Stéphane Parédé : "Entretien"

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L'entretien qui suit a été publié dans Les Nouveaux nationalistes, un livre publié par Christian Bouchet aux Éditions Déterna en 2001.

Sommaire

Vous êtes actuellement Délégué régional du MNJ pour le Languedoc-Roussillon, membre du Bureau national du MNJ et membre du Conseil national du MNR ainsi que membre du Bureau politique d’Unité radicale : par quel itinéraire êtes-vous arrivé là ?

J'ai adhéré au Front national en 1995 et lors de la crise du FN, j'ai suivi Bruno Mégret; j'ai participé à la création du Mouvement national républicain en janvier 1999, en tant que délégué au Congrès de Marignane. Membre d'UR depuis janvier 1999, j'ai récemment été nommé Délégué régional et membre de son Bureau politique.

Comment vous définissez-vous politiquement ?

Je me situe comme un national-révolutionnaire et je dirai même plus comme un national-bolchévique. Peut-être à la place de national-bolchévique, devrais-je dire que je suis national-populiste ou nationaliste social, afin d'éviter de choquer la Direction nationale MNJ !... L'alliance du social et du national me paraît légitime et primordiale en politique. Mes deux modèles en politique sont Jean Thiriart et Ernst Niekisch.

Comment avez-vous vécu l’implosion du FN ? Quelle position avez-vous prise ?

Bien sûr nous avons tous vécu cette crise difficilement, tout particulièrement au début, car tout le travail effectué depuis des années était remis en question et nous devions nous-mêmes repartir à zéro. Cependant, je pense que cette crise était tôt ou tard inévitable, car de nombreuses tendances au sein du Front se faisaient la guerre et il était impensable de trouver au Bureau politique côte à côte des personnalités aussi différentes que Pierre Vial et Bernard Antony.

Avec le recul qu'en pensez-vous ? Quelles leçons en tirez-vous ?

Je pense que la création du MNR a été une bonne chose car le FN devenait dépassé et refusait de se remettre en question sur divers points de son programme : concernant le combat social, la reconnaissance des patries charnelles dans une Europe impériale, etc... Le MNR par le vote de son programme a donc apporté un certain nombre de points positifs en matière de décentralisation; cependant au risque d'en choquer peut-être certains, nous devons y apporter sans cesse des améliorations.

Lénine a dit : “Il faut être deux pas en avant du peuple mais pas plus”, alors ne soyons pas frileux ...

Quel bilan tirez-vous de trente ans de Front national ?

Le FN avait trouvé une légitimité populaire par son combat contre l'immigration-invasion et avait su remporter les faveurs des masses populaires et, avec un potentiel de 15 %, pouvait parler au nom du peuple et avoir ainsi du poids politique. On ne peut pas ignorer un parti avec un potentiel de 15 %. Tout le jeu politique tournait désormais autour de nous et nous aurions pu jouer les trouble-fête comme ce fut le cas aux élections régionales de 1998 et même remporter des victoires comme en PACA. Mais la clique réactionnaire et jacobine a eu raison de sa survie ...

Que pensez-vous du compromis nationaliste ? Comment le concevez-vous ? Dans le cadre électoral, jusqu’où peut-il se pratiquer ?

J'aurais tendance à être sectaire et à vous répondre que je suis contre toute alliance car le combat d'un révolutionnaire est permanent et avant tout contre le système bourgeois ; cependant nous devons refuser toute dérive groupusculaire.

Nous devons donc à un certain niveau opérer des actions de compromis avec d'autres mouvements tout en ayant un dénominateur commun essentiel tel que : la lutte contre l'immigration, la décentralisation vraie et le combat social. Ce compromis s'effectuera de la même manière aux élections qu'à l'intérieur du MNR.

Comment envisagez-vous les rapports entre la politique et la religion ?

Je considère que la religion n'a rien à voir avec la politique. Les convictions religieuses individuelles ne doivent pas avoir de conséquences dans la lutte politique et ceci doit être clairement dit. Certains dans l'opposition Europe/islam voient un combat religieux chrétiens/islamistes, alors que la vraie opposition se fait par la différence entre deux groupes de peuples qui sont totalement incompatibles entre eux.

Quelle Europe voulez-vous ?

Je veux la Grande Europe de Reykjavik à Vladivostok, qui représente sept cent millions d'hommes ... Notre Europe sera à la fois sociale, communautaire et populaire. Ce sera l'Europe aux cent drapeaux. Sa constitution sera basée sur une doctrine démocratique, républicaine et impériale. Je vais donc vous énumérer les points qui me paraissent essentiels afin de réaliser sa construction.

Nous devrons avant toute chose, créer une armée nationale-populaire européenne, une monnaie européenne unique forte - ce qui est en train de se réaliser avec l’Euro - et choisir une langue commune de travail. Nous devrons également défendre les langues vernaculaires d'origine européenne, notamment l'occitan, le breton, le catalan. Nous devrons nous montrer intransigeants en ce qui concerne l'économie et la priorité sera d'établir des échanges commerciaux entre pays européens et également avec les pays arabes. L'Europe devra se réaliser contre les USA et le combat de libération national-européen fera aussi partie de nos priorités. Nous appellerons donc à une lutte quadricontinentale contre l'impérialisme américain, avec tous les peuples désirant leur indépendance : Europe, Amérique Latine, Afrique notamment les Pays Arabes et l'Asie. Quatre fronts, un seul combat ... Pour construire cette Europe, il ne faudra compter que sur nous-mêmes, c'est-à-dire sur la jeunesse populaire ... Pour nous, l'Europe, c'est un grand destin, une civilisation formidable, une communauté de culture à l'intérieur de laquelle nos peuples pourront reforger leur identité. Pour eux, l'Europe ce n'est seulement un grand marché auquel pourraient se joindre les États non européens ... Voici donc pour résumer les principales idées qui permettront bientôt j'espère la construction de la Grande Europe à laquelle rêvait Jean Thiriart.

Quelle place doit occuper la France dans cette Europe-là ?

Je tiens à préciser en tout premier point que nous sommes avant tout des nationalistes Européens. Notre Patrie-Mère demeure la grande Europe de Reykjavik à Vladivostok. Car en fait, la France est un des rares pays au monde qui n'existe que par son histoire, ce n'est ni un pays, ni un peuple, ni un territoire, ni une nation : la France n'est qu'un État et plus précisément l'archétype de ce qu'il est convenu de nommer un État-nation. En France, on a malheureusement tendance à confondre les notions de nationalité et de citoyenneté, alors que cette dernière n'a qu'un caractère purement administratif, de nombreux pays faisant figurer sur les passeports les deux mentions ... Cependant, je tiens à défendre au même titre la langue française que la langue occitane ou catalane ...

La position franchouillarde du FN, par contre, me paraît indéfendable car reconnaître les peuples de France, ce n'est pas renier notre histoire, c'est au contraire l'assumer pleinement même dans ses périodes les plus sombres (croisade contre les Albigeois, annexion de la Bretagne, génocide de la Vendée...). Afin de répondre clairement à votre question, je dirai simplement que nous sommes : Européen parce que Français, Français parce qu'Occitan ou Catalan. C'est en fait l'image des poupées russes qui s'emboîtent harmonieusement de la plus petite à la plus grande, c'est l'unité de l’Europe dans l'expression de ses patries charnelles. Même si nous sommes engagés pour la plupart dans le combat électoraliste, qui demeure nécessaire, nous ne devons jamais oublier que notre but final c'est la réalisation de la Grande Europe de Reykjavik à Vladivostok, chère au regretté Jean Thiriart, un espace auto-centré de plus de vingt fois la France, un espace eurosibérien, seul à la mesure de notre ambition.

Et les régions ? Quel régionalisme ?

Il ne s'agit pas en fait pour nous, de poser le problème des régions en terme d'autonomie voire d'indépendance, mais selon l'image des poupées russes qui s'emboîtent harmonieusement les unes dans les autres de la plus petite à la plus grande pour ne faire qu'une, plus grande, qui assure la protection et la sécurité de l'ensemble; en fait nous affirmons que nous voulons vivre dans la maison Occitanie, Bretagne, Catalogne ou Euzkadi située dans la rue France de la ville Europe. Notre démarche consiste à vouloir affirmer notre identité dans notre quotidien afin de contribuer à l'élaboration de cette “ Europe aux cent drapeaux ” que nos illustres prédécesseurs Yann Fouéré ou Saint-Loup appelaient de leurs vœux.

Mais aujourd'hui, nous nous trouvons face à un certain nombre de réalités incontournables et nous devons adopter une attitude pragmatique au niveau des langues régionales et des institutions, et ce au moment où le pouvoir, pour se dégager de l'impasse dans laquelle il s'était enferré, a plongé dans l'engrenage de la réforme institutionnelle avec les événements de Corse, débouchant sur ce qu'il est convenu d'appeler le processus de Matignon ... Sur le plan des langues régionales je suis partisan de signer l'appel intitulé Pour faire vivre nos langues, étant entendu qu'il ne peut s'agir pour nous que des langues attachées à un territoire européen ... Bien sûr cet appel comporte un certain nombre de cosignataires dont nous aurions préféré éviter la compagnie; mais rien ne s'oppose à ce que d'un point de vue tactique nous fassions un bout de chemin ensemble, d'autant que s'il y a compromission idéologique c'est de leur côté qu'elle se trouve; il serait quand même paradoxal voire inconséquent de laisser à nos ennemis des pans entiers de nos racines militantes, telles que la défense de l'environnement, le combat culturel, la construction européenne ou les langues minoritaires d'Europe. Gardons à l'esprit que la diversité de nos langues et de nos cultures concourt à la richesse et à la grandeur de l'Europe, c'est pourquoi nous devons nous battre pour la défense et la promotion des langues vernaculaires, y compris le français qui demain, si nous n'y prenons garde, connaîtra face à l'anglo-beur la même situation que le breton ou l'occitan il y a un siècle.

La réforme institutionnelle doit constituer le deuxième volet de cette démarche pragmatique : le niveau territorial actuel des départements, héritiers de la Révolution de 1789 et des idées de 1792, est à éradiquer totalement, car contrairement à l'idée répandue qui voudrait qu'ils furent mis en place pour des raisons de commodité de transport - une journée à cheval de n'importe quel point du département jusqu'à la préfecture-, ce fut en fait pour détruire les cultures enracinées dans nos anciennes provinces. Déjà, la religion laïque du mondialisme était en germe : l'Abbé Grégoire en juin 1794 dénonçait les langues régionales comme des “ patois contre-révolutionnaires ” et réclamait l'anéantissement des diversités linguistiques et les instituteurs de la IIIe République ne firent que parachever le travail en obligeant nos aïeux à porter un sabot sous le menton chaque fois qu'ils se laissaient aller à proférer un mot de patois. Leurs dignes successeurs aujourd'hui ont pour nom Chevènement, Pasqua ou Le Pen, grands pourfendeurs des patries charnelles et adeptes quoi qu'on en dise pour ce dernier du droit du sol ... Le regain de sympathie, justement, pour ces petites patries est certainement lié aussi à la question de l'immigration; et ce n'est certes pas un hasard si deux sondages publiés au printemps 2000 à quelques semaines d'intervalle et portant sur des questions différentes présentent les mêmes résultats : 70 % des Français se prononcent contre l'immigration et dans le même temps 75 % se déclarent favorables à l'enseignement des langues vernaculaires d'origine européenne. La convergence est frappante et il apparaît de plus en plus que pour la majorité de nos concitoyens de souche, les langues régionales sont une véritable richesse nationale. Aujourd'hui, les départements et les conseils généraux sont dans notre pays la source principale de la corruption et du clientélisme; on notera qu'en leur sein, la représentation de notre courant de pensée - MNR et FN - est quasiment inexistante. Leur suppression doit s'accompagner dans le même temps de la restructuration de nos régions qui, contrairement à nos partenaires européens, ont l'allure de nains comparées à la Lombardie, au Piémont, à l'Ecosse, à la Catalogne ou à la Bavière ... Les futures régions françaises devront recouper les identités culturelles et historiques : on peut envisager à titre d'exemple une Normandie enfin réunifiée, une Bretagne retrouvant sa ville de Nantes, une grande région Nord où pourra s'épanouir la culture flamande, une grande région Bourgogne et un Languedoc réunifié regroupant les deux entités administratives actuelles - Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées -, allant de Beaucaire jusqu'à Agen. Sur le plan institutionnel nous devons exiger que ces régions aient immédiatement les pouvoirs les plus étendus : culture, langue, transports, éducation jusqu'au niveau du lycée - impossible à gérer au niveau national tel qu'on en a la démonstration actuellement dans le cadre de l'Éducation Nationale -, police, politique d'immigration ... Sur le plan du développement économique et touristique en particulier, des regroupements pourront s'effectuer dans le cadre des pays, on pourra citer par exemple : les Cévennes, la Camargue, le Lauragais, la Haute Vallée de l'Aude ...

L'Europe est notre communauté de destin, la monnaie européenne, quelle que soit notre opinion sur la question, sera dans un an dans notre poche, notre génération verra la concrétisation de la construction européenne ... Ne nous lançons pas une fois de plus dans un combat perdu d'avance alors que, de toute la classe politique, nous sommes les seuls authentiques Européens, nous sommes les seuls nationalistes européens, européens parce que français, français parce qu'occitans, corses, alsaciens, bretons ou catalans. Même si la plupart d'entre nous participent au combat électoraliste, nous ne sommes pas encore prêts, je pense, dans l'immédiat, à prendre le pouvoir par les urnes à Paris, Londres ou Bruxelles. Mais, par contre, c'est possible à Anvers, à Milan, à Glasgow, à Saint-Sébastien ou à Marseille. À l'instar de nos camarades italiens lors des élections de juin 2000 et de nos camarades flamands au début d'octobre 2000, prenons le pouvoir dans les régions: c'est là que le combat identitaire a le plus de chance de s'enraciner et où, forts de la légitimité populaire, nous pourrons démontrer la justesse de nos idées et l'efficacité de notre action ...

Quelle place donnez-vous au combat culturel ?

Je regrette que le FN ait fait l'impasse sur le combat culturel : car le combat culturel est primordial et sera une des clefs de notre succès au même titre que le combat politique. Je dirai même que le combat culturel et le combat politique sont liés et s'interpénètrent inconsciemment.

Si vous deviez définir un panthéon idéologique, quel serait-il ?

Mon panthéon idéologique se situe dans le courant NR/NB et je mettrais dans mon panthéon, notamment et en en oubliant beaucoup, Jean Thiriart, Ernst Niekisch, Auguste Blanqui, les frères Strasser, Evita Perón et Ramiro Ledesma Ramos...

À votre avis, quelles sont les tares de l’extrême-droite ?

À mon avis, les tares de l'extrême-droite sont ou étaient le culte du chef, le jacobinisme et son incompétence à prendre le pouvoir en passant de Maurras à La Rocque, à Boulanger et à Le Pen.

L’infantilisme, le manque de rigueur et de sérieux ont aussi toujours nui à notre courant en général.

Notre idéologie est-elle actuelle ou n’est-elle que nostalgie ?

Notre idéologie est plus que jamais actuelle et même avant-gardiste sur des points précis tels que le régionalisme, la grande Europe, l'alliance entre le combat social et national, la lutte contre l'immigration et l'islam...

Que pensez-vous de l'immigration ? Quelles solutions proposeriez-vous ?

Je proposerais le retour de tous les immigrés extra-européens dans leurs pays d'origine, car leurs coutumes et leurs cultures seront toujours incompatibles avec les nôtres. La politique d'intégration mise en place par la gauche et la droite ne peut que se traduire par des drames : meurtres dans les banlieues, affrontements entre les forces de police et les jeunes, dépravation de la jeunesse européenne et maghrébine par la drogue, la prostitution, l’homosexualité .... soit les mêmes tares que le modèle occidental nord-américain ...

Faites-vous une place particulière à l'islam dans le problème de l'immigration ?

Bien sûr, car l'islam légitime son combat contre tous les peuples européens païens ou chrétiens, car l'islam considère tous ceux qui ne sont pas convertis à l'islam comme des non-croyants.

Les USA sont-ils pour vous des concurrents ou des ennemis ?

Comme Guillaume Faye, je pense que l'ennemi, c'est avant tout la religion musulmane, cependant je considère également les USA comme des ennemis mais pas tout le peuple américain d'origine européenne.

Les USA incarnent tout ce que nous détestons : capitalisme et politique de colonisation envers les peuples du tiers-monde. Nous soutenons tous les pays du tiers-monde qui s'opposent aux USA notamment la Libye de Kadhafi et l'Irak de Saddam Hussein. À ce propos, je profite de cette occasion pour vous conseiller la lecture du Livre vert de Muammar El Kadhafi, qui a écrit notamment cette phrase essentielle : “Nous voulons la paix en Méditerranée ... Nous voulons préserver les intérêts arabes et européens, et développer la coopération entre nous”.

Quelles grandes lignes proposeriez-vous pour une politique étrangère nationaliste ?

Je proposerais avant tout une politique d'échanges économiques entre Européens et les pays du tiers-monde et en particulier les pays arabes. Je proposerais également la constitution d'un front quadricontinental autant économique que militaire contre les USA. En une phrase : tous les MacDo et les soldats américains hors d’Europe !

Les notions de droite et de gauche ont-elles pour vous une valeur ? Sont-elles des référents opportuns ?

Elles n'ont aucune valeur car en fait ces notions ont été créées lors de la Révolution de 1789 pour justifier l'emplacement des uns et des autres à l'Assemblée. Par la suite, la droite représentait l’ordre, la sécurité et le capitalisme, et la gauche, la tolérance et le socialisme. Cependant, comme je revendique un héritage social et national, il est logique que les notions de droite ou de gauche ne veulent rien dire pour moi. L'exemple de la Commune est à ce titre significatif d'un dépassement de ces notions. Pour conclure sur cette question, je citerai une phrase à méditer de José Ortega y Gasset : “Être de gauche ou être de droite, c'est choisir une des innombrables manières qui s'offrent à l'homme d'être un imbécile : toutes les deux en effet sont des formes d'hémiplégie mentale”....

Les mouvements nationalistes radicaux semblent s'être spécialisés tout au long de leur histoire contemporaine dans le rôle des harkis de la droite nationale. Est-ce une stratégie ou le résultat d'une absence même de stratégie ?

Il est clair que l'histoire nous a appris que notre absence de stratégie et que le soutien que nous avons toujours accordé à des personnalités ou mouvements que nous croyons naïvement des nôtres nous ont toujours été fatals.

Alors à nous maintenant de savoir travailler pour notre compte et de prendre des places-clefs, pourquoi pas en tant que tendance constituée à l'intérieur d'un mouvement national ?

Que pensez-vous de l'opportunité de constituer une organisation radicale en marge du MNR et du FN ?

Pour le moment, la question ne se pose pas et ceci n'est pas d'actualité, mais si le MNR ne représente pas la grande force alternative à laquelle nous aspirons, nous serons alors dans l'obligation de créer une structure radicale électoraliste et révolutionnaire à la fois.

La politique occupe une part importante dans votre vie : quand vous cessez d’être un militant, que faites-vous ?

Il est vrai que mes nombreuses activités de loisirs tournent également autour de la politique et qu'on ne cesse jamais d'être un militant. Fan de rock, j'aime beaucoup assister à des concerts de RIF. J'ai des activités physiques diverses. Je passe également beaucoup de temps à m'occuper de mon jardin et à planter des légumes ... Enfin, la lecture et le cinéma sont mes deux passions culturelles.