Olier Mordrel
Olivier Mordrelle, Olivier Marie Joseph Mordrelle, dit Olier Mordrel, né à Paris le 29 avril 1901 et mort à Treffiagat le 25 octobre 1985, était un architecte, écrivain et homme politique français, nationaliste breton engagé pour l'indépendance politique de la Bretagne.
Il a été l'auteur de nombreux ouvrages portant sur le même sujet. Il est aussi connu sous les pseudonymes de Jean de La Bénelais, Er Gédour, Otto Mor, Calvez et Olivier Launay.
Sommaire
Biographie
Il est le fils de Joseph Mordrelle, né en 1863 à Hédé en Ille-et-Vilaine, commandant et futur général des troupes coloniales, et d'Antoinette Maricot née à Montmorency en 1874. Si son père est d'origine bretonne, sa mère tire ses origines de Coulommiers du côté paternel et de L'Île-Rousse (Corse) du côté maternel. Il est né à Paris où il a passé la plus grande partie de son enfance. Paradoxalement il a appris le breton à Paris.
Après des études aux Beaux-Arts, il exerce la profession d'architecte à Quimper pendant dix ans.
Une jeunesse bretonne
En 1919, il adhère au groupe nationaliste Breiz atao (Bretagne toujours) fondé un an avant par Morvan Marchal. En 1922, il devint président de l'Unvaniez Yaouankiz Vreiz (Union de la jeunesse de Bretagne). En 1925, alors qu'il s'était installé à Quimper comme architecte, il lance, avec le linguiste Roparz Hemon (agrégé d'anglais, professeur au lycée de Brest), Gwalarn (Vent de noroît), supplément littéraire en breton à Breiz Atao, voué à la renaissance de la langue bretonne, avant de devenir une revue indépendante de 1926 à 1944. [1]
Il co-signe, avec Roparz Hemon, le manifeste de Gwalarn, dans le numéro de Breiz Atao (n° 74, février 1925) où apparaît, en en-tête de la rubrique sur la vie du parti, le hevoud, symbole ressemblant à la croix gammée et choisi pour son aspect païen et pré-chrétien. Cette année-là se tient aussi le premier congrès interceltique à Dublin où la délégation bretonne se compose de François Jaffrennou (le barde Taldir), Olier Mordrel, Morvan Marchal et Youen Drezen. En 1927, il devient co-président du Parti autonomiste breton (PAB), puis son secrétaire à la propagande.
Il anime dans les années trente un courant de jeunes architectes d’esprit autonomiste et tente de créer un style breton moderne.
Il publie dans Breiz Atao, en 1933, le programme de gouvernement SAGA (Parti des Celtes relevés), sous le pseudonyme de A. Calvez. Dans ce programme en huit parties, Mordrel traite de la constitution d’un État breton indépendant, à qui l’État français devra restituer « une partie des richesses nationales y compris en caisse d’or, colonies, collections d’art, bibliothèques, équipement industriel » ; le ralliement de certaines régions limitrophes est prévu « par voie de plébiscite ». Il prévoit aussi « l’exclusion des étrangers, et particulièrement des races latines et de couleur, de tous les postes responsables de la vie publique. Exception prévue pour le cas des hommes de race nordique ». Plus loin, on lit : « Contrôle de l’éducation de la jeunesse, destinée à faire des hommes physiquement et moralement sains, et rendus au génie jusqu’ici étouffé de notre race ».
En 1934, il fonde la revue Stur (Le Gouvernail). En 1936, il fonde le Bulletin des minorités nationales de France, ultérieurement dénommé Peuples et Frontières, où sont présentées des revendications au nom de la Bretagne et des principales minorités nationales européennes. Le 14 décembre 1938, Mordrel est condamné, avec François Debauvais, à un an de prison avec sursis pour « atteinte à l'unité de la nation ». De juillet 1938 à juillet 1939, il est secrétaire général et rédacteur de l'hebdomadaire Breiz Atao.
L'architecte
Alors étudiant en architecture à Paris, Mordrel rencontre en 1919 Morvan Marchal étudiant lui à Rennes. Tous deux sont partisans d'une architecture bretonne en rupture avec le traditionalisme prôné par les régionalistes du premier Emsav, et ancré dans la modernité. Ils se rapprochent à l'époque du mouvement des Seiz Breur de Jeanne Malivel qui sont sur une ligne artistique proche[2]. Contrairement à ses prédécesseurs qui se tournaient vers les maisons paysannes comme source d'inspiration, Mordrel compte alors mettre l'architecture bretonne dans la dynamique des grands courants internationaux, et se tourne vers les villes, et dès 1922 parle de « gratte-ciels [qui] bretonneront du rez-de-chaussée au cinquantième étage. »[3].
Il voyage pendant les années 1920 pour prendre connaissance des créations artistiques dans d'autres pays : à Kendal pour y voir les travaux de Charles Voysset, rencontre Huibrecht Hoste à Louvain en 1925, et va visiter les créations de Martin Elsaesser à Frankfort en 1931. Avec Marchal, il est de plus en plus influencé par des styles étrangers comme le De Stijl hollandais ou le Bauhaus allemand. Avec Morvan, ils publient pendant cette période la synthèse de leurs réflexions dans pas moins de neuf revues pour convaincre les militants bretons du bien-fondé de leur démarche[4].
Il signe ses deux principales réalisations au début des années 1930. Dans le style « paquebot », un courant art déco, l'immeuble Kodak, dit Ty Kodak, est construit à Quimper pour le photographe Joseph Villard, bâtiment blanc de deux étages aux fenêtres reliées par un bandeau de briques bleues vernissées. L'année suivante, il dessine un garage Renault aux étages portés par des poutres en béton armé.
Ses lectures d'Oswald Spengler à partir du milieu des années 1930 le convainquent cependant que le modernisme qu'il voyait comme une source de renouveau pour la Bretagne n'est qu'une source de décadence pour celle-ci. Il s'écarte dans le même temps de ses activités d'architecte ; alors que ses réalisations quimperoises en font un architecte populaire dans la région, il délaisse cette activité lorsqu'il déménage à Rennes dans la seconde moitié des années 1930 pour se consacrer à ses occupations politiques[5].
Dans la tourmente de la guerre
Avant la déclaration de la guerre entre la France et l'Allemagne, et afin s'échapper à une arrestation imminente, il part en Allemagne avec sa femme, François et Anna Debauvais. Le PNB (Parti national breton, fondé en 1911 par le poète Le Mercier d’Erm), relancé en 1932 avec F. Debeauvais avec un cap séparatiste (inspiré de la révolution irlandaise) et donc en rupture avec le régionalisme, est en effet dissous sous le gouvernement Daladier (octobre 1939) en raison de ses relations supposées favorables à l’Allemagne nazie. Les biens du parti sont confisqués et les archives détruites.
En Janvier 1940, les deux fondateurs du PNB adressent une Lettre de Guerre (Lizer Brezel) à leurs militants en rappelant qu' « un vrai Breton n'a pas le droit de mourir pour la France ». Ils ajoutent : « Nos ennemis depuis toujours et ceux de maintenant sont les Français, ce sont eux qui n'ont cessé de causer du tort à la Bretagne ». Ils engagent aussi des pourparlers à Berlin « pour tenter d'y jouer la carte de l'indépendance bretonne dans l'éventualité probable d'une défaite de la France » en se réclamant d'un « Gouvernement breton en exil » (Bretonische Regierung).
En mai 1940, François Debauvais et lui sont jugés par contumace par le tribunal militaire de Rennes pour « atteinte à la sécurité extérieure de l'État et à l'intégrité du territoire, maintien ou recrutement d'un groupe dissous, provocation de militaires à la désertion et à la trahison ». Ils sont dégradés militairement et condamnés à mort. Le 1er juillet 1940, Olier Mordrel revient en Bretagne, suite à l'entrée des Allemands en France.
Le PNB, rassemblant plusieurs milliers de membres, continue d’exister dans la clandestinité. Courant juillet, Debeauvais et Mordrel créent le Comité national breton qui opte pour une ferme neutralité. A cette même occasion (« Congrès » de Pontivy) est décidée l’édition d’une nouvelle revue, L’Heure bretonne : 201 numéros paraîtront entre juillet 1940 et juin 1944, la revue connaissant un succès certain (elle tirera à plus de 30.000 exemplaires). En décembre 1940, Mordrel, mis en minorité au sein de la direction du CNB, en démissionne et est remplacé par Raymond Delaporte qui restera à ce poste jusqu’à la fin de la guerre. Il est alors assigné à résidence en Allemagne, d'abord à Stuttgart, puis à Berlin, jusqu'en mai 1941. A cette date, le professeur Leo Weisgerber, qui lui lui avait proposé un poste de lecteur de celtique à l'Université de Bonn, organise son retour à Paris. Mordrel obtient de pouvoir séjourner en Mayenne. A cette occasion, quelques-uns de ses amis comme Jean Merrien, Raffig Tullou, Jean Trécan et René-Yves Creston lui rendent visite et prennent son avis sur un certain nombre de problèmes culturels et politiques. Il revient par la suite à Rennes le 16 septembre 1941, avec l'autorisation des Allemands, après dix mois de mise à l’écart, mais il est considéré comme "indésirable" par les dirigeants du PNB et exécré par les représentants de Vichy.
Le PNB est alors divisé en plusieurs courants. Le Comité consultatif de Bretagne regroupe la plupart des modérés (Yann Fouéré, J. Martray...) et obtient des concessions dans le domaine culturel. Les relations se tendent de plus en plus entre la direction des frères Delaporte et l’aile dure. La double appartenance aux Bagadou stourm et au Service spécial de Célestin Lainé est bientôt interdite. Après l’assassinat le 12 décembre 1943 de l’abbé Perrot (fondateur en 1905 du Bleun Brug) par la résistance communiste, Lainé crée la Bezen Perrot avec les plus durs du service spécial (Alan Heusaff, Aël Péresse,...) : il s'agira d'une milice bretonne rattachée au Sicherheitsdienst (SD). Lainé officialise ainsi la scission en créant en mai 1944 un nouveau Parti national breton dont la ligne est celle d'un soutien total à l’Allemagne.
Mordrel, malgré sa mise à l'écart, est néanmoins en 1942 autorisé à faire reparaître sa revue des années 30, Stur. En 1943, il rencontre régulièrement à Rennes Louis-Ferdinand Céline. Il fait partie de Radio Paris. Mordrel quitte Rennes au printemps 44 pour Paris où il tente d’échafauder un plan pour gagner un pays neutre : il veut y créer un Comité national en exil ... Mais, le 13 août 44, il prend le chemin de l'exil, d'abord en Allemagne, puis en Autriche et en Italie,... [6].
Exil et retour
Il se rend à Paris fin mars 1944 avec le but de fuir en Espagne en passant par Andorre, et cherche à obtenir le soutien de Hermann Bickler pour cela. À la suite du refus de ce dernier, il se rend en Allemagne avec sa famille et passe quelques mois en Bavière. Là, il reçoit une lettre de Jacques Doriot qui cherche à le rencontrer, ce qui se réalise le 15 février 1945 sur le lac de Constance. Autoproclamé chef de l'État français, Doriot le désigne comme gouverneur d'une Bretagne reconnue comme État associé à la France. Par la suite, il fuit en Italie où il vit quelques mois avec sa famille. Caché à Rome, il se rend au service de renseignement britannique en août de la même année. Il vit encore quelque temps dans ce pays, jusqu'à la mort de sa première femme en 1947.
Il est condamné à mort par contumace en 1946 en France. N'ayant pu obtenir un visa pour l'Irlande comme d'autres nationalistes bretons, et ce malgré sa rencontre à Rome en 1947 de Seán MacBride, député et futur ministre des affaires étrangères irlandais à qui il présente également d'autres fuyards comme Raymond Delaporte, Yann Fouéré et Célestin Lainé, il fuit en Argentine en juin 1948 où il rachète un hôtel à Córdoba. Il y reste en exil pendant vingt-trois ans et poursuit ses études linguistiques tout en entretenant une correspondance avec d'autres Bretons. En utilisant plusieurs pseudonymes, il parvient à faire publier ses textes dans des revues comme La Bretagne réelle, Ar Vro (sous le pseudonyme de Brython), ou encore L'Avenir de la Bretagne. Il rentre en Europe en 1969, d'abord en Espagne, puis en Bretagne en 1971 à la faveur d'une mesure de grâce et s'installe à Treffiagat en Pays Bigouden.
Le retour en Bretagne
Il publie ses mémoires en 1973. Il publie par ailleurs une douzaine d'autres livres, la plupart reprenant ses idées politiques, comme Breiz Atao, histoire et actualité du nationalisme breton en 1973 ou Le mythe de l'Hexagone en 1981, mais aussi un ouvrage généraliste sur la Bretagne publié par Nathan en 1983.
Politiquement, il se rapproche du GRECE, et tente de renouer avec le mouvement breton. Le nationaliste breton, un temps proche de la Nouvelle droite, Yann-Ber Tillenon le nomme en 1983 président d'honneur, tout comme Goulven Pennaod, du cercle Kelc'h Maksen Wledig (du nom de l'Empereur Maxime, "descendu" de Bretagne insulaire en compagnie de Conan Meriadec, le premier roi de Bretagne ). En 1981, il déclare soutenir François Mitterrand.
Il s'occupe un temps d'une crêperie industrielle avant de décéder en 1985. À sa mort, un hommage lui est rendu par Alain Guel, ou encore par Yann Fouéré dont il rapproche l'action de celles de Patrick Pearse, Tomáš Masaryk, ou Józef Piłsudski.
Famille
Il est le cousin de Yann Bricler, lui aussi actif dans le mouvement breton des années 1920 aux années 1940.
Il a eu deux enfants avec sa première femme Gaïd Guellec : Malo (1928-2022) et Tanguy ; et un troisième avec Yvette Pochat : Tristan Mordrelle.
Un apport idéologique : Le Mythe de l'Hexagone
En 1981, paraîtra chez l'éditeur Jean Picollec Le Mythe de l'hexagone dans lequel Olier Mordrel résumera ses thèses :
En se livrant à une généalogie de l'Etat-Nation, il s'agit avant tout pour Mordrel de rompre avec un certain type d'homme, le Français précisément. Le Français type n'est que le peuple de l'Ile-de-France dont la langue a peu à peu dominé les autres dialectes d'oïl ou d'oc. Se sentant proche du pouvoir, il dédaigne tout ce qui n'a pas été conçu à Paris. Nul plus que lui n'a intériorisé la prétention d'un Etat à étendre son modèle à tous les peuples conquis, sous couvert d'une mission divine (France fille aînée de l'Eglise) puis de l'idéal républicain revendiquant une primauté universelle de la France. Tous les instruments du déracinement se retrouvent dans ce Type : centralisme justifié par une idéologie sacralisée, universalisme éloigné des réalités des provinces et des corps représentatifs, administration imbue d'elle-même centrée sur Paris et se coupant des peuples du royaume, primauté délivrée à la culture du Roi, la culture française, sur les autres qui composent alors le royaume de France (provençale, occitane, bourguignonne, bretonne, flamande, corse).
Tous les moyens ont été utilisés pour rattacher au noyau central les terres et les peuples du futur hexagone : mariages, achats, échanges de territoires, justifications juridiques d'interventions armées... L'unification du territoire se fit de fait plus par les armes que par un rattachement paisible : Alsace, Artois, Avignonnais, Auvergne, Béarn, Bigorre, Bourgogne, Bretagne, Charollais, Comtat Venaissin, Corse, Flandre, Franche-Comté, Gascogne, Guyenne, Hainaut, Labourd, Languedoc, Lorraine, Normandie, Niçois, Roussillon, Savoie, Toulousain... Les exemples ne manquent pas : croisade des Albigeois, guerres de Bretagne, dévastation de la Lorraine, génocide de Franche-Comté, massacres de Vendée et des Cévennes, pendaisons des Flandres, deux expéditions militaires en Corse...
Regards sur Olier Mordrel
Évocation de Jean Mabire
« Mordrel, c'est tout autre chose [qu'un intellectuel]. Un grand écrivain d'abord, même s'il s'est échiné à la fin de sa vie dans des besognes moins hautes que lui. Mais aussi un homme capable de s'incarner totalement dans un peuple au point d'en faire une nation, dans un paysage au point d'en faire quelque Terre promise, dans un style de vie au point de donner naissance à un type d'homme nouveau.
Au départ, se situe certes la lutte pour ce qu'on nomme "les patries charnelles" et l'unité d'un monde qu'il baptisait comme "nordique" et qu'on peut aussi bien proclamer "européen". Mais très vite apparut la fraternité par-delà les frontières. Et l'ordre nécessaire qui unit les meilleurs. Mordrel incarnait en lui-même, sans se soucier des contradictions, la sève populaire et la vertu aristocratique. Fils d'un général gaulois, il avait rompu avec le décor d'une France "unéindivisible" sans renier son sang. En pleine guerre, l'article qu'il consacre à ce vieux chef de l'arme coloniale indique bien les rapports nouveaux qui pourraient naître entre la Bretagne et la France.
Mordrel dépassait sa patrie avant même de l'avoir construite. Etre Breton, pour lui, n'était pas se fermer mais s'ouvrir. Première leçon.
La deuxième est sans doute que pour nous qui haïssons la chose politicienne, tout est politique et grande politique. Un poème, une critique de film, une photographie de visage ou de chaumière, la rencontre d'un homme véritable et surtout l'évocation de ses amis disparus comme Jakez Riou ou von Thevenar, tout lui était prétexte pour retrouver son monde et nous le faire découvrir. Même les statistiques et la géopolitique devenaient sous sa plume réalités de chair et de sang. Cet architecte était un lyrique.
L'aventure de Breiz Atao appartient à l'Histoire. Même si l'on en peut tirer un enseignement, elle n'en reste pas moins un moment totalement englouti dans le passé, aussi nécessaire et périmé que la geste de Nominoé ou les exploits d'Alan Barbe Torte. Mais Stur échappe aux pesanteurs quotidiennes et périssables de la politique. Cette revue annonçait, au détour de chaque page, qu'un nouveau type d'homme était en train de naître en Bretagne et que le Sturien serait bientôt autre chose que les différents avatars granitiques de la race : rêveurs, susceptibles, bourrus et bons cœurs, terroristes naïfs, soldats perdus du Bezenn, écolos barbus, grincheux mais éternels serviteurs de la France... Nourri de la philosophie de Nietzsche et de la littérature héroïque d'Irlande, le Breton sortait enfin d'un sommeil millénaire.
Olier Mordrel peut dormir en paix. Il a semé des étincelles. »
Extrait de l'article Ce que je dois à Olier Mordrel, Jean Mabire, Éléments n°56, 1985.
Publications
- (J. La Benelais) Pensée d'un nationaliste Breton, (Breiz Atao 1921-1927). Les nouvelles éditions bretonnes 1933.
- La Galerie bretonne
- traduction des "Chants de l'amour et de la mort du cornette" de Rainer Maria Rilke. Kanenn hini Langenau, Kenwerzel Breiz, Rennes
- Breiz Atao, histoire et actualité du nationalisme breton, Alain Moreau, 1973.
- La Voie bretonne, Nature et Bretagne, Quimper, 1975.
- L'Essence de la Bretagne, Essai. Guipavas, éd. Kelenn, 1977
- Les hommes-dieux, récits de mythologie celtique, Paris, Copernic, 1979
- L'Idée bretonne, Éditions Albatros, 1981.
- Le Mythe de l'hexagone, Picollec, 1981.
- La Bretagne, Nathan 1983.
Bibliographie
- Sébastien Carney, Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré : une mystique nationale (1901-1948), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2015.
Liens externes
Notes et références
- ↑ Pour Hemon, le combat linguistique reste la clef de voûte du combat culturel ; il faut éradiquer le français de Bretagne, car « le français dans nos écoles, c'est l'esprit de la France au milieu de nous »
- ↑ Xavier de Jarcy, « Un été made in France : en Bretagne, contre les biniouseries, l'épure… et le pire », Télérama, no 3315, 27 juillet 2013
- ↑ Daniel Le Couëdic, Les architectes et l'idée bretonne, 1904-1945. D'un renouveau des arts à la renaissance d'une identité (thèse d'État) ; Rennes, Shab & Saint-Brieuc, Amab, 1995, 911 p. (préface d'Yves Le Gallo), p. 18.
- ↑ Ibidem
- ↑ Georges Cadiou, « Mordrel, Olier (1901-1985) », dans EMSAV : Dictionnaire critique, historique et biographique : Le mouvement breton de A à Z du XIXe siècle à nos jours, Spézet, Coop Breizh, 2013, 439 p., p. 293-298.
- ↑ On pourra lire de Mordrel sur cette période mouvementée Breiz Atao, histoire et actualité du nationalisme breton (éd. Moreau (1973)


