La Libre parole

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La Libre parole fut un journal nationaliste et antisémite, qui parut de 1892 à 1939.

La Libre parole n° du 10 septembre 1899

La Libre parole d'Édouard Drumont

Quotidien fondé par Édouard Drumont en 1892 et d'abord dirigé par lui, il fut ensuite repris par Joseph Denais, député de Paris, et cessa de paraître journellement en 1924.

La Libre parole se fera surtout connaître par la dénonciation de différents scandales dont le scandale de Panama qui doit son nom à la publication d'un dossier dans ses colonnes. C'est cependant surtout avec l'affaire Dreyfus que La Libre parole connaît un succès considérable en devenant l'organe principal de l'antisémitisme et donc de l'antidreyfusisme parisien. Parallèlement, La Libre parole prône un anticapitalisme virulent en raison du lien établi par Drumont et ses collaborateurs entre les juifs et le capital.

La Libre parole d'Henry Coston

Le titre fut repris en 1928 par Jacques Ploncard d'Assac, puis par Raymond Durand. La publication fut interrompue en octobre 1929 et reprise un an plus tard comme mensuel sous la direction d'Henry Coston assisté de René Plisson, Jacques Ploncard d'Assac, Jean Drault, Albert Monniot, Pierre Ensch, René-Louis Jolivet, Jacques Ditte, Louis Tournayre, Mathieu Degeilh, Gabriel Gobin, etc.

Son titre connut alors un certain nombre de variations : La Libre parole, "Revue mensuelle", puis "Revue Anti-judéo-maçonnique" (1930-1936), dirigée par Henry Coston. En avril 1935, elle absorba l'hebdomadaire Le Porc-épic et parut alors sous le titre de La Libre parole et le Porc-épic jusqu'en octobre 1937 où elle cesse de paraître. Cette première Libre parole fut publiée parallèlement à la suivante : La Libre parole, "Organe nationaliste indépendant", revue mensuelle (1930-1932); elle devient ensuite La Libre parole populaire, "Organe mensuel poursuivant l'œuvre d'Édouard Drumont" (1933-novembre 1934) qui était particulièrement destinée aux militants et sympathisants des Francistes. Elle rechangea de nom pour Libres paroles, "Journal de propagande nationaliste" (1934-1935) avant de redevenir La Libre parole "Journal hebdomadaire" (septembre 1935 - avril 1939).

En 1940, les autorités d'Occupation allemandes n'accordèrent pas au journal l'autorisation de reparaître.

En 1936-1938, La Libre parole eut une édition algérienne, La Libre parole nord-africaine, "Hebdomadaire anti-juif d'action latine".