicain (MSR).

En 2007, il lance la revue IdentidaD, qui tire rapidement à 10 000 exemplaires. En 2010, il lance une publication de recherche historique, la Revista de Historia del Fascismo et les éditions EMInves.

Publications

Ouvrages

Travaux de traduction

Ernesto Milá a réalisé de nombreux travaux de traduction. Il a par exemple traduit en espagnol des ouvrages de Julius Evola (Les Hommes au milieu des ruines), de Guillaume Faye (L'Archéofuturisme et Pourquoi nous combattons - Manifeste de la Résistance européenne), de Dominique Venner (Baltikum) ou de Paul Sérant (Le Romantisme fasciste… ou l'œuvre politique de quelques écrivains français).

Traductions en français

  • Nazisme et Ésotérisme, Pardès, 144 p.

Articles

Liens externes

  • Site des éditions Eminves dirigées par Ernesto Milá: [1]