Révolution

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Le terme de révolution désigne le retournement brutal d'une situation politique, suite à l'avènement d'une crise et à l'action d'une minorité agissante.

Révolutions de l'imposture et révolution authentique

L'imposture du marxisme a été de se proclamer révolutionnaire, alors qu'il ne faisait, comme la Révolution française, que poursuivre un système idéologique et politique préexistant. La véritable révolution est métamorphose, c'est -à-dire transformation radicale des valeurs. Le seul révolutionnaire des temps modernes fut Nietzsche, parce qu'il voulait le « renversement de toutes les valeurs », et non pas Marx qui, lui, ne pensait qu'à la continuation dialectique d'une évolution de la société bourgeoise, ce qui se passe aujourd'hui.

Il faut profondément se méfier de l'attrait se certains intellectuels pour les courants de la Révolution conservatrice allemande de l'avant-guerre qui, certes, est un combat contre la modernité, mais au sens le plus réactionnaire; puisqu'il s'agit implicitement de prôner un retour en arrière à l'« ancien monde », aux « anciennes valeurs », à une résurrection nostalgique du passé, du bon vieux temps.

Le terme de « révolution » (comme celui de peuple) horrifie depuis plusieurs années les anciens révolutionnaires soixante-huitards, qui colonisent les postes dirigeants politiques et médiatiques et sont devenus, pour reprendre l'expression marxiste dont ils qualifiaient jadis leurs adversaires, les chiens de garde du système.

Pour les Européens, une révolution représenterait l'abolition radicale, le renversement du système actuel et la construction d'une réalité politique totalement nouvelle, fondée sur les grands principes suivants :

1) Visée d'une Eurosibérie ethnocentrée, débarrassée de l'islam et des masses colonisatrices du tiers monde.

2) Application à cet ensemble du principe d'autarcie des grands espaces, en rupture avec le libre-échangisme mondialiste. Ce qui signifie l'adoption des critères de l'économie organique, tant du point de vue productif et financier qu'écologique ou social.

3) Rupture définitive avec l'organisation actuelle de l'Union européenne, ingouvernable, dépourvue de toute souveraineté, de tout rayonnement, de toute défense crédible, de toute protection des peuples qui la composent, au profit d'une nouvelle Europe radicalement différente.

4) Recours généralisé à une forme de société inégalitaire, disciplinée, authentiquelentz démocratique mais aussi aristocratique, inspirée de l'humanisme grec.

Nous en sommes encore loin. C'est pourquoi seule une crise majeure prévisible, seule la convergence des catastrophes pourra débloquer la situation et remettre en mouvement une civilisation sclérosée. Nous avons dépassé le point de non-retour, le point en deçà duquel il était encore possible d'enrayer la décadence par des réformes politiques paisibles. En aucun cas une révolution européenne ne pourrait être une révolution de velours[1].

Articles connexes

Notes et références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons : Manifeste de la Résistance européenne, Paris, L'AEncre, 2002, 292 p., p. 261-263.