Populisme
Position qui défend les intérêts du peuple avant ceux de la classe politique et qui prône la démocratie directe.
Sommaire
Populisme et démocratie
Ce terme actuellement péjoratif doit être retourné en une acception positive. L'aversion pour le populisme traduit en réalité une détestation dissimulée pour l'authentique démocratie. L'anti-populisme, comme son corollaire l'anti-démagogie, est une ruse sémantique de politiciens et d'intellectuels bourgeois pour enrayer la volonté du peuple, notamment des couches sociales modestes, réputées dangereuses, pace que naturellement nationalistes.
La bourgeoisie cosmopolite au pouvoir, de gauche comme de droite, combat le « populisme » pace qu'elle rejette toute démocratie directe et que sa conviction est que « le peuple est politiquement incorrect ». On sait très bien que sur des sujets comme l'immigration, la peine de mort, la discipline scolaire, la politique pénale et fiscale et tant d'autres, les souhaits profonds du peuple (s'il s'exprimait par référendum) ne correspondraient nullement, malgré le flux incessant de la propagande médiatique, aux chois des gouvernants. Il est donc logique que ceux qui ont confisqué à leur profit la notion de volonté du peuple tentent d'assimiler le populisme au despotisme.
De là le soupçon porté sur la démocratie cantonale suisse, ou les sanctions illégales portées par l'UE contre l'Autriche (quand le FPÖ, réputé « populiste », participait ä la coalition gouvernementale). En réalité, le populisme est le véritable visage de la démocratie - au sens grec du terme - et l'anti-populisme l'aveu que les élites actuelles sont fondamentalement antidémocrates.
L'anti-populisme marque le triomphe final de la classe politico-médiatique, pseudo-humaniste, protégée, privilégiée, sécurisée, qui a confisqué à son profit les traditions démocratiques.
Depuis quelques temps, le vocable « peuple » a d'ailleurs mauvaise presse. On lui préfère, particulièrement en France, celui, assez flou et détourné de sons sens originel, de « république ». Pour la classe intello-médiatique, « peuple » signifie « petits Blancs » obsédés par leurs « fantasmes sécuritaires », donc quelque chose de méprisable; une catégorie qui doit payer ses imports, renoncer à tout privilège et surtout se taire. C'est pourquoi les naturalisations massives, le droit du sol et le vite des étrangers sont là pour « changer le peuple ».
L'idéologie hégémonique mène un triple combat, dans toute l'Europe:
1) rendre « correct » le peuple européen de souche et, si possible, le restreindre numériquement;
2) remettre les clés du vrai pouvoir entre les mains de la fonction marchande internationale;
3) assurer aux classes politiques des prébendes financières. C'est la forme moderne et soft de l'oppression.
Une telle situation est évidemment fragile : les politiciens antipopulistes et anti-racistes se doutent-ils, qu'une fois dépassé un certain seuil numérique, leurs protégés musulmans et allogènes naturalisés, bref le « nouveau peuple », les feront passer par le vide-ordures de l'histoire ?[1].
Bibliographie
- Bernard Plouvier, Le Populisme ou la véritable démocratie, Paris, Synthèse, 2017, 292 p.
- Anaïs Voy-Gillis, L’Union européenne à l’épreuve des nationalismes, coll. Lignes de repères, Éditions du Rocher, Monaco, 2020.
Articles connexes
Liens externes
- Émission Cette année-là sur TV Libertés « 36 nuances de populisme : quel populiste êtes-vous ? » en janvier 2023 : [1]
Notes et références
- ↑ Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, 302 p., p. 234-245.