André-Yves Beck

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André-Yves Beck, né le 11 novembre 1961 à Rabat, est un militant et un homme politique français.

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Il a été l'un des principaux cadres de la mouvance nationaliste révolutionnaire, avant de devenir l'un des initiateurs de la mouvance identitaire.

Biographie

André-Yves Beck effectue des études d'histoire à l'université de Grenoble.

Dans les années 1980, il milite d'abord au Front national de la jeunesse, puis s'engage dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire. Il sera le responsable de la section de Grenoble de Troisième Voie. En 1991, il est l'un des cadres fondateurs de Nouvelle Résistance. Sous sa direction, la section de Grenoble devient particulièrement active : elle organise des actions contre l'« impérialisme américain », des Fêtes de la jeunesse, elle participe au Premier mai et tente un rapprochement avec les mouvements écologistes, comme Ecolo-J. La section publie aussi un bulletin Noir et rouge, tirant à 500 exemplaires, qui donne une grande place à l'humour et à la bande dessinée.

Au sein de Nouvelle Résistance, André-Yves Beck exerce aussi des fonctions au service de Documentation et sécurité, notamment en infiltrant la secte trotskiste Socialisme International.

En 1991, il part combattre en Croatie, en compagnie d'autres militants de Nouvelle résistance.

En 1996, il fait partie des partisans d'un rapprochement avec le Front national, estimant que la situation d'alors n'est plus celle de 1991. Les dissenssions entre adversaires et partisans du rapprochement finissent par faire éclater Nouvelle Résistance. André-Yves Beck adhère alors au Front national.

Dès 1995, André-Yves Beck est engagé par Jacques Bompard, qui vient d'être élu maire de la ville d'Orange. Il exerce diverses fonctions, dont celle de directeur de la communication. Il travaillera pour la mairie jusqu'en 2014.

De 1997 à 1999, il est membre du comité central du FN. Il s'y affirme comme un partisan de la ligne de Bruno Mégret.

Par la suite, il adhère à Unité radicale. Suite à la dissolution de l'organisation en 2002 par décret gouvernemental, il fait partie, notamment avec Fabrice Robert et Philippe Vardon, du groupe de réflexion qui donnera naissance en 2003 au Bloc identitaire.

Revenu au Front national, il apporte son soutien à la candidature de Marine Le Pen à la présidence du parti.

En 2014, il entre au service du maire de Béziers, Robert Ménard, en tant que directeur de cabinet. Il se sépare de celui-ci en 2016.

En 2016, il adhère au Rassemblement national et devient responsable de la fédération du Vaucluse.

Publications

  • Avec Michel Tourmalay, Orange, Ouest-France, Coll. Patrimoine, avril 2002, 32 p.