Paul Rassinier

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Paul Rassinier, né le 18 mars 1906 à Bermont et mort le 28 juillet 1967 à Paris, est un historien français, militant politique, député socialiste et professeur d'histoire, géographie et littérature.

Auteur du Mensonge d'Ulysse (1950), il est considéré comme le premier des révisionnistes historiques.

Biographie

Paul Rassinier naît 18 mars 1906 à Bermont, Territoire de Belfort.

Membre du Parti communiste français dès 1922, il milite ensuite au Parti socialiste (SFIO) jusqu'au début de la Deuxième guerre mondiale. Il a soutenu, durant les années 1930, l’option pacifiste de Paul Faure.

Il s'engage pourtant dans la résistance non-communiste. Il est l'un des fondateurs du mouvement Libération-Nord. Arrêté en 1943, il est détenu deux ans aux camps de concentration de Buchenwald et de Dora-Mittelbau.

Après la guerre, en 1946, il est brièvement député SFIO de Belfort, puis voulant témoigner de son expérience concentrationnaire, il commence à publier des livres.

« Après la libération M. Rassinier, invalide de guerre à 100 % + 5 degrés, se présenta à Belfort aux élections pour la deuxième Assemblée constituante (2 juin 1946) sur la liste S.F.I.O. conduite par M. Gaston Naegelen, dont il était le suivant immédiat. Elu, M. Gaston Naegelen mourut au mois d'août suivant et M. Rassinier lui succéda jusqu'aux élections de novembre 1946, où il fut battu. »[1]

Sa carrière d’écrivain commence en 1949, lorsqu’il publie son premier livre, Le Passage de la ligne : du vrai à l’humain, dans lequel il récuse la résistance des communistes dans les camps, et les considère comme plus responsables des violences et des assassinats que les SS.

Son deuxième ouvrage – Le Mensonge d’Ulysse – paraît en 1950, avec une préface d’Albert Paraz, écrivain « non conformiste » qui se consacre alors principalement à la réhabilitation de Céline et qui va devenir un collaborateur de Rivarol dès sa création en janvier 1951.

La préface de Paraz, contient des attaques assez violentes contre les résistants (des « fripouilles, heureusement peu nombreuses ») et en particulier contre Edmond Michelet..

La SFIO exclu Rassinier : en tant que membre de la SFIO, il ne devait pas accepter la préface hostile à la Résistance de Paraz.

Parallèlement, Rassinier et Albert Paraz sont l’objet de deux procédures judiciaires : une d’Edmond Michelet, pour diffamation, qu’il retirera en octobre 1951 ; de la part des associations de déportés: celles-ci sont déboutées en première instance, l’emportent en appel (novembre 1951), mais la Cour de cassation annulera ce jugement en 1955.

Fin de 1963, il publie son premier article dans Rivarol, sous le pseudonyme de Jean-Pierre Bermont.

On peut noter parmi les livres de Rassinier :

Le Parlement aux mains des banques (1955), Preuves (1956), Épilogue (1957)

Cette étude est publiée dans trois numéros de la revue Contre-courant de l’anarchiste Louis Louvet. Elle est provoquée par le passage au pouvoir de Pierre Mendès France ; Paul Rassinier, entre autres, y présente les liens qui existeraient entre certains milieux d’affaires (notamment la banque Rothschild et la banque Gradis de Bordeaux) et Mendès France, par le biais par exemple de la famille de Jean-Jacques Servan-Schreiber, directeur de L’Express, qui est depuis 1953 une publication « mendésiste ».

Ulysse trahi par les siens (1961). L’ouvrage analyse les témoignages apparus depuis Le Mensonge d’Ulysse, ceux notamment de Miklos Nyiszli et de Rudolf Hoess.

Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale (1967). Ce livre établit la responsabilité des Juifs dans le déclenchement de la guerre, notamment l’entourage de Léon Blum, celui de Churchill, les conseillers juifs de Roosevelt et encore plus ceux d’Eleanor Roosevelt. Une négociation fructueuse avec Hitler était possible le 3 septembre 1939, mais les Juifs le considéraient comme leur ennemi et ont tout fait pour entraîner le monde dans leur guerre.

Il meurt quelques semaines après la publication de ce livre ; il a alors en préparation plusieurs ouvrages, dont une Histoire de l’État d’Israël.

Paul Rassinier meurt à Asnières, le 28 juillet 1967 d’une congestion cérébrale.

Sa famille décide de le faire inhumer à Bermont.

Publications

  • Passage de la ligne : du vrai à l'humain, éditions Bressanes, 1949.
  • Le Mensonge d'Ulysse, 1950, plusieurs éditions (l'édition de La Librairie française de 1961 porte la mention "5e édition " ; dernière édition : Éd. Ulysse, 1998).
  • Le Discours de la dernière chance, Essai d'introduction à une doctrine de la paix, Bourg-en-Bresse, La Voie de la Paix, 1953
  • Candasse, ou le Huitième péché capital, histoire d’outre-temps, ill. Pierre Allinéi, Blainville-sur-mer, Amitié par le livre, 1955
  • Le Parlement aux mains des banques, 1955
  • L'Equivoque Révolutionnaire : essai, Golfe-Juan : Défense de l’homme, 1961
  • Ulysse trahi par les siens, La Librairie française, 1961.
  • Le véritable procès Eichmann ou les vainqueurs incorrigibles, Les Sept Couleurs, 1962.
  • Le Drame des juifs européens, éd. Les Sept Couleurs, 1964
  • L'opération Vicaire, La Table ronde, 1965.
  • Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale, Nouvelles Éditions latines, 1967.

Notes et références