Terrorisme intellectuel

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Couverture du livre "Le Terrorisme intellectuel" de Jean Sévillia

Le terrorisme intellectuel est la persécution des idées contraires à l'idéologie dominante d'un groupe donné. Cette notion a fait l'objet d'un ouvrage du journaliste et écrivain Jean Sévillia. Le but du terrorisme intellectuel est l'instauration d'un monde totalitaire où les discours et les faits contredisant l'idéologie d'un régime sont éradiqués. Les moyens employés par le terrorisme intellectuel sont omniprésents et pénètrent l'ensemble de la sphère publique et privée, tout en faisant appel aux technologies les plus récentes: endoctrinement par l'école, publications savantes, émissions télévisées, radiophoniques ou sur l'Internet, œuvres de fiction, discours politiques, publicités commerciales, projets de lois, évènements, etc.

Peu répandu dans l'Antiquité de l'Europe païenne, il s'applique par la suite à l'ensemble de la société dès l'adoption du christianisme. Dans l'univers, il existe désormais une ligne de fracture indélébile entre le Bien et le Mal. Cette ligne peut recouper aussi bien des personnes (hérétiques, païens, infidèles), des animaux ("animaux du diable" comme les serpents ou les loups), et même des objets (idoles). Tout ce qui se retrouve du côté du Mal doit être exterminé, voué à l'anathème. Les conséquences d'une telle vision du monde sont immédiates. A partir du règne de Théodose, le christianisme est décrété religion d'état et toutes les autres formes de culte interdites. L'Église va s'acharner à restreindre la liberté de pensée et d'action, y compris dans les moindres détails de la vie quotidienne, tout en vouant à l'anathème les opposants politiques et religieux déclarés "hérétiques" (chasses aux sorcières, croisades, bûchers...). Les grands savants de l'Antiquité sont oubliés, les esprits libres (Giordano Bruno, Galilée) persécutés. Ce n'est que vers la fin du XVIIIe siècle et la redécouverte des valeurs antiques que la chape de plomb du christianisme va s'alléger et permettre l'émergence d'une société plus démocratique.

Au cours des XIXe et XXe siècles, bien qu'en déclin dans la pratique et autres formes ostentatoires de piété, la mentalité judéo-chrétienne va se diffuser par capillarité dans toute la sphère profane. Le christianisme "perd des fidèles mais gagne des adeptes". Toutes les idéologies occidentales comme le socialisme, le communisme, le libéralisme, la société marchande, l'ethnomasochisme, le cosmopolitisme, l'action humanitaire, et les "droits de l'Homme" sont ontologiquement inspirées du christianisme, bien qu'en apparence elles s'y opposent férocement. Ces idéologies vont à leur tour pratiquer systématiquement le terrorisme intellectuel envers les libres penseurs. L'aspect le plus spectaculaire de ce terrorisme intellectuel prend forme dans les pays d'Europe de l'Ouest où toute critique de l'immigration de peuples allogènes est sévèrement réprimée grâce à l'invention de nouveaux mots chargés moralement comme "racisme" ou "xénophobie". La ligne de fracture entre Bien et Mal traverse désormais le champ sémantique et relègue dans l'enfer toutes les notions honnies par le christianisme comme la race, l'honneur, la bravoure, la guerre, la fierté, la préservation, la fécondité, ou l'aristocratie.


Bibliographie

Articles connexes