Rock anticommuniste

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Le Rock anticommuniste, plus connu sous l'abréviation de RAC (rock against communism), est un genre musical, ayant émergé à la fin des années 1970, plongeant ses influences dans le punk rock et la oi!, avec laquelle il est d'ailleurs souvent confondu.

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La naissance d'un courant de rock alternatif de droite doit être comprise comme une tentative de politisation de la jeunesse, surtout celle des milieux populaires, dans un sens patriotique ou nationaliste. La dénomination des premiers groupes en tant que « Rock against communism » procède du choix de marquer une opposition à l'intention de prise d'influence de l'extrême-gauche britannique sur la jeunesse par l'organisation d'une série de festivals, dans les années 1976-1979, baptisés « Rock against racism » (RAR). Le courant musical est lié depuis ses origines lié à la composante politisée du mouvement skinhead.

Histoire

Les origines britanniques

Contexte et influences musicales

Le Trojan skin

Les origines du RAC sont à rechercher d'une part dans le Trojan skin, puis, plus tard, dans l'émergence du punk. À la fin des années 1960, le week-end, de jeunes rebelles, revendiquant leur appartenance à la working class, marqués par une hostilité envers les modes hippie et beatnik, se retrouvent pour écouter une autre musique: le Trojan skin, considéré comme l'ancêtre du reggae et du ska. Les musiciens de ces groupes sont alors tous noirs. Prudents envers leur public, qu'ils savent essentiellement blancs, ils n'apparaissent jamais sur les pochettes de leur disques, préférant faire figurer sur les albums une paires de Doc Marteens ou des canettes de bière. Le tout premier groupe de musiciens blancs de cette première vague skin est Slade, né en 1968. Toutefois, on est encore loin d'une politisation musicale.

L'influence punk

Le deuxième courant musical et culturel qui va précéder l'émergence du RAC est le mouvement punk, issu d'une réaction contre les dérives hippies de la scène rock. La mode punk est lancée par le groupe londonien des Sex Pistols qui, après s'en être pris à la monarchie britannique avec God save the Queen, pousse plus loin la provocation dans Holidays in the Sun en vantant des vacances à Belsen, en référence au camp de concentration de Bergen-Belsen. Le bassiste du groupe porte en outre lors des concerts un t-shirt orné d'un svastika.

La naissance de la Oi!

Le courant Oi! s’inscrit à son tour en réaction avec le courant punk qui l'a précédé. Le terme de Oi! viendrait de « Hey you! », prononcé avec l'accent cockney. Un des groupes phares de la Oi!, Sham 69, traîne dans sa crew, la Sham army, de nombreux skinheads. Les musiciens du groupe s'affirment politiquement de gauche et participent aux concerts antiracistes des Rock against Racism. Pourtant, le fait qu'il diffuse en ouverture de ses concerts l’hymne Land of Hope and Glory et surtout la composition de sa Sham army lui donnent l'image d'un groupe marqué à droite. D'autre part, une bonne partie du public du groupe, à l'instar des skinheads de la Sham army, se rapprochent ouvertement du parti nationaliste National Front, ce qui va inciter les musiciens à dissoudre le groupe.

Aux Sham 69 succèdent des groupes comme Cockney Rejects, Angelics Upstarts ou UK Subs. Ces groupes de Oi! s'affirment tous de gauche, mais, comme Sham 69, entretiennent aussi une image patriotique, ce qui leur amène une large public de skinheads et de supporteurs de clubs de football. Musiciens de gauche et public majoritairement nationaliste vont former un cocktail explosif, qui s'exprime dans les concerts, les tribunes des stades et dans la rue.

Contexte politique et social

Les événements de Southall

En juillet 1981, un concert de musique Oï! est donné dans un pub de l'ouest de Londres, dans le quartier de Southall, habité en majorité par des Pakistanais. Le concert dégénère en affrontements physiques entre skinheads et Pakistanais. Ces incidents vont attirer l'attention des médias sur les skinheads. À l'origine, les skinheads écoutaient du reggae et du ska, en côtoyant des populations d'origine antillaise, africaine ou asiatique. Ils ont ensuite évolué avec les groupes punks. Mais l'évolution de la société les amène peu à peu à s'orienter vers des positions politiques d'abord patriotiques, puis nationalistes. De plus, les événements de Southall ont défini leur identité aux yeux des médias : alors qu'une compilation Oï! fait son entrée dans le Top 50 anglais, les majors résilient les contrats et annulent les festivals programmés à Manchester et à Bradford. Les conséquences sont immédiates : la Oï! bascule, contrainte et forcée, dans la dissidence.

Autonomisation et émergence

Le groupe Skrewdriver

Sautant sur l'occasion, Joe Pearse, le responsable de la branche jeune du National Front, se rapproche alors d’un musicien Oi! charismatique, leader du groupe Skrewdriver: Ian Stuart Donaldson. Le groupe est né en 1976, au sein de la mouvance punk, mais, dès 1978, il s'est réorienté vers un engagement politique nationaliste. Le petit parti avait précédemment déjà tenté l'expérience, dans la ville de Leeds, de regrouper les nationalistes du courant punk, en lançant un mouvement musical nommé RAC, Rock against communism, en réaction aux concerts de « Rock against racism », organisés par les organisations de la gauche radicale.

La rencontre entre les deux hommes donne l'opportunité de relancer le RAC et de radicaliser une partie de la mouvance skinhead. Ensemble ils fondent le White Noise Club, une structure de promotion de concerts, en même temps qu'un label de production3. Sous l'égide du National Front seront alors organisés deux fois par année des festivals de RAC dans une ferme du Suffolk, rassemblant à chaque fois plus d'un millier de skinheads.

Naissance de Blood & Honour

En 1987, Ian Stuart rompt avec le National Front et crée Blood and honour, avec l'aide de Nicky Crane. La nouvelle organisation sera à la fois une revue, une structure fédérative de niveau international, un distributeur de merchandising, de disques et de matériel politique. En réaction à la création de Blood & Honour, les skinheads de gauche constitueront les SHARPS (Skinheads against racial prejudice).

Allemagne

En Allemagne, la dénomination RAC est peu utilisée. On lui préfère de loin celle de Rechtsrock.

Le premier groupe de rock nationaliste allemand est Ragnaröck, formé par de jeunes militants du NPD. Il sera actif de 1977 à 1983 et joue un rôle de pionnier. En revanche, il n'a pas de rapport direct avec le développement du mouvement skinhead.

Les années 1980

Le mouvement Skinhead va rapidement influencer la jeunesse allemande, et ce dès le début des années 1980. Les premiers groupes de musique skin, comme Herbärds et Die Alliierten, sont alors soit orientés à gauche, soit apolitiques. Mais, parmi eux, quelques groupes vont s'affirmer nationalistes, comme Kraft durch Froide (KdF). D'autres groupes, comme Saccara, fondé en 1986, sont à leurs débuts totalement apolitiques et se politisent peu à peu.

Mais ce qui marque le vrai lancement du Rechtsrock est la sortie de l'album Der nette Mann du groupe de métal Böhse Onkelz. L'album est interdit en 1986, pour « apologie du national-socialisme », alors que son contenu est plutôt apolitique, avec une légère tendance patriotique. Le fait qu'un groupe de métal, apolitique et distribué par une grande maison de production se fasse censurer va paradoxalement donner une impulsion aux petits groupes tenus en marge.

Le petit label Rock-O-Rama va jouer alors un rôle clé. La petite maison de distribution, fondée en 1980, s'est spécialisée dans la production des groupes punks, en général orientés à gauche. La condamnation des Böhse Onkelz est le signal d'une « ouverture à droite ». Rock-O-Rama va prendre en charge tous les groupes skinheads, des apolitiques aux plus politisés. Il produit tous les groupes pionniers du RAC allemand, comme Störkraft, Endstufe, Vortex ou Body Checks. Il atteint ensuite le sommet de la réussite en devenant le producteur de Screwdriver.

Certains concerts rassemblent déjà près d'un millier de skinheads dans la banlieue de Munich.

Rock-O-Rama cessera ses activités en 1993, après avoir produit 173 titres.

Les années 1990 : la deuxième vague

La réunification de l'Allemagne donne une nouvelle impulsion au Rechtstock. En effet, les « punks » et les autres jeunes rebelles d'Allemagne de l'Est, même quand ils sont peu politisés, sont marqués par un fort anticommunisme, et vont se montrer très réceptifs à la mode des jeunes rebelles blancs de l'Ouest. L'un des plus célèbres groupes de cette nouvelle vague est la formation berlinoise Landser, fondée en 1991. Landser, alliant humour et positions politiques radicales, démontrant aussi une capacité à se professionnaler sur le plan musical, va susciter l'émergence d'une nouvelle vague de groupes de RAC en Allemagne. Ciblés par les organes de police politique, les musiciens de Landser seront plusieurs fois poursuivis en justice. Le chanteur Michael Regener sera même condamné à trois ans de prison en 2003.

Au milieu des années 1990, le label Funny Sounds, qui a pris la place laissée vide par Rock-O-Rama, règne en maître sur le marché. Mais lorsque son propriétaire, Torsten Lemmer, annonce dissoudre l'entreprise et « rompre avec l'extrême droite », naît rapidement une nuée de petits labels indépendants.

France

Les débuts

En France, comme en Angleterre, le RAC va peu à peu émerger de la rencontre entre une nébuleuse de groupes Oï! plus ou moins éphémères et au look encore incertain (crête ou crâne rasé), et les clubs de supporteurs de football, comme le Kop de Boulogne. L'un des groupes précurseurs français est le groupe Oï! Komintern Sect, fondé en 1981 à Orléans, qui, comme son nom le laisse entendre, cultive l’ambiguïté. Le groupe crée son propre label de production, Chaos productions. Le ton est à la violence et la provocation avec un humour pas toujours bien compris. Le groupe disparaîtra en 1987, après avoir produit trois albums. Entre-temps, il se sera produit avec les premiers groupes de RAC français : avec Evil Skins en 1985, avec Snix, Brutal Combat et Skinkorps en 1986.

Les premiers groupes français à adopter le style vestimentaire et musical skinhead sont R.A.S. (1982-1983) et Swingos Porkies (1979-1983). Ces groupes ne sont toutefois pas caractérisés par une ligne politique claire. R.A.S. joue même à la Fête de l'Huma en 1983. En revanche, les pionniers du RAC Snix (Lille, 1982), Bunker 84 (Méru, 1984-1989) et L'Infanterie sauvage (Essonne, 1981-1985) ne laissent plus de place à l’ambiguïté quant à leurs orientations politiques.

La radicalisation

Les groupes qui émergent dans la deuxième moitié des années 1980 sont tous clairement politisés. Issus des banlieues, ils jouent et enregistrent pour un public. Mais les représentants de la droite institutionnelle, ainsi que ceux qui aspirent à le devenir se montrent incapables de tirer parti de ce qui est en fait une réaction culturelle. Il ne reste donc aux groupes qu'une solution : se tourner vers les mouvements politiques les plus radicaux, comme le Parti nationaliste français et européen. Les groupes de cette génération les plus connus sont Tolbiac's Toads, Evil Skins, Kontingent 88, Légion 88, Brutal Combat et Nouvelle Croisade.

C'est à cette époque qu'une tentative de structuration du courant sub-culturel a lieu. Serge Ayoub est un jeune leader actif du milieu skinhead depuis le début des années 1980 avec sa propre bande, le Klan. Il décide de structurer le courant à partir d'un mouvement qu'il crée spécialement en 1987 : les Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Les JNR et les skinheads en général sont alors projetés sur le devant de la scène médiatique en France. Les JNR sont même un moment intégrés en tant que structure autonome au sein du mouvement nationaliste-révolutionnaire Troisième voie, qui espère toucher ainsi une population avec laquelle il a peu de contacts, en se servant de la musique. On voit alors les JNR alignés sur quatre colonnes participer au traditionnels défilé de Jeanne d'Arc. Mais les mouvements politiques se méfient de ces groupes de jeunes, qu'ils considèrent comme à la fois trop indisciplinés et comme trop médiatisés. Ainsi, le Front national, après les avoir tout de même testés sans succès pour son service de sécurité, gardera toujours ses distances avec les skinheads.

Labels

Le premier label de RAC français est Rebelles européens, fondé en 1986 par Gaël Bodilis, par ailleurs ex-manager du groupe Brutal Combat, alors produit par Rock-O-Rama. La structure produit alors la quasi totalité des groupes français, plusieurs groupes italiens, comme Verde bianco rosso, et même des groupes anglais comme No Remorse5. C'est aussi Rebelles européens qui va organiser le tout premier concert de RAC en France, prévu le 28 mai 1988 à Brest. Des skinheads arrivent de toute la France, et même d'Italie, de Grande Bretagne, de Belgique et d'Allemagne. Mais c'est un échec, car le concert est annulé au dernier moment par la préfecture. Toutefois, Bodilis ne laisse pas tomber. Il éditera quarante-cinq singles, trente LP, dont des compilations comme Debout!, et cinq CD avant son retrait en 1994.

Parmi les labels actuels on peut citer Street Fighting Records et Martel en tête.

La « maturité »

La chute du mur de Berlin et l'effondrement du régime soviétique oblige le courant RAC à se repositionner. Les skinheads français, issus des banlieues, prennent conscience que le problème principal n'est plus idéologique mais ethnique. Certains vont même tenter de renommer le RAC en « Rock anti Cailleras ». De manière générale, un changement qualitatif, aussi bien aux niveaux musical et technique qu'au niveau textuel se remarque, particulièrement à partir de la fin des années 1990. Les principaux groupes qui incarnent cette « maturité » du RAC français sont Frakass (fondé en 1986 mais dont la longévité atteindra 2015), Lemovice (fondé en 1999), Hold Fast (issu de Haïs et fiers, créé en 2005).

Le Rock anticommuniste français poursuivra son existence. Toutefois, à partir du milieu des années 1990, il est concurrencé, au sein de la jeunesse de Droite, par la naissance et le développement d'un nouveau courant, le le RIF, ou Rock identitaire français.

Italie

La Musica alternativa di Destra

En Italie, c'est au début des années 1970 que les premiers groupes de musique de droite éclosent. Le Fronte della Gioventù, la branche jeunesse du Mouvement social italien donne de plus en plus d'importance au travail culturel . Chaque été, à partir de 1977, le FdG va organiser des Campi Hobbit : durant trois jours, des milliers de jeunes se rassemblent pour assister à des débats politiques, des forums culturels et des concerts de musique. À cette époque, le facteur militant l'emporte sur l'aspect musical : le style est simple, plutôt ballade et folk, avec des paroles très politisées. C'est ce que l'on va appeler la Musica alternativa di Destra. Les premiers groupes à se former sont la Compagnia dell'Anello et Amici del Vento.

Janus

Durant l'été 1976 se forme à Rome le premier groupe de rock de droite : Janus. Au milieu des groupes folk, il fait figure d'exception. D'abord hard-rock brut, il intègre bientôt un flûtiste et un claviériste, et s'oriente vers le style du rock psychédélique. Son succès est immédiat. Il produit 3 singles et un album.

Mais l'histoire du groupe devient tragique. Le 7 janvier 1978, Stefano Recchioni, le guitariste du groupe, est abattu à l'arme automatique par un commando communiste devant le siège du Mouvement social italien d'Acca Larentia.

En septembre 1980, les stocks du deuxième 45 tours du groupe, Pescatore di Sogni, sont détruits dans un attentat à la bombe à la librairie Europa de Rome. Dans les mois qui suivent, les tensions avec les adversaires politiques montent encore, doublées par une vague de répression de l'Etat, prenant prétexte de l'attentat de Bologne. Les musiciens politisés se retrouvent contraints au silence, et se tournent vers les morceaux instrumentaux.

Le groupe Janus se sépare en 1981.

La naissance du RAC italien

Il faut attendre le milieu des années 1980 pour que naisse en Italie une scène musicale skin ouvertement nationaliste. Le premier groupe à émerger est Plastic Surgery, qui disparaît en 1987. La succession est reprise par Peggior Amico, Intolleranza, proche des thèses du mouvement national-révolutionnaire Terza Posizione, Verde bianco rosso, plus modéré, ou Klasse Kriminale, nettement moins politique.

L'essor des années 1990

Ces groupes disparaissent ou s'effacent entre 1989 et 1990. Mais, en revanche, les skinheads italiens, de plus en plus nombreux, s'organisent et, au début des années 1990, créent des structures comme le Veneto Front Skinheads (Vérone) et le Perimetro (Rome), ainsi que plusieurs labels de production. Ces structures organisent des concerts, qui permettent aux nouveaux groupes de se produire, et invitent aussi des groupes d'autres pays européens. Pourtant, la loi Mancino « contre la discrimination raciale, ethnique ou religieuse », adoptée en juin 1993, fait disparaître de nombreux groupes radicaux.

Vers le rock identitaire

À partir de 1997, de nouvelles tendances musicales vont concurrencer le RAC italien sur son terrain de prédilection. La naissance du mouvement Casapound en 2003 va d'emblée propulser les groupes qui lui sont proches en avant. La dynamique du jeune mouvement va attirer une nouvelle génération de jeunes de droite. Les groupes Skinheads vont alors peu à peu passer au deuxième plan, devant les groupes de rock identitaire, comme Zetazeroalfa, Bronson ou Skoll.

Principaux groupes

Allemagne

  • Ragnaröck (1977-1983)
  • Endstufe (*1981)
  • Vortex
  • Body Checks
  • Saccara (1986, devenu en 1995 Stahlgewitter, actif jusqu'en 2013; en parallèle, le chanteur Daniel Giese, dit « Gigi », crée aussi en 2004 la formation Gigi und die Braunen Stadtmusikanten)[1].
  • Noie Werte (1987-2010)
  • Landser (1991, devenu en 2003 Die Lunikoff Verschwörung)
  • Wolfsrudel
  • Absurd (*1992)
  • Sturmwehr (1993- actif)
  • Faustrecht (1994/1995-2002)
  • Die Liebenfels Kapelle
  • Oidoxie (*1995)
  • Kraftschlag
  • Sleipnir (1998-actif)
  • Hassgesang (2000-actif)
  • Radikahl
  • Störkraft
  • Weiße Wölfe
  • Heiliger Krieg
  • Überzeugungstäter
  • Übermensch

Belgique

  • Les Vilains (1997-2010)

Brésil

  • Locomotiva (1987-1992, reformé brièvement en 2007)
  • Stuka
  • Brigada NS
  • Zurzir

Danemark

  • Daneskjold

Espagne

  • Decibelios (1980-1990)
  • Batallón de Castigo (*1991)
  • División 250 (1991-2000)
  • Primera linea (1995)
  • Patria (1995)
  • Brigada Totenkopf (actif)

Finlande

  • Mistreat (1988-2005)

France

  • Evil Skins
  • Légion 88
  • Kontingent 88
  • Nouvelle croisade
  • Bunker 84
  • Brutal combat
  • Frakass
  • Lemovice
  • Hold Fast
  • Wolfsangel

Grande Bretagne

  • Skrewdriver (1976-1993)
  • The 4 Skins (1979-1984, reformation 2007-2008)
  • Combat 84 (1981-1989, brièvement reformé en 2000)
  • Skullhead (1984–1994 et 2001–2002)
  • No Remorse (1986-2006)
  • Brutal Attack
  • Squadron
  • Sudden Impact
  • Ovaltinees
  • English Rose
  • Lionheart
  • No Remorse
  • Razors Edge (*1990)
  • Celtic Warrior (ex Violent Storm)
  • Battlezone

Grèce

  • Iron Youth (1996-?)

Italie

  • Plastic Surgery (1981-1986)
  • Klasse Kriminale (1985-actif)[2]
  • Peggior Amico (1986-1997)
  • Intolleranza (1987-1995)
  • Verde bianco rosso (1986-1992)
  • Gesta Bellica (1991-2011)
  • Block 11 (1992-2009)
  • A.D.L. 122 (1993-2007)
  • Corona Ferrea (1993-1998)
  • Centuria (1995-?)
  • Fronte 82 (1996-2002)
  • Legittima Offesa (1998-actif)
  • Bullets (2002-actif)
  • Katastrof
  • Bayonet Assault

Norvège

  • Norhat
  • Norske Legion

Pays-Bas

  • Brigade M

Pologne

  • Honor
  • Konkwista 88 (1995)

Portugal

  • Guarda de ferro (1987-1992)
  • LusitanOi!

Russie

  • Kolovrat (*1994)

Slovaquie

  • Atria

Suède

  • Ultima Thule (1984-2012)
  • Dirlewanger (1986-?)
  • Saga
  • Midgards Söner (1993-1999)
  • Nothung (2004-?)
  • Pittbullfarm (1995)

Suisse

  • Indiziert (2001-2011)
  • Amok (*2004)
  • Sturmtruppen


Tchéquie

  • Orlík (1988-1991)
  • Buldok
  • Thodthverdthur

Ukraine

  • Lut'
  • Whites Load


Uruguay

USA

  • Angry Aryans (1994-2006)
  • Bound For Glory
  • Bully Boys
  • Centurion
  • Children Of the Reich
  • Code 13
  • Elite Terror
  • Extreme Hatred
  • Final War
  • Intimidation One
  • Jew Slaughter
  • Kick to Kill
  • Max Resist
  • New Minority
  • No Alibi
  • Nordic Thunder (1991-1994)
  • People Haters
  • Platoon 14
  • Prussian Blue (2003-2009)
  • Oi Boys!
  • Youngland

Bibliographie

  • Alexandre Affelan, Skinheads - Les maudits du rock'n'roll, Ad Gloriam éd., vol. 1, 2023, 192 p.
  • Alexandre Affelan, Skinheads - Les maudits du rock'n'roll, Ad Gloriam éd., vol. 2, 2023, 192 p.
  • Paul-Louis Beaujour, Ian Stuart - La voix du rock anticommuniste, Déterna, Collection Documents pour l'Histoire, 2020, 294 p.
  • Thierry Bouzard, Les musiques skins, Paris, Éditions Diffusia, coll. « Les ABC de la musique », 2018, 75 p.


En ligne

  • R.A.C. Encyclopedia : [1]

Articles connexes

Notes et références

  1. En 2001, Saccara se réunit pour un album anniversaire, Weltvergifter.
  2. Le groupe est dès l'origine peu politisé mais très apprécié dans le milieu du RAC dans les années 1980 et début 1990. Il est d'ailleurs produit par Rebelles européens. A partir de l'été 1992, le groupe prend nettement ses distances avec la mouvance nationaliste