Circulation des élites

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Expression, inventée par le sociologue Vilfredo Pareto, désignant le renouvellement des élites, par sélection de nouveaux membres qui apportent un « sang neuf »; et régression des incapables.

Un peuple qui ne renouvelle pas ses élites sombre dans la « société bloquée ». La sclérose des élites est un mal bien français, dans ce pays où le privilège des avantages acquis (et indus) a toujours fait bon ménage avec l'égalitarisme paralysant. Avant ou après la Révolution, d'ailleurs... La circulation des élites suppose les principes de sélection rigoureuse des meilleurs et de méritocratie, bref un « inégalitarisme intelligent » fondé sur la justice. La sélection des élites comme la notion d’aristocratie est fondée sur le principe de la liberté et sur celui de la compétition: « Que le meilleur gagne ».

L’égalitarisme social du refus de la sélection (grand héritage de Mai 1968) comme les privilèges corporatistes, qui marchent main dans la main, ainsi que, aujourd’hui, la « discrimination positive » et les quotas pour les catégories ethniques n'aboutissent pas à la justice sociale, mais à la promotion des médiocres.

Depuis une trentaine d'années, l'Education nationale, en abandonnant les principes de sélection et de discipline, a enrayé tout processus démocratique de circulation des élites et d'accession des meilleurs des classes défavorisées aux classes dirigeantes.

En effet, l'école publique gratuite a été massivement dévalorisées et n'est plus capable de remplir son rôle de promotion sociale. Seul l'argent permet d'accéder à une éducation de qualité. L'égalitarisme anti-sélectif a débouché sur le corporatisme et le népotisme et sur le blocage de la circulation des élites[1].

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 84.