Élite

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Elite, élitisme

L'élite est la catégorie sociale dirigeante, « choisie » et « élue », selon l'étymologie du mot. L'élitisme désigne toute doctrine qui prône la sélection des meilleurs, non par leur naissance, mais par leurs capacités objectives.

Très proche de la notion d' « aristocratie », celle d'élite est, elle aussi, tombée en dégénérescence dans la société actuelle. Les élites n'ont plus de qualités aristocratiques, c'est-à-dire qu'elles ne regroupent plus les « meilleurs », et les aristocraties traditionnelles ne participent plus à l'élite au vrai sens du mot (sauf exceptions notables) puisqu'elles ont été depuis longtemps neutralisées.

Les élites contemporaines sont « recrutées » selon des critères qui n'ont plus rien à voir avec ceux de l'excellence ou du caractère. Ces critères sont le népotisme, la recommandation (les réseaux et le « piston »), l'appartenance à un lobby, une coterie, une mafia, un clan sociologique ou ethnique; ou bien la capacité de s'enrichir (make money). Les élites de la société contemporaine ne sont plus sélectionnées, mais recrutées selon des principes corporatistes ou marchands.

Le recrutement ne fonctionne plus selon des critères de compétition ou d'excellence. La circulation des élites est bloquées. Deux phénomènes y contribuent: d'une part, l'égalitarisme et l'indiscipline de l'éducation qui ne permettent plus aux meilleurs éléments du peuple de progresser, noyés sous l'illusion de la « promotion de tous » (et qui débouche sur la stagnation des classes défavorisées); et, d'autre part, l'aversion officielle de l'idéologie dominante pour l'« élitisme », pour la méritocratie et surtout pour la sélection, terme tabou depuis Mai 68. Mais la sélection et l'inégalité ont toujours eu lieu, c'est la nature humaine. Il en découle que la détermination actuelle des élites devient inorganisée et injuste. L'anti-élitisme donne lieu à la jungle sociale.[1]

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 133-134.