Aristocratie

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Littéralement et étymologiquement : « le gouvernement des meilleurs ». Seconde signification : « la classe des meilleurs ». Tout le problème est celui des critères de définition et de désignation des « meilleurs » et de savoir s'ils dirigent ou non la société.

Origine

Pour les Grecs, l'aristocratie est d'abord un mode de gouvernement, assuré par les nobles et les plus compétents. Pour Aristote, l'aristocratie et la démocratie ne devaient pas d'opposer, mais se compléter et s'interpénétrer selon la logique de complémentarité des contraires apparents.

L'idée d'une aristocratie héréditaire fut une constante des sociétés humaines... même dans certains régimes communistes (Corée du Nord) où se pratiquent encore l'hérédité du pouvoir au sein d'une caste de pseudo-aristocrates parvenus, les apparatchiks. Cette notion de l'hérédité aristocratique doit donc être maniée avec des pincettes, car elle peut déboucher sur la sclérose.

Nouvelle aristocratie

La véritable aristocratie ne peut pas être fondée sur le pouvoir de l'argent, le népotisme et la pure filiation, mais sur celui du caractère et de l'éthique. Le critère de définition de l'aristocrate est le suivant : celui qui défend son peuple avant ses intérêts et celui qui répond à des critères anthropo-biologiques et culturels définis. L'aristocrate a le sens de l'histoire et de la lignée, mais il se pense comme représentant du peuple qu'il sert, plutôt qu'en tant que membre d'une caste ou d'un club.

Aujourd'hui les familles aristocratiques européennes traditionnelles ont, sauf exception, été laminées ou transformées en objets médiatiques.

Quelles sont les qualités du véritable aristocrate ? L'attachement à son peuple et au service de ce dernier, le courage le détachement des contingences privées, la modestie orgueilleuse, la puissance créatrice, le goût de l'excellence et de l'esthétique, la simplicité et la hauteur.

La figure du bourgeois est celle dont l'aristocrate véritable est la plus éloignée. Et le déclin des aristocraties européennes, puis leur quasi disparition, furent provoqués par par leur immersion dans les dynasties bourgeoises. L'aristocratie ne peut pas être juridiquement héréditaire, car cette situation entraîne toujours sa dégénérescence puis son extinction. Chaque génération d'aristocrates doit prouver par ses actes qu'elle est digne de sa condition. L'aristocratie, dans une archaïque et futuriste vision inégalitaire du monde, doit bénéficier de plus de droits, mais accepter davantage de devoirs que les autres. Le principe héréditaire est bon, s'il obéit à celui de sélection des élites, c'est-à-dire : les rejetons incapables sortent de l'aristocratie ; les nouveaux venus capables l'intègrent. Aujourd'hui, l'idée même d'aristocratie est totalement incompatible avec l'idéologie dominante. Pourtant, elle est essentielle, dans n'importe quel peuple. Elle est intégrée à la nature humaine et elle n'est pas prête de disparaître. La question n'est donc pas : pour ou contre une aristocratie ? Mais : quelle aristocratie ? Quelle nouvelle aristocratie ?

La « noblesse », médiatisée aujourd'hui par la presse people est une affreuse caricature, un reniement total de l'esprit aristocratique, une instrumentalisation bourgeoise des derniers lambeaux des « grandes familles ».

L'essence du peuple

La véritable aristocratie est l'essence du peuple. L'aristocratie authentique n'a pas l'argent pour principe d'action mais le service et la direction de son peuple. Sa règle est le désintéressement, le courage et l'efficacité.

Toute aristocratie dégénère — ce qui s'est produit en Europe — dès qu'elle se confond avec une « élite économique ». L'urgence actuelle est celle de la création d'une nouvelle aristocratie européenne. Un tel chantier ne peut s'ouvrir que dans la guerre et par la guerre. Car les aristocraties sont filles de la guerre, c'est-à-dire de la plus impitoyable des sélections[1]. .

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 68-70.