Democracia Nacional

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Democracia Nacional (DN) est un parti politique espagnol, fondé en 1995. Il se définit comme nationaliste et social-patriote.

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Historique

Création

Les origines du parti DN remontent à l'année 1994, quand, à l'initiative des Juntas Españolas, d'anciens membres du CEDADE, du Frente Nacional, des Bases Autónomas et de la Vanguardia Nacional Revolucionaria (VNR), auxquels s'agrègent de nouveaux militants, est créée l'Alternativa Demócrata Nacional (ADN). L'alliance se concrétise lors des élections européennes du 12 juin 1994. La liste est menée par Juan Peligro et elle obtient l'appui de Jean-Marie Le Pen. Elle obtient 4.683 voix, soit 0,03% lors de ce scrutin.

L'alliance se forme en parti l'année suivante, prenant son nom actuel. Juan Peligro est élu président.

Pour les élections générales de 2000, DN participe à la liste de coalition España 2000 avec le Mouvement social républicain et le Parti national des travailleurs. Le parti Espagne 2000 sera d'ailleurs créé quelques mois plus tard par l'avocat José Luis Roberto dans la région de Valence à la suite d'une scission au sein de la coalition.

Élections européennes de 2019

En 2018 est annoncée la naissance d'une coalition des forces nationales pour les élections de 2019. Elle regroupe, sous le nom d'ADÑ–Identité espagnole, Democracia Nacional (DN), Alternativa Española (AES), la Falange Española de las JONS (FE-JONS), et la FE-La Falange.

La liste commune obtient 11 798 voix, soit 0,05 des suffrages et aucun siège.

Incidents et répression

Depuis son existence, le parti est une cible récurrente des groupes de gauche radicale, qui n'hésitent pas à employer la violence.

Le 8 mars 2005, lors de la présentation du parti à Logroño (La Rioja), de violents affrontements opposent des contre-manifestants de gauche aux forces de l'ordre.

Lors de la présentation du parti à Reus (Catalogne), le 16 avril 2005, une cinquantaine de militants d'extrême gauche lancent pierres et projectiles contre l'hôtel où se déroulait l'événement.

Le 5 juillet 2005, DN dénonce une tentative d'agression contre le responsable local du parti à La Corogne.

En septembre 2005, lors d'un hommage, autorisé, au héros de la Reconquista Pélage à Cangas de Onís aux Asturies, une foule de militants d'extrême gauche attaque les participants. Lors des incidents, 3 policiers sont blessés. 148 gauchistes sont arrêtés par la suite.

En mai 2007, à Burgos, deux membres du parti régionaliste d'extrême gauche Resaca Castellana agressent violemment à coup de barre de fer le candidat de DN.

Le 15 novembre 2007, un militant est agressé à Valladolid.

Le 22 décembre 2007, toujours à Valladolid, 2 jeunes militants du parti sont agressés après avoir participé à une manifestation contre l'avortement.

En 2015, le vice-président de Democracia Nacional, Pedro Chaparro, est accusé par le journaliste Jordi Borras de l’avoir menacé lors de la manifestation du 12 octobre 2015. Lors d'un long procès, le tribunal ajoute au dossier une affaire dans lequel Chaparro est accusé d'avoir participé à des troubles publics dans un centre culturel gauchiste en 2013 à Madrid[1]. Chaparro, père de 4 enfants, devenu entretemps président de DN, est fonalement condamné, en même temps que 14 autres prévenus, le 14 mars 2022, à deux ans et dix mois de prison. Il est libéré le 6 septembre 2024.

Ligne politique

Les principaux axes de combat de DN sont :

  • la lutte contre l'immigration illégale,
  • l'instauration de la préférence nationale,
  • la condamnation à la prison à perpétuité pour les actes de terrorisme,
  • la défense de la famille traditionnelle et l'opposition au mariage homosexuel, ainsi qu'à l'avortement,
  • la défense de la souveraineté nationale,
  • le défense de l'unité de l'Espagne, contre tous les séparatismes, mais dans le développement des autonomies régionales.

Perspectives européennes

Le parti est membre de l'Alliance pour la paix et la liberté (APF).

Notes et références

  1. En réalité, les « violences » se sont limitées à interrompre une cérémonie en agitant des drapeaux espagnols et en clamant « Cataluña es España ! »