Polémique entre Serge de Beketch et Guillaume Faye (2004)

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Contexte

Le « retour de Guillaume Faye » en 1998, avec la parution et le succès d'ouvrages comme l'Archéofuturisme (1998), La Colonisation de l'Europe (2000), ou Pourquoi nous combattons. Manifeste de la Résistance européenne (2001), ses positions tranchées face au « tiers-mondisme de droite » et l'ascension de sa popularité dans la nouvelle génération qui va donner corps à la mouvance identitaire, lui créent de nombreux ennemis, aussi bien chez les nationalistes-révolutionnaires que dans les milieux nationaux-catholiques.

Les faits : une émission sur Radio courtoisie

En 2004, Serge de Beketch publie, dans son émission Le Journal de la France courtoise sur Radio Courtoisie, un texte qu'il présente comme la retranscription d'un dialogue entre Guillaume Faye et un tiers. La discussion aurait été enregistrée à l'insu de Faye, et aurait transmise par un anonyme à Serge de Beketch.

Le texte de ce script laisse entendre que Guillaume Faye n'aurait pas cru à ce qu'il écrivait et que, de plus, il aurait été en contact avec le Nouvel Observateur. Serge de Beketch accuse alors publiquement Guillaume Faye d'être un agent provocateur et un imposteur.

Dans un droit de réponse, Guillaume Faye affirmera que l'« interview » relevait d'un montage grossier et malhonnête, opéré suite à une discussion bien antérieure, tenue dans un contexte particulier. Il reconnaissait « avoir tenu à deux bras-cassés, qui m’ennuyaient de leurs questions insistantes et débiles, des propos volontairement délirants, destinés à les choquer, et ceci par jeu. Je racontais n’importe quoi, comme j’aime le faire avec les importuns à petite cervelle, dans le seul but de m’amuser. C’est ma nature. D’ailleurs, aucun des propos qui me sont attribués ne résistent à la moindre vérification, puisque tout ce que je suis censé avoir dit relève du gag le plus pur ».

En aucun cas, selon lui, il ne s'était agi d'un entretien sérieux reflétant sa pensée.

Article publié par Serge de Beketch dans Le Libre journal de la France courtoise

En deux ou trois livres et quelques discours pétroleurs, Guillaume Faye est devenu une vedette des milieux nationalistes ou identitaires radicaux. Dans les années 90, cet ancien membre de l’extrême droite païenne et anti-chrétienne avait sombré (entre autres délices...) dans la pourriture branchouille, animant avec l’abject [et israélien] Arthur une radio-poubelle et « jouant » dans des films pornos. Aujourd’hui, il pose au meneur d’hommes avec le risque que ses discours incendiaires poussent de jeunes militants à des gestes qu’ils paieront toute leur vie. C’est pourquoi nous publions ces extraits enregistrés secrètement d’une conversation privée avec Faye qui révèle le fond de sa pensée et les ressorts de sa conversion. Certains jugeront nos façons peu élégantes. D’accord. Mais devant une telle imposture, le silence serait de la complicité. D’ailleurs, l’intéressé lui-même pratique ces méthode. « Pour avoir de bonnes infos, il faudrait faire ce que je faisais à Skyrock : planquer un micro dans la manche et faire parler les mecs. » Nous l’avons fait. Le "mec" a parlé[1].

Chacun se fera son opinion.

Le porno, ça ne paie plus, vaut mieux travailler avec Moati.

X : Tu as tourné des trucs nazis dans le porno ?

Guillaume Faye: Ouais, ouais ! Pour îlot-Vidéo ouais ! En 1990. Et c’était un roman-photo porno. Je faisais les scénarios. J’étais le docteur Bistouque, un nazi obsédé sexuel. (...)[2]

X [3] : En film ou en photo ?

Faye : Photos et film ! C’est une copine qui s’appelait Sabina Alejandro, actrice porno espagnole qui m’a fait rentrer là-dedans. Ça dépendait du groupe Filipacchi. Y a trois films qui sont sortis ; "La Clinique du bonheur," un autre carrément nazi qui se passait dans la clinique d’Auschwitz, tu vois, un truc dément quoi ! On avait été à la SFP prendre des déguisements SS... Qu’est-ce que je me suis marré ! Tabatha Cash jouait le rôle d’une [censuré].

Le problème du porno, c’est que ça payait mieux au début des années 90. Aujourd’hui c’est rentré dans les mœurs et ça paye moins. Il vaut mieux travailler avec Moati !

X : Ton histoire avec ta copine et Moati, c’en est où ?

F : C’est en cours, elle attend la réponse,

X : Ils veulent quoi ?

F : Ils veulent un reportage sur l’antisémitisme en Europe. Moi, je leur ai proposé un reportage (par ma copine, pas directement) sur les réseaux d’extrême droite en France. Y compris l’antisémitisme. Ils ont les documents entre les mains.

X : Tu as rappelé le mec de Canal + ?

F : L’assistant de Karl Zéro ? Oui mais ça a pas marché.

J’aimerais vendre au Nouvel Obs une enquête sur la "droite radicale"

X : Moati ça paye plus ?

F : Ouais. Je fais le boulot de documentation, c’est tout. J’apparais pas physiquement. (...) C’est moi qui initie le projet, c’est ma copine qui touche.

X : C’est combien le budget ?

F : Oh, c’est assez gros, c’est des budgets de trois-quatre millions de francs.

X : C’est ta copine qui bosse pour Tibéri ?

F : Oui c’est ça. Elle a fait un reportage de 4 millions sur les juges corrompus.

X : Qui est-ce que tu veux mouiller ? (...) tu penses à qui ?

F : Ben à tous les mecs d’Unité radicale, à tous ces gens-là quoi !

X : Des mecs comme Serge de Beketch ?

F : Oui, Radio Courtoisie [4], voilà... Leur demander s’ils ne sont pas antisémites. Mais ce que j’aimerais c’est proposer au Nouvel Obs un sujet intitulé "La Droite radicale". Comme une enquête (...) un panorama de la mouvance (...)

Sous pseudo, je peux faire des trucs marrants dans les canards de gauche

F : La Colonisation de l’Europe, c’est pas un livre d’idées, c’est un truc journalistique (...) Tu sais quelle est ma source principale pour ce bouquin ? C’est Le Figaro ! C’est la presse. Même pas la presse extrémiste, c’est France-Soir, Le Figaro, Le Parisien. Les faits divers quoi. Plus quelques trucs qu’on m’a filé de la Sonacotra.

X : Oui mais là, tu arrives à la fin de ton filon... Tu peux refaire d’autres bouquins ?

F : Y a un autre bouquin à faire qui se vendrait énormément mais c’est deux ans de boulot et donc c’est pas rentable. Ça serait sur l’Islam. Sur l’Islam, j’ai vachement de trucs. J’ai le véritable Coran que la plupart des gens n’ont pas. J’ai des tas de textes de mollahs. Un mec m’a envoyé anonymement les épreuves non corrigées d’un livre refusé par Gallimard. C’est remarquable. Écrit par un professeur qui semble avoir un nom d’origine arabe, sûrement un Libanais chrétien... Une étude de l’Islam.

X : Les dossiers sur le milieu, ça te permet de prendre pied dans la presse ?

F : Oui, mais je ne peux faire que des piges sous pseudo.

X : Et au Figaro ?

F : Non. Le Figaro voulait faire bosser D [vraisemblablement Alexandre del Valle, note de Metapedia]. Il devait donner un article hebdomadaire. Je fais le papier, c’était sur les naturalisations. Je le donne à D. qui le signe. Le papier était vachement atténué, c’était que des faits. Avec citations de mecs de gauche. (Un journaliste du Figaro) a dit : « Ça, on dirait "La Colonisation de l’Europe". » Pourtant il ne savait pas que j’étais derrière. (...) Le Figaro, c’est tricard. Par contre je peux faire des trucs marrants dans les canards de gauche.

X : Et Moati tu l’as rencontré ? (...) Il commence à travailler sur l’extrême droite ?

F : C’est sa passion. Mais ces mecs-là connaissent pas bien le milieu.

X : Ça reste encore vendeur l’extrême droite ?

F : Oui, ça le sera toujours. (...) Pour avoir de bonnes infos, il faudrait faire ce que je faisais à Skyrock, c’est planquer un micro dans la manche et faire parler les mecs. Mais je ne peux plus le faire parce que les mecs sauraient que c’est moi.

X : Tu pourrais le faire faire par ta copine, en plus elle est au RPR. (...) Elle est prête à piéger les gens.

F : Oui, si elle est payée. Mais il faut qu’elle ait une commande. Elle le fera pour la télé. On peut faire des pièges de presse mais le problème c’est que même avec des bandes magnétiques, en cas de plainte, tu casques. Alors que la télé (...)

X : Ta copine elle pourrait faire des interviews ?

F : Oui mais le problème c’est si un jour dans une réunion publique de la mouvance quelqu’un la reconnaît...

X : Ça fait longtemps qu’elle travaille pour Moati ?

F : Ça fait deux ans qu’elle bosse pour Acte comme Moati. Ils se sont rencontrés...

X : Tu vois combien de pages pour le dossier Nouvel Obs ?

F : Il faut que ça fasse la une, c’est pas négociable sans la une. On peut se faire 25 000 balles chacun, je t’assure. On multiplie nos infos, on fait un énorme papier, interviews, un panorama global de la mouvance extrême actuelle avec les auteurs, les écrivains, les maisons d’édition.., Ce qu’il faut dire, c’est : « Attention, en France c’est comme en Allemagne, il y a une mouvance souterraine. » ils adorent ça les gauches. Un canal noir ! Autre sujet possible : montrer les réseaux de la droite qui vient de l’extrême droite. Mais là il faudrait plutôt montrer les ramifications de l’extrême droite radicale à l’échelle européenne (...) Ça ferait du bruit parce qu’en ce moment ils sont persuadés que l’extrême droite est morte. Ils sont emmerdés, ils ont besoin du diable. Ils cherchent...

X : Mais tu es bien conscient qu’un tel reportage, ça va achever le milieu.

F : Moi, je fais ça pour le fric.

X : Et Alain de Benoist, t’en es où avec lui ?

F : (...) Ce qu’il n’a pas compris, c’est que moi je m’amuse. C’est ce que je lui ai dit. Réponse : « Mais tu crois à ce que tu écris ?» Et je lui dis : « Attends, moi je fais des canulars ! » Et de Benoist me demande : « Quel est le plus grand canular que tu as commis ? » Alors je lui réponds : « Les deux plus grands canulars que j’ai fait, c’est quand j’ai appelé Chirac de la part de Ben Ali [ex-président de la Tunisie] et que je lui ai fait dire qu’il était contre la démocratie, quand j’étais à SkyrocK. Et deuxième canular, c’est ce que je fais maintenant. »

X : Au moins, ça a le mérite d’être clair ce que tu fais, c’est un gros canular.

F : Et les mecs me demandent que faire ? (A ce moment, Faye met sa main devant la bouche et chuchote) ; chuuuut, les supérieurs inconnus veillent. Les grands supérieurs inconnus peut-être, mais... faites un chèque ! Parce que les gens du milieu, fondamentalement, ils ne veulent pas gagner, ils viennent au spectacle. Sur le plan humain, je préfère nettement les mecs d’extrême gauche. (...)

Pour les mongoliens du milieu, j’ai un truc sur l’Islam

X : Mais Unité radicale, ils t’ont invité de temps en temps ?

F : Ils m’ont interviewé dans leur cochonnerie de canard, ce truc-là, Nouvelle Résistance... J’ai répondu des trucs complètement canulardesques.

X : Ils s’en sont rendu compte ?

F : Non, (...) Le truc c’est : suivez-moi, ne cherchez pas à comprendre ! Ils sont emmerdés maintenant parce que je fais monter les prix... F. m’arrange les coups, elle marche à 100 %, elle a tout compris et en plus elle tape dans la caisse pendant les conf (...) Maintenant je fais monter les enchères : vous voulez une conférence ? 1 500 balles ! Plus les frais. (...) Je crois que je peux en demander plus et c’est ce que je vais faire ! Je vais pas me gêner ! (...) Mieux vaut être le gourou des radicaux que le gourou des vieux OAS !

Y : Bon, le projet alors ?

F : (...) Le projet est entre les mains de Moati. C’est lui qui décide, il faut savoir qu’à ce stade en télé, c’est une chance sur trois ! C’est un projet et puis moi je ne peux pas apparaître. Moi je leur ai fait un dossier, c’est fait. J’ai tout donné, ça y est, Ma copine a donné toutes les preuves, toutes les listes...

X : Ils étaient contents ?

F : Oui mais c’est Moati qui, à partir des informations, va bâtir son film. C’est un gros budget. Plusieurs millions ! (...)

X : Oui mais là ils ne peuvent pas faire le projet sans toi.

F : Non, ils ne peuvent pas le faire mais ils ne le savent pas ! Parce qu’ils ne savent pas que j’existe !

X : Ils pensent que sans ta copine ils ne peuvent pas le faire. Donc faut qu’elle puisse négocier en position de force.

F : Oui, c’est ce qu’elle essaie de faire. Moi je suis cette histoire de très près.

X : Ton retour, j’ai toujours pensé que c’était du pipeau mais j’étais loin d’imaginer que c’était à ce point-là !

F : C’était calculé... Et ça faisait 5 ou 6 ans que j’y pensais... (Je me disais) "Je vais bien les baiser là... Vous m’avez mis sur la paille, c’est moi qui vais vous mettre sur la paille maintenant !"

X : C’est quoi ton prochain bouquin ?

F : Pour les mongoliens du milieu, j’ai un truc sur l’Islam. "Mort, mort à l’Islam !"

X : T’es vraiment sur que les immigrés sont nos adversaires ?

F : Je te dirais que... Ils ne partiraient que si une guerre civile éclatait, quelque chose de terrifiant et de soudain... Bon et d’un autre côté on fait avec, hein ! (...) En plus l’extrême droite a jamais voulu les chasser, c’est moi qui ai dit « il faut les chasser ! ». Mais quand je le dis, j’y crois pas ! J’y crois pas mais il faut le dire !

Réponse de G. Faye après la publication de cet « entretien »

Droit de réponse de Guillaume Faye à Serge de Beketch

Le Libre journal… m’a violemment mis en cause dans son numéro du 24 avril (n°321), par un procédé qui n’est guère dans les mœurs de la France Courtoise. Le coup m’oblige à restituer l’époque et le contexte de mes propos, au demeurant d’une fidélité sujette à caution, ainsi que mes raisons.

Mais auparavant, je note que le courageux auteur de ce « piège » est resté anonyme et a signé « X ». Aurait-il peur ? Ou, plutôt, a-t-il pris conscience de l’illégalité de son procédé ? Quand on veut dénoncer, il faut se dévoiler. La lâcheté et l’ignominie font bon ménage et la crédibilité est incompatible avec l’anonymat. Quand je « piégeais » des gens à la radio ou dans la presse, j’avais le cran de signer. Vous ne l’avez pas au Libre journal. Etes-vous donc si « libres » que cela ? Curieusement et paradoxalement, vous prétendez vilipender les « Mouchards de la pensée » (article p. 20). Est-ce de l’autocritique ?

J’ai le vague souvenir, voici quatre ans, d’avoir tenu à deux bras-cassés, qui m’ennuyaient de leurs questions insistantes et débiles, des propos volontairement délirants, destinés à les choquer, et ceci par jeu. Je racontais n’importe quoi, comme j’aime le faire avec les importuns à petite cervelle, dans le seul but de m’amuser. C’est ma nature. D’ailleurs, aucun des propos qui me sont attribués ne résistent à la moindre vérification, puisque tout ce que je suis censé avoir dit relève du gag le plus pur. Un peu de raison : il est possible de vérifier, par exemple, que je n’ai pas tourné dans le film X « La Clinique du bonheur » (1998) ; il est évident que je n’ai pas collaboré à quelque film que ce soit de Moati débinant l’« extrême droite » ni à on ne sait quel dossier du Nouvel Obs et ce malgré l’écoulement de quatre années… Le temps passe et rien de tel ne se produit ! Et qui, sur la place de Paris et ailleurs, peut me croire vénal (« Moi, je fais ça pour le fric ») ? Si je voulais faire du « fric », serais-je revenu vers le combat identitaire, écrivant de ce fait pour des tirages assez peu lucratifs, de surcroît en butte aux condamnations judiciaires ? Condamnations dont le coût ne pourrait être couvert par cent conférences au cachet de « 1.500 balles » ! Et ce n’est pas fini, puisque maintenant c’est le ministre de l’Intérieur qui nous poursuit, moi et mon éditeur, sur ordre de Sarkozy… Cela dit, c’est vrai que « sur le plan humain, je préfère nettement les mecs d’extrême gauche » à un type tel que celui qui m’a piégé ! Il n’y a pas photo.

Un mot enfin sur le procédé. J’observe que dans son texte de présentation, Le Libre journal me reproche mes « discours incendiaires [qui] poussent des jeunes militants à des gestes qu’ils paieront toute leur vie ». Voilà un admirable argument : c’est celui des adversaires de la liberté d’expression pour légitimer la censure. Là réside la justification de « provocation à la haine… », issue de la loi Pleven (article 24 de la loi du 29 juillet 1881) ; là réside la notion d’« apologie de crime » (même article) utilisée contre les révisionnistes et qui sous-tend plus généralement la loi Gayssot. Je trouve déplorable que votre revue consacre tant d’énergie à m’attaquer, alors que je prends au moins autant de risques que vous pour notre cause commune. Vous me considérez sans doute comme un ennemi, ou plutôt comme un rival, et par ressentiment vous me haïssez. Mais pas moi. Je vous plains, simplement. Vous feriez mieux de tourner votre exécration contre nos vrais ennemis plutôt que de vous complaire en haines intestines. Critiquez mes écrits si vous en avez la capacité plutôt que de perdre votre temps, votre crédibilité et votre courtoisie, à publier des ragots et des infamies contre moi.

Guillaume Faye

Réponse de Serge de Beketch

- Les propos de Faye sont intégralement authentiques. - L'enregistrement existe, bien sur. - L'entretien est vieux de quatre ans - Je ne l'ai pas publié avant parce que je ne l'avais pas - La personnalité de celui qui l'a réalisé n'a rien a voir là dedans. Ce qui compte, c'est ce qui est dit. - La méthode n'est pas loyale, je le sais, je l'ai écrit dans la présentation mais elle est recommandée par Faye lui même qui se vante de l'avoir utilisée. Il se propose d'ailleurs d'y recourir contre moi pour me faire dire que je suis antisémite (tu parles d'une révélation !) et vendre ce “scoop” au Nouvel Obs ou a un autre torche-fion - Les propos de Faye ne sont pas intégralement rapportés parce que le reste de l'entretien met en cause les moeurs intimes de responsables nationalistes qui, à croire Faye, seraient tous des pédés, des partouzards, des cocus, des impuissants. A ce degré d'obsession, c'est presque comique. - Enfin Patrick Gofman n'a rien à voir avec cette publication. je suis le seul patron du Libre Journal et Gof a découvert l'article au moment des corrections. Il n'intervient pas plus sur le contenu du journal que je n'interviens sur le contenu de ses papiers. C'est ma conception de la liberté.

Pour résumer : en publiant les propos de Faye, je n'ai eu qu'un but : montrer aux militants qui est le personnage .

C'est a cause de provocateurs dans son genre que des militants comme Michel Lajoye ou Maxime Brunerie sont en taule .

Je trouve dégueulasse qu'un type de bientôt soixante berges joue avec l'avenir de gosses de vingt ans.

Si les vieux veulent faire de l'action directe, qu'ils mettent les mains dans la merde eux mêmes. il y a trop longtemps que des vieux fumiers envoient des gamins au casse-pipe et se partagenet ensuite les médailles autour des monuments aux morts. Le reste est foutaise.

Prétendre que je suis jaloux de Faye est grotesque, insinuer que je suis inspiré par l'appât du gain est ridicule.

Ceux qui veulent continuer à se faire arnaquer sont libres de le faire tant que ca n'engage qu'eux mêmes.

Quant aux leçons d'éthique journalistique (on a le droit de se marrer) , je n'en reçois pas plus que je n'en donne.

Notes et références

  1. Selon certaines sources, cet « interview-piège » aurait en fait été réalisé par William Bonnefoy.
  2. Note de Serge de Beketch : Le signe (...) indique une coupure imposée par l’absence d’intérêt du propos ou la mise en cause de tiers.
  3. Note de Serge de Beketch : L’entretien a été conduit par deux personnes désignées indifféremment ici par "X".
  4. Note de Serge de Beketch : Je n’ai jamais reçu Faye au micro. Je n’ai d’ailleurs jamais eu avec lui la moindre conversation.