Discipline

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Régulation et adaptation positives du comportement par la sanction, par la récompense et par l'exercice.

La discipline est le fondement de toute éducation et de toute civilisation. Les théories « pédagogistes » d'une école sans discipline n'aboutissent qu'à l'effondrement de la transmission des savoirs, ce qu'on constate aujourd'hui.

La croyance dans l' « autodiscipline possible pour tous » est une perversion tragique de l'individualisme aristocratique. Seuls les êtres supérieurs sont capables d'autodiscipline, pas les hommes du commun. Mais l'idéologie égalitaire n'admet pas, contre tout bon sens et toute observation, qu'il existe une différence de nature entre les « hommes-personnalités » capables d'autodiscipline et tous les autres.

Le refus d'une discipline légale et acceptée débouche automatiquement sur une oppression sauvage, sur la loi de la jungle. L'idéologie égalitaire assimile la discipline et l'ordre, à leurs excès, c'est-à-dire à la dictature arbitraire. Bien au contraire, il faut affirmer que la liberté et la justice sont fondées sur une discipline sociale rigoureuse. L'anthropologue Arnold Gehlen, comme l'éthologue Konrad Lorenz ont démontré que l'homme était biologiquement un « être de culture » (Kulturwesen), c'est-à-dire un « être de discipline » (Zuchtwesen). Il est patent de constater que les défenseurs de la liberté (en fait, de la licence) contestent les sociétés disciplinaires au nom de cette liberté et de l'État de droit, mais que le modèle social et politique qu'ils prônent détruit concrètement toute liberté, tout droit, et toute justice sociale, comme on le voit aujourd'hui : délinquance et insécurité, effondrement de l'école démocratique et de l'égalité des chances, tolérance accordée aux délinquants et aux mafias, privilèges pour les groupes de pression influents ou violents, etc.; et tout ceci aux dépens de la sûreté du citoyen. Il ne faut pas craindre de dire que toute société qui refuse la loi et l'ordre, c'est-à-dire la discipline collective, est mûre pour la tyrannie et l'abandon des libertés publiques.

L'imposture magistrale de l'idéologie dominante consiste à faire croire que l'absence de discipline sociale garantit les libertés publiques et écarte le spectre d'un « État policier ». L'idéologie de la licence est le fondement moderne du despotisme. Il faut ajouter que la plus grande imposture du libéralisme fut de confondre l'indiscipline avec la liberté et cette dernière avec l'anarchie.

Il faut ajouter que les sociétés anti-disciplinaires actuelles ne sont pas exemptes, bien au contraire, de répression et de totalitarisme dissimulés. Simplement, la répression a changé de nature et d'objet. Les rigueurs de la loi s'abattent, fiscalement et pécuniairement, sur le citoyen « transparent », mais les zones de non-droit s'étendent et la tolérance envers toutes les déviances et les altérités illégales, envers toutes les délinquances violentes s'accentue. On réprime les « propos racistes » plus que jamais (c'est-à-dire les propos identitaires), ou l' « homophobie », selon la logique de la police de la pensée, mais on dépénalise les drogues, on tolère des seuils élevés de délinquance urbaine, on admet les violations de la laïcité en faveur de l'islam, on cède devant les terrorismes, les coups de force de syndicats minoritaires, les chantages des émeutiers urbains, etc.

C'est bien le signe d'une société aux valeurs fondamentalement suicidaires, qui réprime et censure tout ce qui est vitaliste, tout en autorisant, puis encourageant et protégeant ce qui est socialement et biologiquement pathologique.

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