Démocratie

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Système politique dans lequel le peuple est le souverain et gouverne par ses représentants élus.

Origines

Étymologiquement, en grec, la démocratie, apparue à Athènes, est le « pouvoir des dèmes », ces derniers étant des circonscriptions administratives dans lesquelles seuls les membres du « démos » (ensemble des citoyens libres) sont électeurs et éligibles, à l’exclusion des « métèques » (métoïkoï, étrangers). La démocratie s'oppose à toutes les formes diverses de tyrannie ou d'oligocratie ( « pouvoir d'une minorité »). Originellement, la démocratie est constitutive des traditions européennes (hellénique, germanique, scandinave, celtique), les systèmes politiques orientaux étant dominés par le despotisme.

Démocratie et démocratisme

Réapparue avec la philosophie des Lumières au XVIIIème siècle, la démocratie a été largement dévoyée non seulement dans les « démocraties populaires » du communisme (servant de paravent à la tyrannie), mais également dans les démocraties occidentales actuelles, qui constituent un des universaux du droit international. Le démocratisme est aujourd'hui devenu un dogme mondial, mais ne recouvre qu'une démocratie simulée où l'intérêt du peuple est absent. Les démocraties occidentales sont en fait des oligocraties.

L'emphase démocratique contemporaine dissimule une négation absolue de la tradition démocratique helléno-germanique. Quelles sont les principales critiques qu'il faut formuler contre les démocraties occidentales et principalement la démocratie française?

Tout d'abord, elles se sont transformées en ploutocraties (« pouvoir des riches »), dans lesquelles l'accès au pouvoir et son exercice sont conditionnées par l'argent. Deuxièmement, elles sont dominées par une classe politique instituée en caste carriériste largement corrompue. Troisièmement, le véritable pouvoir n'est plus entièrement exercé par les soi-disant représentants du peuple, mais par des technocraties incontrôlées (au niveau national et européen) et des décideurs financiers et économiques, des groupes de pression ou des syndicats corporatistes et minoritaires. Le peuple n'est absolument plus maître de son destin et un totalitarisme déguisé s'est instauré: sous le paravent de la pluralité, la droite et la gauche parlementaires forment quasiment en réalité un parti unique, un « arc constitutionnel » officiel, dans lequel seuls les programmes politiquement corrects sont admis. C'est-à-dire les programmes qui vont dans le sens des intérêts de l'oligocratie et de l'idéologie dominante.

Le démocratisme est d'autant plus virulent que la démocratie réelle est évacuée par le système. Ce dernier refuse en fait la véritable démocratie dès lors que le peuple exprime ou risquerait d'exprimer des opinions dites dangereuses ou "moralement" condamnables. Le démocratisme viole donc ouvertement les principes démocratiques et accuse les véritables démocrates de "populisme", terme qui se veut péjoratif. Le refus de tout référendum sur la peine de mort ou l'immigration; les incessantes attaques contre la démocratie semi-directe suisse, parce que les naturalisations, dans certains cantons, y sont soumises aux voix du peuple; la diabolisation et l'exclusion parfaitement illégale de l'Autriche de l'Union européenne suite à la participation au pouvoir du FPÖ de Jörg Haider, parti démocratiquement mandaté mais réputé d' « extrême droite »; la présomption d'illégalité prononcée par le système - et ce, dans toute l'Europe - contre les partis « nationalistes » pourtant légalement et démocratiquement représentés; l'indifférence des gouvernants devant les flux migratoires condamnés par la population autochtone; le mépris envers les demandes « sécuritaires » des classes modestes; tout cela nous indique que l'idéologie dominante est démocratiste mais non pas démocratique. On admet la démocratie dans le discours, mais pas dans les faites. La démocratie n'est acceptable(dans le défunt communisme, comme dans le démocratisme occidental) que si elle est un simulacre.

En Europe occidentale, la meilleure illustration d'absence de démocratie, c'est que le pouvoir favorise objectivement la colonisation par les populations d'outre-mer et par l'islam, alors que la majorité des peuples autochtones le refuse et n'est jamais consultée sur la question. La destruction du peuple, son ethnocide, sont programmés par la pseudo-démocratie actuelle. Elle est donc une anti-démocratie absolue puisqu'elle détruit ce qu'elle devrait conserver. Et d'ailleurs, c'est toujours sur ces questions secondaires, insignifiantes, que le peuple ou ses représentants sont consultés - par exemple le Pacs, les quotas féminins dans les partis, les 35 heures, le quinquennat, etc. Les vraies décisions se prennent ailleurs. Le Conseil constitutionnel français est l'emblème même d'une institution anti-démocratique: un aréopage de « personnalités » nommées et non pas élues censure les lois votées par les représentants du peuple, au nom de principes faussement constitutionnels, mais en réalité purement idéologiques.

Pour une vraie démocratie: la démocratie organique

Faut-il donc être anti-démocratique? Il s’agirait plutôt de revenir aux sources européennes d'une démocratie organique. Celle-ci, dans la lignée de la philosophie politique de l’Athènes antique, n'est d'abord possible qu'au sein d'un peuple ethniquement homogène.

La notion de « vote des étrangers » est la négation même des idées de nation et de démocratie. Il ne peut y avoir participation de tous au pouvoir, donc aux décisions publiques qui concernent chacun, qu'au sein d'un ensemble humain qui possède les mêmes valeurs, la même mémoire, la même culture. Une société multiraciale, multiconfessionnelle, ne peut en aucun cas être démocratique, puisqu'il n'existe pas de référent commun. Elle débouche sur l'oppression endémique et la société de castes.

D'autre part, la démocratie organique doit inclure en son sein le principe aristocratique, c'est-à-dire la « sélection des meilleurs comme dirigeants ».

La démocratie organique suppose donc la méritocratie, et non la ploutocratie comme aujourd'hui. En troisième lieu, il faut comprendre que la forme du régime politique n'est pas d'une importance absolue. L'opposition entre monarchie héréditaire et république ne recouvre qu'une question de mots. Il est certain que l'existence d'un roi héréditaire, d'une famille royale, apporte une sorte de garantie de continuité et de lignage, de protection tutélaire, de perspective spirituelle la volonté du peuple. mais de cette question, seule l'histoire en décide et il n'est pas toujours nécessaire de posséder une "famille régnante" pour assurer la continuité spirituelle et historique d'un peuple.

La démocratie organique n'est nullement égalitaire. Elle a besoin de chefs. Mais ces derniers sont au service du peuple et non point d'eux-mêmes. Dans les traditions orientales, qui nous polluent aujourd’hui, les chefs, les élites dirigeantes sont à leur propre service, celle de leur vanité et de leurs prébendes. Dans la véritable tradition européenne, le chef, le roi, l’empereur, les élites sont désintéressés, ils sont au service de leur peuple dont ils ne constituent qu'un des organes, comme le cerveau fait partie du corps. D'où d'ailleurs le concept d' « organique ».

Enfin, la démocratie organique ne doit pas seulement prendre en considération les intérêts immédiats de la « population », mais le destin historique du peuple, en tenant compte de sa mémoire et des situations des générations futures, en incluant les impératifs de souveraineté et d'indépendance durables, ainsi que la pérennité de l'identité collective, biologique et culturelle.

Pour résumer, nous dirons que la démocratie organique est fondée sur les notions suivantes, apparemment contradictoires, mais en fait complémentaires: principe d'homogénéité ethnique, principe de précession de la volonté populaire, principe sélectif aristocratique et méritocratique, principe de destin historique.

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