Compétition

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Le concept de compétition, ou de lutte pour la vie désigne l'affrontement de formes vivantes pour la suprématie et la survie.

Le moteur principal de l'évolution

La compétition ou « lutte pour la vie » (struggle for life) constitue, depuis les bactéries jusqu'aux humains, le moteur principal de l'évolution. Même les pacifistes les plus endurcis y ont recours.

La compétition recouvre tous les domaines de l'existence ; elle est aussi observable entre les individus qu'entre les groupes et ce, dans tous les domaines de l'activité humaine ou animale. La solidarité communautaire est le seul élément qui tempère l' âpreté de la compétition. Encore que cette dernière ait pour but, en atténuant l' égoïsme individuel, d'assurer la suprématie de l'ensemble de la communauté sur les autres.

Même les religions de « soumission à Dieu » (l'islam, par exemple), donc apparemment du renoncement, font appel à la notion de compétition. Les germes de la décadence, pour un individu comme pour un peuple, se mettent à croître dès lors qu'on commence à penser que la compétition et la lutte pour la vie sont « injustes », que l'inimitié de l'Autre est « anormale », que l’état de paix est naturel et l'état de guerre anti-naturel, que le jardin d'Éden est possible sur terre. La compétition, la lutte pour la vie sont l'état normal et permanent de l'ensemble du vivant, tandis que l'irénisme est un renoncement à la vie, une morale d'esclave.

Il ne faut pas se plaindre d'avoir des ennemis, mais s'en féliciter, les combattre et les éliminer en sachant qu'il y en aura toujours. Ceux qui déclarent qu'ils n'ont pas d'ennemis, qu'ils ne sont plus en compétition, que la paix doit être perpétuelle, obéissent à un processus entropique d'extinction et de mort, car ils seront impitoyablement éliminés. Même la coopération la plus sincère n'est pas exempte de compétition et n'est jamais définitive. Un individu ou un groupe — quel qu'il soit -, ou un peuple qui ne sont plus en compétition, en lutte avec d'autres, sont menacés à terme de disparition. L'harmonie vitale naît paradoxalement du combat autant que de la concorde. Et le choix de l'ami est inextricablement lié à la désignation de l'ennemi.

La loi de la vie

L'ennemi n'a jamais tort, s'il est le gagnant. Un « peuple supérieur », un « individu supérieur », un « groupe supérieur » (qu'il soit militaire, économique, religieux, etc) ne le sont pas en fonction de critères ontologiques et abstraits, mais des résultats concrets d'une compétition. Ceci vaut pour toutes les formes vivantes, des gènes aux organismes complexes. On n'est jamais « intrinsèquement supérieur » aux autres. On est supérieur si l'on a concrètement réussi à conquérir la suprématie.

C'est la loi du plus fort, du plus capable, du plus mobilisateur qui domine toujours. VAE VICTIS, malheur aux vaincus, telle est la loi de la vie; et il n'est pas né, le philosophe qui la changera ou qui prouvera le contraire. Un seul homme, s'il possède le talent et la volonté peut défaire des troupes entières. La compétition est économique, politique, ethnique, etc. Elle est fondée sur l'alliance du talent et de la volonté. Il ne faut jamais se plaindre d'être dominé. C'est tout simplement parce qu'on n'a pas été assez fort, assez efficace, assez rusé, assez volontaire.

La solidarité combattante

Une des clés de la victoire dans toute compétition, comme l'avait vu l'éthologue Robert Ardrey, c'est la solidarité combattante. Dans l'espèce humaine, la compétition et la lutte pour la vie ne sont pas d'abord individuelles, mais surtout collectives. C'est ainsi que se construit la double polarité amitié-inimitié, source même de la vie.

Articles connexes

Source

  • Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons : Manifeste de la Résistance européenne, Paris, L'AEncre, 2002, 292 p., p. 90-92.

Références