Nazisme hollywoodien

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Le terme de « nazisme hollywoodien » ou de « pseudo-nazisme » désigne des représentations caricaturales, déformées à outrance, brutales ou grotesques du national-socialisme allemand. Ces représentations reprennent comme des vérités historiques et incontestables les images du « nazisme » dépeintes par les idéologies dominantes du système, notamment à travers les médias et le cinéma hollywoodien en particulier.

Le film australien Romper Stomper (1992) est un exemple typique d'un « pseudo-nazisme » : on y voit des skinheads bardés de swastikas, brutaux et totalement stupides, passant leur temps à commettre des vols et cambriolages pour se saouler et se droguer.

Si l'imagerie du « pseudo-nazisme » est évidemment largement diffusée par la gauche politique, elle a aussi été reprise, à partir des années 1950, par différents mouvements nationalistes dans le monde entier, qui ont choisi de jouer à la provocation permanente plutôt que d'étudier la réalité du phénomène national-socialiste.

Caractéristiques

Les caractéristiques du « pseudo-nazisme » mises en avant par les médias du système et par le cinéma hollywoodien sont en général celles-ci :

  • Les personnages décrits sont des marginaux, brutaux, asociaux, rétifs au travail et à la vie de famille;
  • Leur mode de vie n'est pas celui de militants ou de soldats politiques, mais celui d'adolescents en révolte ou de marginaux volontaires;
  • Ces personnages n'ont aucune base théorique et ne connaissent absolument rien à la doctrine du national-socialisme, ni même aux valeurs et principes qu'ils seraient sensés défendre. Le national-socialisme n'est qu'un alibi pour justifier une violence adolescente, primaire et asociale;
  • Ils ne montrent aucune forme de morale ou d'éthique, s'abreuvent d'alcool et consomment des drogues;
  • Leur seul rapport avec le national-socialisme est un culte pour quelques images et fétiches. L'histoire, les principes, les doctrines politiques et spirituelles ne les intéressent pas. Seuls l'aspect extérieur et provocateur des phénomènes, d'ailleurs parfaitement conforme à l'image que veut en donner la propagande de gauche, suscite leur intérêt.
  • Ils relayent in extenso les concepts diffusés par le clergé du politiquement correct pour attaquer non seulement le phénomène et la doctrine nationales-socialistes, mais aussi les mouvements patriotes ou identitaires (ou la Droite en général) : ils vantent la « haine », le racisme primaire, la brutalité, la cruauté et le sadisme, et se réclament du « suprémacisme blanc », un concept inventé par la sociologie de gauche.
  • Ils ne montrent aucune forme d'intérêt pour les travaux des révisionnistes historiques, préférant affirmer que le Troisième Reich aurait « dû tuer plus de Juifs ».

Principaux vecteurs cinématographiques

Ces films ont tous été écrits par des metteurs en scène et des scénaristes ayant pour intention de « dénoncer la haine ». Leur réalisation coïncide en général avec les campagnes de propagande antiraciste menées à l'échelle mondiale, dans le but de développer les complexes et les sentiments ethnomasochistes chez les peuples européens ou occidentaux..

Films anglo-saxons

  • Romper Stomper (AUS, 1992)
  • American History X (USA, 1998)
  • Danny Balint (USA, 2001)
  • This Is England (GB, 2006)
  • Inglourious Basterds (USA, 2009)
  • Imperium (USA, 2016)

Films allemands

Si le cinéma hollywoodien est le principal fourrier du genre, le cinéma allemand est particulièrement prolifique dans le domaine. On peut citer :

  • Hass im Kopf (1994)
  • Oi! Warning (2000)
  • Kriegerin (2012).

Films français

  • Les Rivières pourpres (2000), de Mathieu Kassovitz

Nazisme hollywoodien et néonazisme folklorique : les deux faces d'un même « pseudo-nazisme »

Le « retour du refoulé »

Un certain « néonazisme » folklorique et provocateur, très semblable au « nazisme hollywoodien », a parfois pris des apparences politiques, dans le sens où des groupes se sont donné des fomes politiques (« parti », « organisation », etc.), au nom d'un national-socialisme ressuscité. Ces groupes ont en commun de ne retenir du national-socialisme allemand qu'une image superficielle et caricaturale sans rapport avec son modèle historique. Ils se sont par ailleurs appuyés essentiellement sur des marginaux, attirés par une propagande tapageuse.

Contrairement à ce que proclament les journalistes de gauche et les prétendus « spécialistes de l'extrême droite », ce phénomène ne relève pas de la politique mais de la psychologie sociale. Surtout, il révèle une méconnaissance de l'histoire, étonnamment similaire, pour ne pas dire identique, à celle de la gauche. « L'ignorance, comme chacun sait, engendre la peur, et la peur nourrit les fantasmes. Il y aurait beaucoup à dire, en vérité, sur les rapports troubles et profondément malsains qu'entretient un certain antinazisme rhétorique avec l'objet qu'il prétend exécrer. Le même phénomène se vérifie d'ailleurs, symétriquement, avec un certain néo-nazisme (nous parlons donc de gens nés après 1945, et même souvent très jeunes), dans lequel ce que des journalistes ignares prennent pour de la « nostalgie » n'est en réalité que le « retour du refoulé » de la conscience démocratique moderne, la fascination pour ce qui est paré des charmes de l'interdit et de la transgression. Dans les deux cas de figure, on constate qu'il y a , souvent et significativement, ignorance presque totale de ce dont on prétend parler, pour se livrer à l'exécration rituelle ou, inversément, au défoulement apologétique[1]

Ces formes de « néonazisme », d'un genre crépusculaire et malsain, ne présentent évidemment aucun danger pour le Système en place, puisqu'elles avalisent la vision du fascisme et du national-socialisme imposées par celui-ci[2].

Quelques cas

Parmi ces groupes soi-disant « néonazis » ou « pseudo-nazis », on peut mentionner :

Textes à l'appui

Les Nazis de Carnaval sont nostalgiques d'un monde dont ils ne connaissent rien, par Jean Mabire

Les Nostalgiques, ce fut le titre d'un livre du romancier Saint-Loup. On y découvrait quelques figures d'aventuriers qui après avoir participé à la dernière guerre dans le camp des vaincus, ne cherchaient pas, bien au contraire, à oublier les élans de leur jeunesse. Ceux qui avaient eu 20 ans en 1943 sont aujourd'hui largement septuagénaires. Ce ne sont pas des « néo-nazis », mais des anciens combattants sans drapeaux ni médailles qui refusent d'oublier leurs camarades tombés en Poméranie ou à Berlin. Comment pourraient ils se reconnaître dans les provocations des jeunes au crâne rasé se réclamant d'un monde dont ils connaissent uniquement ce qu'en racontent les médias partis à la chasse de la Bête immonde ?

Le néo-nazi fait partie du paysage audiovisuel

Ressemble parfaitement à ce qu'on voudrait qu'il soit, bête et méchant. Très bête et très méchant. Et partout semblable à lui-même, comme un parfait clone du Diable devenu diablotin. Avant la guerre, les grands magasins proposaient à l'approche des fêtes des « panoplies ». Les petits garçons se déguisaient en Peaux-Rouges et les petites filles en infirmières. Cet amusement a disparu, comme les découpures et les soldats de plomb. Aujourd'hui, la seule panoplie qui fait encore prime sur le marché est celle du « néo-nazi », modèle international, dont la presse assure gratuitement la promotion.

Si l'on attache quelque importance aux symboles et aux signes, on ne peut qu'être frappé chez les « néo-nazis » de particularités fort peu en usage sous le régime dont ils se réclament. D'abord, l'inévitable crâne rasé. C'était alors la caractéristique des bagnards plutôt que de leurs gardiens ; la coupe de cheveux caractéristique étant « courts sur les côtés et plus longs sur le dessus », très différente de la « brosse » à la mode dans l'armée française. Le crâne rasé évoque bien davantage les Marines que les Waffen SS…

Il y a toujours des gens pour croire que l'habit fait le moine et la chemise le fasciste, surtout rehaussée de quelque brassard. Ainsi naquit ce qui n'était que mauvais folklore. Au fur et à mesure que ce folklore vestimentaire disparaissait pour péniblement survivre dans quelques groupuscules squelettiques, indispensables viviers pour les provocateurs et les indicateurs, on vit apparaître une nouvelle mode. Elle ne nous vint pas d'outre-Rhin mais d'outre-Manche et porte le nom de skinheads, têtes de peau, ou si l'on préfère crânes rasés… Des skins aux « néo-nazis », il n'y a qu'un pas, ou plutôt un geste, le bras tendu et l'autre poing fermé sur la pinte de stout. Puisque les Allemands hurlent dans les films, on hurle aussi. Yeah et Heil, ou n'importe quoi. L'essentiel, c'est de scandaliser l'establishment et de cogner sur les policemen. Défendez à un gamin de toucher aux confitures. Il n'aura de cesse avant d'avoir trouvé un escabeau et dévalisé la dernière étagère du placard interdit.

La mode des skinheads lancée, elle se révéla vite, à l'inverse de ce que disait Mussolini du fascisme, un article d'exportation. Le Channel franchi, le public des stades français subit la contagion. Mais que sont les quelques centaines de skins français à côté des milliers d'Allemands qui allaient désormais fournir les gros bataillons du mouvement sur le continent ? On ignore trop la fascination qu'éprouvent les Allemands pour les Britanniques. Il y avait dans le IIIe Reich une nostalgie secrète de l'empire victorien et du grand mythe raciste de l'homme blanc régnant sur les sept mers du monde. En déferlant sur le continent, la mode skin ne pouvait qu'attirer nombre de jeunes Teutons en rupture de respectabilité.

L'attrait irrépressible du Mal absolu

Les skinheads britanniques leur ont fourni, plus qu'on ne l'imagine, leurs défroques, leur musique, leur brutalité. Tout est anglo-saxon dans le background culturel des émeutiers que nous montre la télévision. Ils ne copient pas leurs grands-pères, mais l'image qu'en a donnée la propagande antifasciste : ce ne sont pas les SA du capitaine Röhm mais les SA de Röhm vus par Visconti dans Les Damnés. Et encore plus pédés que les fusillés du 30 juin 1934 ! La mise en valeur par les médias des groupuscules les plus folkloriques contribue largement à multiplier les actes de violence qui s'enchaînent par contagion morbide, dans l'attrait irrépressible du Mal absolu, d'autant plus séduisant qu'il est inlassablement dénoncé[5].

Articles connexes

Notes et références

  1. François Maistre, in : Présentation à Julius Evola, Essais politiques, Pardès, 1988, 387 p., p. 23-24.
  2. Philippe Baillet, De la confrérie des Bons Aryens à la nef des fous. Pour dire adieu à la droite radicale française, Akribeia, Saint-Genis-Laval, 2018, 200 p., p. 136-137.
  3. On trouve notamment cette allusion dans le film The Blues Brothers de John Landis (1980).
  4. Ainsi, Vincent Reynouard, qui a été secrétaire général du PNFE de 1989 à 1991, déclarera plus tard, avec le recul, que ce parti n'était qu'un regroupement de « rigolos » et de « bras cassés ».
  5. Jean Mabire, in, Le Choc du Mois, N°66, juillet-août 1993.