Biologie

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Ensemble des sciences de la vie et de ses mécanismes micro-cellulaires de transmission de l'information et d'évolution, la biologie est venue contredire beaucoup d'axiomes de la conception-du-monde égalitaire.

La biologie a corroboré l'idée intuitive que les cosmogonies indo-européennes se faisaient de la vie (vitalisme tragique, infirmant dans chaque cas les conceptions issues du judéo-christianisme). La vie est conflictuelle, puisque la sélection, inter et intraspécifique y fonde le devenir des espèces comme la destinée des potentiels génétiques; la vie est hiérarchisante, complexifiante, néguentropique à l'inverse de la convergence entropique - retour au chaos - qui caractérise la matière inanimée toujours en déperdition d'énergie : c'est une infirmation de la téléonomie judéo-chrétienne. La vie est évolutive selon un schéma non-linéaire, gaspilleuse ; ses phénomènes sont marqués par l'aléatoire, le schéma défi/réponse, la polarité hérédité/mutation qui correspond au couple tradition/innovation, c'est-à-dire conservation sélective d'informations/tentative risquée d'introduire de nouvelles informations. Bref, la vision d'une nature aléatoire, non-rationnelle, risquée, évolutive et d'un temps sphérique (sphère en expansion), et non pas linéaire-segmentaire, corrobore la conception traditionnelle indo-européenne du devenir.

En outre, la biologie peut maintenant être associée à la sociologie et à l'histoire, comme aux sciences politiques et économiques, ce que refusent toujours les idéologies dominantes, très mécaniscistes : en effet, le développement des cultures comme le fonctionnement des sociétés ou le déroulement de l'histoire suivent des processus métabiologiques (cf. organique et culture). c'est pourquoi nous entendons intégrer la biologie, en adoptant une perception globalisante (holiste) du fait humain, dans l'analyse sociale et politique (biopolitique). Par exemple, la société marchande peut, entre autres, être dénoncée comme une pathologie de la domestication biologique, et la civilisation occidentale comme une pathologie de l'homogénéisation biologique de l'humanité, ou encore la divergence culturelle peut être décrite comme un impératif biologique (un fait bio-culturel). Notre volonté d'inclure la dimension biologique dans notre analyse des phénomènes et notre vue-du-monde s'accompagne évidemment d'un clair refus de tout réductionnisme biologique.