Philia

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Concept aristotélicien signifiant l' « amitié », la connivence ethno-culturelle entre les membres d'une même Cité.

Pour Aristote, la démocratie n'est possible qu'au sein d'un ensemble ethnique homogène et les despotes ont toujours cherché à régner sur des sociétés éclatées.

Une société multiethnique est donc nécessairement anti-démocratique et chaotique, car il lui manque cette philia, cette fraternité charnelle profonde entre les citoyens. Les despotes et les tyrans ont intérêt à diviser pour régner, ils veulent donc profiter d'une Cité partagée entre ethnies rivales. Aussi poserons-nous que la condition de la souveraineté du peuple est l'unité du peuple. Le chaos ethnique empêche toute philia d'émerger. La citoyenneté se fonde sur la proximité et non, comme l'imagine la doctrine intégrationniste et abstraite de la République française, sur le fait d'être un « homme », un résident et un consommateur. Le civisme comme la sécurité publique, l'harmonie sociale, la solidarité, ne peuvent reposer uniquement sur l'éducation ou la persuasion, mais surtout sur l'unanimité culturelle et le partage des mêmes valeurs, modes de vie et comportements innés[1]..

Bibliographie

  • Yvan Blot, L'héritage d' Athena, Presses bretonnes.

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 240.