Ethnopluralisme

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L'ethnopluralisme ou ethnodifférencialisme est la reconnaissance de la diversité ethnique de l'espèce humaine, de la nécessite biologique et culturelle de préserver des groupes ethniques différents en accordant à chacun d'entre eux sa valeur propre et spécifique.

L'alternative au multiculturalisme

Fondé sur un point de vue anti-totalitaire, anti-universaliste et nominaliste, l'ethnopluralisme s'oppose à l'indifférenciation de la civilisation occidentale. Il suppose, à l'inverse de toute tradition monothéiste, que n'existe aucun critère de comparaison universel entre les cultures et les substrats anthropologiques des populations, que l'assimilation et l'acculturation à un modèle ethno-culturel homogène et unique constituent des facteurs d'ethnocide nuisibles aux groupes visés comme à l'espèce entière. Par suite, l'ethnopluralisme est la réponse au racisme de supériorité comme au racisme d'assimilation. Il est la meilleure riposte au projet de nivellement mondialiste que véhicule la société marchande[1].

La dérive pernicieuse d'un concept

Le terme d'ethnopluralisme est employé pour la première fois par le sociologue et théoricien néo-nationaliste allemand Henning Eichberg en 1973.

A partir de la fin des années 1980, la notion d'ethnopluralisme a connu une dérive au sein d'une partie de la Nouvelle droite, notamment chez nombre de ses intellectuels parisiens. Certains d'entre eux ont brouillé les cartes du discours “inégalitaire” qu’ils prétendaient incarner.

L’”ethnopluralisme” était de plus en plus entendu (et l’est toujours) par ces intellectuels comme l’utopique cohabitation “communautariste” d’ethnies venues du monde entier en Europe. Ce qui aboutit inévitablement à ce que H.S. Chamberlain appelait le chaos ethnique, projet dissolvant situé en plein cœur de la thématique de l’ égalitarisme. La seule définition acceptable de l’”ethnopluralisme” eût été celle du “chacun chez soi”, et encore, cette vision fait l’impasse sur l’idée de hiérarchie qualitative entre les peuples qui, qu’on le veuille ou non, est omniprésente dans la conception-du-monde dite “fasciste”. De même, l’idée d’Empire défendue par les intellectuels précités (semblable à celle de l’imperium romanum christianisé) renvoie à un amalgame de peuplades hétérogènes sans liens ethniques, à l’exact opposé de l’idée impériale européenne que défendaient Giorgio Locchi et Guillaume Faye : : un rassemblement de peuples apparentés par les liens du sang, de l’histoire et de la culture, unis par une auctoritas supérieure en un destin commun. Les fascismes, dans leur idée d’homogénéité ethnique ne faisaient qu’appliquer le concept rationnel de philia d’Aristote : parenté ethno-culturelle comme fondement de la Cité.

Toutes ces confusions faites par les intellectuels de la mouvance franco-italienne “ND” étaient jugées par Giorgio Locchi, avant même que cette dérive ne s’aggrave comme aujourd’hui, comme le pathétique effort de gens affectivement et romantiquement tentés et marqués par certains aspects du “fascisme”, pour récupérer les concepts centraux de l’Égalitarisme, pourtant incompatibles ; et ce, dans un but – d’ailleurs manqué – de bienséance politique et sociale. Cette dérive, prévue par Giorgio Locchi, donne aujourd’hui toute sa mesure puisque les intellectuels italiens et français précités se sont constitués objectivement en opposition interne et factice au Système, alignés sur les positions “antimondialistes” simulées de la gauche, muets sur la colonisation migratoire et l’emprise de l’Islam (ou parfois même sournoisement favorables), bref récupérés tout en étant toujours exclus[2].

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Robert Steuckers et Pierre Freson, Petit lexique du partisan européen, Eurograf, Esneux, 1985 (rééd. Ars, Nantes, 1989), 108 p.
  2. voir : Guillaume Faye, Réflexions archéofuturistes inspirées par la pensée de Giorgio Locchi, [1].