Henry Coston

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Henri Georges Coston, dit Henry Coston, est un journaliste, éditeur et écrivain français, né à Paris, dans le 15e arrondissement, le 20 décembre 1910, et mort, à Caen, le 26 juillet 2001.

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Biographie

Henry Coston naît à Paris en 1910. La ruine de sa famille dans la crise économique de 1926 contribue sans doute à son engagement politique qui est très précoce, puisqu’à 16 ans il est secrétaire de la section d’Action française de Villeneuve sur Lot, et collabore au journal monarchiste de Toulouse, L’Express du Midi. Deux ans plus tard, il fonde La Contre-Révolution, revue d’obédience antisémite, antibolchévique et opposée aux sociétés secrètes en général.

En 1930, il crée les Jeunesses anti-juives, puis le journal La Révolte ouvrière avec notamment Henry Charbonneau. Admirateur d'Édouard Drumont, il relance La Libre parole interdite par le décret Marchandeau de 1939 et dont, paradoxe allemand, Otto Abetz refusera la reparution sous l’Occupation! Il rejoint ensuite Marcel Bucard, peu acquis à l’antisémitisme. À partir de 1934 il est le correspondant français du Centre de propagande antijuive. Plus tard, il est reçu par Julius Streicher le célèbre propagandiste et gauleiter de Franconie. L’Action française – rebaptisée Inaction française par Rebatet – dont on connaît la germanophobie primaire l’attaque violemment. Il rejoint alors le Parti populaire français de Doriot, et en bon disciple de Drumont, tente de se faire élire député d’Alger où il est battu.

Sous le signe de la francisque

La débâcle et l’arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain changent considérablement les choses pour le polémiste. Sur ordre du Maréchal, il travaille avec Jacques Ploncard d’Assac et Bernard Faÿ au service des Sociétés secrètes basé rue Cadet et répertorie les archives maçonniques. Il collabore en 1941 au journal Documents maçonniques. À la même époque, il fonde le Centre d’action et de documentation, qui s’occupe des problèmes raciaux, de propagande antisémite et d’information antimaçonnique. En 1942, il compte parmi les fondateurs de la Commission d’études judéo-maçonniques du lieutenant SS Moritz et il est le président des admissions au Cercle aryen. En 1943, Coston est décoré de l’Ordre de la Francisque et publie avec Georges Montandon la brochure du Cahier Jaune intitulée Je vous hais, dont le titre est une allusion à une réplique de Léon Blum lors d’une intervention à la Chambre.

À la « libération » il gagne l’Allemagne, puis est finalement arrêté en Autriche en 1946. L’année suivante, Henry Coston est poursuivi pour faits de collaboration et condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il bénéficie d’une grâce médicale en 1951, puis est finalement gracié en 1955.

Après-guerre et poursuite du combat politique

Le passage en prison n’a pas du tout découragé le polémiste ni son épouse Gilberte, qui lancent la Librairie française dès 1952. Coston en est le directeur littéraire, avant que Jean-Gilles Malliarakis ne la rachète en 1976. Il faut croire que l’inspiration se trouve en prison, car c’est après guerre qu’Henry Coston produit ses plus cinglants pamphlets. Nous recommandons particulièrement La Haute Banque et les trusts, Le Retour des 200 familles, parus respectivement en 1958 et 1960. Dans La Haute finance et les révolutions en 1963, Coston avait compris le rôle facilitateur du gros argent dans les révolutions.

En 1957 il lance la revue Lectures françaises avec Pierre-Antoine Cousteau et Michel de Mauny, c’est au cours de la même année qu’il révèle la francisque de Mitterrand. Lectures françaises est certainement la parution la plus proche de l’esprit et de la méthode de travail d’Henry Coston, excepté Faits et Documents bien sûr. Dans cette même revue, il fait partie des très rares avec Pierre Sidos, Jacques Ploncard d’Assac, Maurice Bardèche, à dénoncer l’imposture du retour du général de Gaulle en 1958. Pour Coston, De Gaulle est un traître et va lâcher l’Algérie française. Lectures françaises perdra la moitié de ses lecteurs sans jamais les retrouver et il se brouillera avec beaucoup de monde. Peu importe, Coston se venge et tire un bilan sinistre de la présidence De Gaulle dans son brûlot Onze ans de malheur.

C’est en 1958 qu’est créé le journal Jeune Nation dirigée par Pierre Sidos, meneur du mouvement éponyme, et assisté de Dominique Venner. D’autres grands noms du combat national y participent comme Jacques Ploncard d’Assac mais aussi Saint-Paulien, Jean-louis Tixier-Vignancourt et Pierre-Antoine Cousteau. Cette revue mythique a joué un rôle prépondérant dans la ligne des publications qui ont suivi. Ce fut notamment le cas du journal Le Soleil de Pierre Sidos, mais aussi d’Europe-Action de Dominique Venner sans compter les mouvements qu’elle a pu influencer. Europe Action a aussi bénéficié de sa plume tout comme Défense de l’Occident et, plus tard, Présent et National-Hebdo.

Une qualité de travail reconnue par ses adversaires

C’est aussi dès les années 50 qu’il s’attaque à la rédaction de son Dictionnaire de la politique française. Maintes fois réédité et enrichi, ce recueil est une référence pour tout connaître de la carrière d’un homme politique et ses diverses allégeances. Même des gens issus de l’autre bord le complimentent. Pierre Assouline le décrit comme « un ouvrage indispensable à l’historien, à condition de l’utiliser avec précaution. Parfois cité, souvent pillé, le Dictionnaire de la politique française est en effet une mine d’information sur la presse et les mouvements politiques, les journalistes et les politiciens de l’entre-deux-guerres et l’Occupation ». Pour l’historien israélien Simon Epstein, « son style, certes, a évolué. Il houspillait les Juifs avant 1939; s’il traque furieusement les youtres entre 1940 et 1944, il s’attache désormais, d’une plume affligée, à épingler et recenser les israélites. Les quatre volumes de son Dictionnaire de la Politique Française n’en constituent pas moins – pourvu qu’on prenne soin d’en vérifier les références, lesquelles d’ailleurs sont assez souvent exactes – une source non négligeable de renseignements ».

Toute sa vie durant Coston a été pillé, rarement cité, mais pourtant lu par les hommes politiques de toutes les sensibilités. On connaît peu son amitié avec Emilien Amaury, fondateur du Parisien libéré qui deviendra Le Parisien et grand antimaçon. Le président Pompidou s’entend assez bien avec Amaury et lui demande d’enquêter sur les menées sionistes en France. Naturellement Henry Coston se charge du travail, et compile de nombreux documents amassés pendant des années. Bien que bon cavalier, le directeur de presse meurt le jour même d’une chute de cheval dans des circonstances qui gardent encore une part d’ombre.

Il est également l’ami intime de Paul Rassinier dont il publie des textes. On reconnaît aussi son style sous le pseudonyme de Georges Virebeau. Sous ce nom, on lui doit la remarquable brochure Mais qui gouverne l’Amérique? qui est aux Etats-Unis ce que La République du Grand Orient est à la France, à savoir une dénonciation en règle de la nocivité des forces occultes dans les sphères du pouvoir.

En 1999, il prend encore la plume pour dénoncer l’infiltration de la franc-maçonnerie dans la scission du Front national – plus précisément la Grande Loge Nationale de France (GLNF) – et appelle à la réconciliation. Il s’éteint en 2001 à l’âge de 89 ans, en laissant une œuvre considérable. Ses archives sont revendues à un monastère orthodoxe du sud de la France.[1]

Publications

(Liste non-exhaustive.)

Sous le nom d'Henry Coston

  • Le Bourrage de crâne : comment la presse trompait l'opinion, CAD, 1943 (en collaboration avec Albert Simonin)
  • Je vous hais, Le Cahier Jaune, 1944 (en collaboration avec George Montandon)
  • L'ABC du journalisme. Cours élémentaire en 30 leçons, Clubinter-presse, 1952 (en collaboration avec Gilberte Coston)
  • Les Financiers qui mènent le monde, La Librairie française, 1955, réédité et illustré par Chard, 1989
  • Tu seras journaliste !, La Librairie française, 1955 (en collaboration avec Gilberte Coston)
  • Antoine de Rivarol et l'émigration de Coblence, 1956. Réédition, Publications Henry Coston, 1996
  • La Haute Banque et les trusts, La Librairie française, 1958
  • Le Retour des 200 familles, La Librairie française, 1960
  • Le Journalisme en trente leçons, La Librairie française, 1960 (en collaboration avec Gilberte Coston)
  • L'Assemblée introuvable : le trombinoscope de la Ve bis, Michel de Mauny, 1963
  • L'Europe des banquiers, Documents et témoignages, 1963
  • Dictionnaire des dynasties bourgeoises et du monde des affaires Paris, Éditions Alain Moreau, 1975, 599 p.
  • Les 200 familles au pouvoir, Publications H.C., 1977
  • La Conjuration des Illuminés, Publications H.C., 1979,
  • Ce qu'il faut savoir quand on publie un livre, Publications H.C., 1983
  • La Fortune anonyme et vagabonde, Publications H.C., 1984
  • Le Veau d'or est toujours debout, Publications H.C., 1987
  • Ceux qui tirent les ficelles de la politique et de l'économie mondiale, Publications H.C., 1992
  • La Guerre de cent ans des sociétés secrètes, Publications H.C., 1993
  • Le Traquenard européen de Jean Monnet : l'Europe qu'on nous fabrique est celle des banques et des trusts, éd. Henry Coston, Paris, 1993
  • La « Trahison » de Vichy, 1940, Publications H.C., 1993
  • L'Argent et la Politique, Publications H.C., 1994
  • Non ! L'écologie n'est pas de gauche, Publications H.C., 1995
  • Tous pourris !, Publications H.C., 1995
  • L'Âge d'or des années noires. Le cinéma arme de guerre ?, Publications H.C., 1996
  • Signé : Drumont, Publications H.C., 1997
  • Encyclopédie des pseudonymes (tome 2, avec Emmanuel Ratier), Faits & Documents, 1994
  • Infiltrations ennemies dans la droite nationale et populaire, 1999
  • Henry Coston présente les Francs-Maçons sous la Francisque, Publications H.C., 1999

Direction d'ouvrage

  • Dictionnaire de la politique française, Paris, Publications H.C.
    • tome 1, 1967, 1087 p.
    • tome 2, 1972, 782 p.
    • tome 3, 1979, 742 p.
    • tome 4, 1982, 735 p.
    • tome 5, 2000, 525 p.

Articles

  • Dans La Libre parole
    • « Les Francs-maçons célèbres », 1934
  • Dans Lectures françaises
    • « La franc-maçonnerie gouverne », 1958
    • « Les mystères de la franc-maçonnerie », 1958
    • « François Mitterrand ou cet homme est dangereux », novembre 1958
    • « Daniel Mayer ou “Je vous hais !” », 1958
    • « Partis, journaux et hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui », décembre 1960
    • « Les technocrates et la synarchie », 1962
    • « La haute finance et les révolutions », 1963
    • « La République du Grand Orient. Un État dans l'État », 1964
    • « Le livre noir de l'épuration », 1964
    • « La France à l'encan », 1965
    • « Le secret des dieux », 1968
    • « Onze ans de malheur — 1958-1969 », 1970
    • « Les causes cachées de la Deuxième Guerre mondiale », 1975
    • Numéro 533, septembre 2001, p. 1-40, (plaidoyer pro domo)

Sous le pseudonyme de Georges Virebeau

  • L'Affaire Dargence, Éditions littéraires et artistiques, 1943 ; rééd. Auda Isarn, coll. Le Lys Noir, 2021
  • Les Juifs et leurs crimes, 1938
  • Les Mystères de la franc-maçonnerie, 1958, ouvrage réédité en 1994 sous le titre Les Mystères des Francs-maçons, Publications H.C.
  • Pétain toujours présent (avec Jacques Isorni), 1964
  • Infiltrations ennemies dans l'église (avec Léon de Poncins, Édith Delamare, Jacques Bordiot, Gilles de Couessin), 1970
  • Les Papes et la Franc-maçonnerie, Publications H.C., 1977
  • Prélats et francs-maçons, Publications H.C., 1978
  • Le Monde secret de Bilderberg : comment la haute finance et les technocrates dominent les nations, Publication Henry Coston, 1986
  • Mais qui gouverne l'Amérique ?, Publications H.C., 1991
  • Les communistes et la Deuxième Guerre mondiale : des documents oubliées, Publications H.C., 1995

Articles

  • Dans La Libre parole
    • « Algerusalem » (non daté)
    • « Quand Finaly est roi », 1934

Autres pseudonymes

  • L’Archiviste Jérôme, Dictionnaire des changements de noms, Documents et Témoignages
    • tome I, 1803-1956, 1957
    • tome II, 1957-1962, 1962
  • Gygès, Les Juifs dans la France d'aujourd'hui, La Librairie française, 1965
  • L’Archiviste Jérôme, L’Ordre de la Francisque, Publications H.C, 1987
  • Saint Pastour, La Franc-maçonnerie au Parlement, Documents et Témoignages, 1970
  • Saint Pastour, Les Francs-Maçons dans la République, 1991

Texte à l'appui

« Un maître du nationalisme : Henry Coston », par Yvan Benedetti

Si Henry Coston avait suivi la voie tracée par ses parents, il aurait, comme eux, fait une carrière de commerçant, ou il aurait mené à terme sa carrière d’employé de la Société Générale, banque dans laquelle il fut en poste pendant six ans à Villeneuve-sur-Lot avant de pouvoir être nommé à Paris, où il était né le 20 décembre 1910.

Quel meilleur endroit pour laisser se développer le goût précoce pour le journa­lisme politique de celui qui depuis l’âge de 16 ans était adhérent de l’Action fran­çaise ?

Ayant pu débuter dans des journaux monarchistes régionaux désertés par une partie de leurs rédacteurs après la condamnation du maître de Martigues par le Vatican, en décembre 1926, il vola très vite de ses propres ailes, réussissant même le coup de maître de ressusciter, d’octobre 1930 à la veille de la guerre, la prestigieuse Libre Parole d’Édouard Drumont dans les pas duquel il inscrira toute sa carrière, totalement conquis par la doctrine du grand pamphlétaire après la lecture de La Fin d’un monde, trouvé par hasard dans le grenier d’un vieil oncle.

Marchant dans son sillage, il échoua pourtant dans sa tentative pour se faire élire à l’Assemblée nationale comme député antisémite…

DANS LA TOURMENTE

Pendant l’Occupation, avec l’accord du Service des Sociétés secrètes de l’État français dirigé par Bernard Faÿ, il créa le Centre d’action et de documentation, et prit, avec des collaborateurs tels que Jacques Ploncard d’Assac, la direction du Bulletin d’information antimaçonnique, un hebdomadaire dont le but était d’informer les personnalités et les politiques des deux zones sur la dangerosité des sociétés secrètes interdites (après la saisie de leurs précieuses archives) par le gouvernement du Maréchal. Tous ses efforts, depuis son plus jeune âge, pour dénoncer l’œuvre maléfique des loges maçonniques et de la Synagogue valurent à Henry Coston d’être décoré de l’ordre de la Francisque par le Maréchal Pétain en 1943 mais aussi de sérieux problèmes en 1944.

S’il échappa au peloton, c’est qu’il réussit, avec Gilberte, son épouse enceinte, à s’enfuir vers la Tchéquie puis à se réfugier en Autriche où ils furent arrêtés, mais suffisamment tard pour se soustraire aux premiers temps de l’Épuration lors desquels les exécutions sauvages étaient courantes. Extradé en France, son dossier fut instruit avec celui de Bernard Faÿ et des membres du Service des Sociétés secrètes. Henry Coston fut condamné aux travaux forcés à perpétuité et son épouse, également sa secrétaire, à dix ans d’indignité nationale. Incarcéré à la prison de Fresnes pendant le temps de son procès, il fut ensuite transféré à Saint-Martin de Ré puis au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe où de graves problèmes de santé manquèrent de l’emporter. Toujours soutenu par son épouse, admirable dans l’adversité, et par des amis solides et courageux comme Noël Jacquemard, il est libéré au printemps 1951 suite à une grâce médicale.

Sa peine est définitivement levée un an plus tard et recommence alors une vie militante entièrement consacrée au nationalisme autour de ce qu’il appelait « l’arme politique n°1, le livre », avec un mot d’ordre : « Puisque nous ne disposons ni de la radio, ni de la télévision, ni du cinéma, ni de la grande presse, utilisons-la au maximum ». Dès sa sortie de prison, il fonde alors successivement : une boutique, la Librairie française, avec son épouse une revue, Lectures françaises avec Pierre-Antoine Cousteau ; et enfin une maison d’édition !

LA MÉTHODE COSTON

Henry Coston a défini ce que doit être la méthode nationaliste : ne pas s’attacher aux conséquences des choses mais à la cause du mal : « Ceux, dit-il, qui ne cherchent pas à découvrir les véritables meneurs de jeu ignorent que les politiciens qui évoluent sur la scène publique ne sont souvent que des pantins dont d’habiles marionnettistes tirent les ficelles. » C’est en cela que Coston est pour nous, au vingtième anniversaire de sa mort, un des maîtres à penser essentiels du combat nationaliste.

Parmi les très nombreux ouvrages qu’il a publiés, nous retiendrons d’abord ces quatre volumes du Dictionnaire de la politique française et celui du Dictionnaire des Dynasties Bourgeoises qui présentent dans l’ordre alphabétique les partis, les journaux, les hommes politiques et les financiers en rappelant leurs origines, leurs activités et leurs évolutions. Auguste Comte nous ayant appris que ce sont « les morts qui gouvernent les vivants », il est important de connaître ceux qui nous ont précédés. Mais son livre qui eut le plus de retentissement est Les Financiers qui mènent le monde qui connut dix-sept tirages successifs et qui met l’accent sur la malfaisance du « Gros Argent » dans la politique des États modernes. Ce que je retiendrais pour ma part de l’homme que j’ai côtoyé dans les réunions de l’Œuvre française où jamais il ne prit la parole, n’ayant pas le goût à cela, ce sont ses qualités humaines, sa gentillesse et la disponibilité de celui qui était toujours heureux de recevoir chez lui les jeunes désirant s’engager pour pouvoir faire bénéficier la jeune génération de son expérience politique. Henry Coston est aussi pour moi le Julius Streicher français, qu’il avait rencontré à Nuremberg en 1935, lors du Congrès du Parti National-socialiste, et avec qui il n’avait cessé de correspondre, partageant ses positions pacifistes. Ils avaient bien compris tous les deux que la guerre franco-allemande allait servir les intérêts de l’Oligarchie internationale et du judaïsme politique.

Henry Coston a bien résumé le combat qui est le nôtre dans la préface des Financiers qui mènent le monde : « Je conçois deux manières de gouverner un pays : Le pouvoir fait alliance avec le peuple pour contraindre les Grands à se plier aux disciplines de l’État. Cette politique fut celle des rois de France à l’égard de la féodalité et de la noblesse. Ou bien, le pouvoir fait alliance avec les Grands pour maintenir le peuple dans l’obéissance. C’est la politique pratiquée dans presque tous les pays de la chrétienté par les régimes qui se sont succédés depuis un siècle. En France, le pouvoir n’est plus l’allié, c’est-à-dire l’égal des Grands : il s’est incliné devant leur puissance. Ce suzerain s’est fait vassal. Il a abdiqué et s’est donné des maîtres. »[2].

Notes et références

  1. Richard Neuville, « Henry Coston l'irréductible », in: Réfléchir et agir, automne 2015, no 51, p. 43-45.
  2. Yvan Benedetti, « Un maître du nationalisme : Henry Coston » in dossier « Les Financiers qui mènent le monde » de Réfléchir et agir, n°69, Printemps 2021.