Inégalitarisme

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Reconnaissance de la diversité et de l'inégalité de toutes les formes de vie, biologiques ou sociales.

Une guerre des conceptions du monde

Selon le philosophe Giorgio Locchi, le clivage entre « égalitarisme » et « inégalitarisme » correspondrait à une véritable guerre des conceptions du monde, pressentie en premier lieu par Nietzsche.

L'inégalitarisme ne doit pas être confondu avec l'injustice, l'oppression sociale ou l'établissement de privilèges pour une caste. Cette vision du monde part du principe que les humains ne sont pas équivalents ni comparables (collectivement et individuellement), qu'ils sont inégaux par nature, tant du point de vue des capacités que des tempéraments et des vertus ; donc que les solutions et les morales ne peuvent être les mêmes partout. Ce qui implique de même que les êtres humains et les civilisations ne sont et ne peuvent être également capables ou respectables.

La vision inégalitaire du monde est le fondement de la justice et de l'harmonie sociales, parce qu'elle respecte l'organicisme de la vie. Comme l'exprima Nietzsche, l'égalitarisme, au contraire, peut d'interpréter comme une « haine de la vie » et amène à des tentatives tyranniques pour créer un univers social artificiel. Les despotismes démocratiques du XXème siècle en furent de bons exemples.

L' inégalitarisme est la reconnaissance de la diversité de la vie et de la logique fondamentale de compétition qui en domine toutes les formes, sans qu'il en résulte nécessairement de sauvagerie, mais au contraire de l'ordre, de l'équilibre, de la justice, comme le vit parfaitement Spencer. Il ne faut pas limiter l'inégalitarisme à la diversité (comme le font les intellectuels « ethnopluralistes », en réalité profondément égalitaires), mais comprendre que l'inégalité des formes de vie implique aussi des notions de supériorité et de qualité.

On demandera à juste titre quels sont les critères de l'inégalité et surtout de la supériorité (d'un homme ou d'une civilisation). Est-ce la richesse ? Est-ce la force ? Est-ce le pouvoir ? Non, c'est la capacité de durer et de survivre, fondement même de la domination[1].

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 186-187.