René-Louis Jolivet
Il fut président des Étudiants bonapartistes et fondateur en 1931 de leur organe de presse Brumaire, puis il devint un des dirigeants des jeunesses de la Solidarité française au début de 1933. En juillet 1933, il fut de ceux qui créèrent, avec Henry Coston, le mouvement Les Francistes. En 1936, il fonda avec Guy des Cars le Mouvement jeunes de France qui était anti-parlementaire, anti-communiste et anti-trust et que soutenait l'hebdomadaire Savez-vous ?. A partir de 1936, il participa à la rédaction du journal Le Pays libre, organe du Parti français national-communiste de Pierre Clémenti. Il fut aussi collaborateur de La Libre parole et aurait été speaker à Radio-Paris durant l'État français.
Selon Henry Coston (in Partis, journaux et hommes politiques, 1960, p. 113) il fut l'inventeur des termes "francistes" et "francisme". Selon cet auteur, il "rêvait d'un nationalisme social, populaire, qui réconcilierait les masses laborieuses avec la patrie. Le conservatisme des milieux bonapartistes d'alors lui faisait horreur. (...) C'est au contact des petites gens qui suivaient les réunions de la Solidarité française qu'il comprit la nécessité de renouveler le vocabulaire de la droite en même temps que le contenu de sa doctrine, si l'on voulait atteindre les masses."
Œuvres
- Sociétés secrètes : Maçonnerie et judaïsme, 1940.
- Responsabilités de la guerre 1939-40 : Des Juifs aux Francs-maçons, de l'Angleterre aux États-Unis. Préface de Camille Mauclair, 1943.
- Le Gaullisme, trahison nationale ! : Les Gaullo-swing sont-ils encore français ?, 1943.
