Légitimisme

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Le légitimisme est un courant du royalisme français selon lequel le roi de France ne peut être que l'aîné des Bourbons, donc le chef de la maison de Bourbon, suivant la succession par ordre de primogéniture mâle, qu'on appelle la loi salique.

Il y a eu successivement deux légitimismes.

Le premier légitimisme est celui des royalistes partisans de la branche aînée des Capétiens, représentée par le roi Charles X (de 1824 à 1836), puis ses descendants, jusqu'au comte de Chambord (mort sans héritier mâle en 1883). Après le décès du comte de Chambord la grande majorité des légitimistes se rallièrent à la maison d'Orléans.

Le second légitimisme est constitué par ceux qui refusèrent cette fusion et soutinrent alors les droits de Bourbons espagnols.

Au-delà du conflit dynastique, le légitimisme incarne, de manière générale et sur le plan des idées, une conception nettement plus contre-révolutionnaire du royalisme, opposé à l'orléanisme, plutôt représentant d'un monarchisme libéral[1]. Le légitimisme est aussi plus marqué par ses liens avec le traditionalisme catholique, tandis que les rangs orléanistes sont plus volontiers laïcs, même quand ils ne sont pas libéraux. Ainsi, tout le courant maurrassien de l'Action française et de ses héritiers est orléaniste.

Le conflit dynastique

Liste des prétendants des légitimistes

Premier légitimisme

  • Charles X (1824 à 1836), roi de France, renversé par une révolution en 1830 et remplacé par Louis-Philippe.
  • Louis XIX, comte de Marnes (1836 à 1844),
  • Henri V, comte de Chambord (1844 à 1883), neveu du précédent.

Second légitimisme

  • Jean III (1883 à 1887), comte de Montizón.

Ce prince devient, en 1883, à la mort de son beau-frère le comte de Chambord, dont il était le plus proche parent par les mâles, l’aîné de la Maison de Bourbon. A ce titre, malgré la tentative des princes de la branche d’Orléans, il préside les obsèques officielles du comte de Chambord à Gorizia (Slovénie). Jean III meurt le 18 novembre 1887 à Brighton, où il résidait habituellement. Il est inhumé dans la cathédrale de Trieste. Son fils lui succéda.

  • Charles XI (1887 à 1909), connu comme Don Carlos. Le nouveau chef de la Maison de Bourbon est une forte personnalité qui a marqué son époque. Bien que lié par ses engagements envers l’Espagne, où il a défendu les armes à la main, en tant que prétendant carliste, ses droits dynastiques face aux libéraux, il a tenu à rester fidèle aux devoirs que l’aînesse de la Maison de Bourbon lui imposait vis-à-vis de la France. Il eut l’occasion de le rappeler à plusieurs reprises en adressant des messages et des manifestes à ses fidèles. Charles XI mourut à Varèse (Italie) le 18 juillet 1909. Son fils lui succéda.
  • Jacques Ier (1909 à 1931), élevé à Frohsdorf auprès du comte de Chambord, était le fils de Charles XI et de la princesse Marguerite de Bourbon-Parme, elle-même petite-fille du duc de Berry. Bien que frappé par la loi d’exil qui interdisait le sol de France à tous les chefs de maisons ayant régné, il résidait souvent à Paris et il put ainsi redonner espoir aux monarchistes français en participant à de nombreuses manifestations. Il avait hérité de sa tante, la comtesse de Chambord, du château de Frohsdorf et des archives de la Maison de France. Il mourut le 4 octobre 1931. La messe solennelle célébrée à Paris fut suivie par de très nombreuses personnalités, au premier rang desquelles figurait le Maréchal Louis Lyautey.
  • Alphonse-Charles XII (1931 à 1936), l’oncle du prince Jacques, octogénaire, allait être jusqu’en 1936 le chef de la Maison de Bourbon. Ancien officier des Zouaves pontificaux, il avait été blessé pour la défense du Saint-Siège lors de la prise de Rome par les Piémontais en septembre 1870, puis avait mis son ardeur au service de son frère pendant la dernière guerre carliste. Il mourut à Vienne le 29 septembre 1936. Il n’avait pas d’enfant. Son successeur légitime était son cousin, petit-fils de son grand-oncle, François de Paule, frère cadet du premier Don Carlos.
  • Alphonse Ier (1936 à 1941), le petit-fils de François de Paule, fils de François d’Assise, successeur salique des rois des France par extinction successive des premiers rameaux de la branche aînée, était Alphonse XIII d’Espagne, qui devenait roi de France sous le nom d’Alphonse Ier. Sur le trône de Madrid, il avait toujours marqué son amour de la France : les immenses services qu’il rendit à celle-ci au cours de la guerre de 1914-1918 lui valurent, honneur exceptionnel pour un souverain non-belligérant, la Médaille militaire. Investi des droits et des devoirs de l’aîné des Bourbons, il prit les pleines armes de France en enlevant la bordure de gueule autour des fleurs de lys. La période troublée l’empêcha d’avoir une action importante mais dès 1936 il s’était rapproché de son Chef de Maison, à l’époque le Prince Jacques, dont il avait reconnu l’aînesse et les droits immémoriaux.
  • Jacques-Henri VI (1941 à 1975), ce prince, qui avait renoncé au trône d’Espagne en 1931, se dévoua à maintenir l’héritage des lys. Dès 1946, il fit une proclamation auprès des cours européennes pour rappeler ses droits. Il fit maints voyages en France et adressa plusieurs manifestes (notamment sur l’Algérie française et contre l’avortement).
  • Alphonse II, duc d’Anjou (1975 à 1989), né en 1936 du mariage du prince Jacques-Henri duc d’Anjou et de Ségovie et de la princesse Emmanuelle de Dampierre, est devenu chef de la Maison de Bourbon à la mort de son père. A partir de cette date son activité n’a cessé de croître. Il a participé à de très nombreuses manifestations dynastiques et historiques dont il assumait toujours, avec beaucoup de disponibilité, la présidence, souvent associé aux autorités. De son mariage naquirent deux princes dont l’aîné, le dauphin François, est décédé accidentellement en février 1984. En 1987, le prince donna toute son impulsion aux cérémonies du millénaire capétien qui eurent lieu sur l’ensemble du territoire français. C’est au lendemain de la messe pour Louis XVI qu’il présida en compagnie de son fils, le 21 janvier 1989 à Saint-Denis, que le Prince Alphonse devait trouver une mort tragique le 30 janvier 1989 à Beaver Creek (Etats-Unis d'Amérique).
  • Louis XX, duc d’Anjou (1989- ) marié à la princesse Marie-Marguerite. Le prince a une fille, SAR la Princesse Eugénie.

Histoire du légitimisme

Après l’éclosion, dans les années 1960-70, de nombreuses associations culturelles proches des légitimistes, Gérard Saclier de la Bâtie entreprit de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.), à la Toussaint 1979.

Derrière une rivalité dynastique, un conflit politique et doctrinal

La Monarchie de Juillet, qui marque l’avènement des orléanistes, est née de la Révolution et des barricades.

Des « ultras  » aux légitimistes : « exil intérieur  » et réaction

Après l’avènement des orléanistes, les partisans du roi Charles X, les « ultras « , ou les fidèles à la branche aînée en général, ont réagit de plusieurs façons :

Déjà, c’est la tentation de l’  » exil intérieur « , pour reprendre la fameuse expression de René Rémond dans Les Droites en France, c’est-à-dire la tentation de retourner sur leurs terres de province, et de quitter définitivement les milieux dirigeants. Ce qui n’est ni forcément mauvais ni un coup d’arrêt à leur influence. Par exemple, c’est une des bases de la modernisation agricole française, avec une participation active, dès 1832, aux comices agricoles notamment. Et ça explique également que début XXème nombreux soient les légitimistes aux origines des syndicats agricoles, plus précisément dans l’ « Union centrale des syndicats agricoles de France  » dès 1886, organisation de fédérations d’unions régionales dont le siège était rue d’Athènes à Paris ; l’appui clérical se retrouve alors, comme celui des Assomptionnistes de la Croix. L’abbé Mazelin peut être pris en exemple: « j’estime que les syndicats ne doivent pas être des œuvres confessionnelles, mais quand on peut les couronner par la religion, c’est l’idéal « . Ainsi, il y a une résistance, qui devient persistance, idéologique.

Si légitimisme et orléanisme se combattent sur le terrain dynastique, il ne faut pas perdre de vue que la division se fait à la base sur le plan théorique.

En ce sens l’orléanisme peut être perçu comme l’aboutissement pratique d’un royalisme libéral, issu notamment des monarchiens de 1789 ou des doctrinaires sous la Restauration, alors que le légitimisme s’inscrit dans une vision plus conservatrice de la monarchie, notamment d’un point de vue spirituel, dans la lignée des traditionalistes, comme Louis de Bonald et Joseph de Maistre.

La presse légitimiste

  • La Quotidienne (1790-1792, 1794-??, vers 1817-1847) ; fusion en 1847 avec La France et L'Écho français pour créer L'Union monarchique qui devient L'Union
  • Le Conservateur (1818-1820), Les rédacteurs, qui comptaient parmi leurs rangs, François-René de Chateaubriand, Arsène O'Mahony, Louis de Bonald, Félicité Robert de Lamennais, et Joseph de Villèle
  • L'Ami de la Religion et du Roi, journal fondé en avril 1814, rebaptisé L'Ami de la Religion en juillet 1830, puis disparu en 1862. Le titre est repris en 2015, par le site officiel de la Confrérie royale, et ce jusqu'en mai 2020.
  • Mémorial catholique (1824-1830), fondé par les abbés Philippe Gerbet et Antoine de Salinis, les principaux rédacteurs étaient Félicité Robert de Lamennais et Arsène O'Mahony
  • La Gazette de France (1815-1883) créé en 1631, premier périodique français, soutint les régimes en place puis devient légitimiste jusqu'en 1883 ;
  • L'Écho français] ; fusion en 1847 avec La Quotidienne et La France pour créer L'Union monarchique qui devient L'Union en 1848
  • La Mode (1829-1854), fondée en 1829 par Émile de Girardin puis dirigé par Joseph-Alexis Walsh, et ensuite par Alfred Nettement en 1848, reparut en 1856
  • La Gazette de Bretagne (1830-1833)
  • La Gazette d'Anjou (1830?-1831?), quotidien
  • L'Indépendant, journal de la province d'Anjou (1833?)
  • L'Ami de l'ordre, (1831-1832) journal politique, religieux, littéraire de la ville de Nantes et des départements de l'Ouest, Trihebdomadaire,
  • Le Rénovateur vendéen et breton (1832-1833) Huet Du Pavillon, gérant, Remplace : L'Ami de l'ordre (Nantes)
  • La Gazette de l’Ouest (légitimiste) Poitiers, années 1831 à 1835
  • L'Ami des lois, (1831-1832) journal monarchique-constitutionnel de la Haute-Vienne
  • La Gazette de Normandie 1831 à 1835
  • L'Orléanais (1831-1847), bihebdomadaire
  • Le Véridique des Deux-Sèvres (légitimiste) Niort, 1831-1832 devient Le Vendéen, Journal du Poitou (légitimiste) suite du Véridique, Niort 1832-1833
  • La Gazette du Rouergue (1832-1835) ; fondateur Hippolyte de Barrau
  • Le Courrier de l’Europe (1831-1833) et Le Rénovateur, feuilles qui fusionnent le 1er mai 1833
  • Le Rénovateur (1832-1835) fusionne avec le Courrier de l'Europe en 1833
  • La Gazette du Maine (1832-1835)
  • Mélanges occitaniques (1831-1834) est une revue régionaliste et royaliste légitimiste bimensuelle d'expression française et occitane
  • Le Brid'oison (1832)
  • Le Revenant (1832-1833), petit journal henriquiquiste y collaborèrent Albert de Calvilmont et Roux Laborie
  • L'Echo de la Jeune France (1833-1837), journal henriquiste, fondé par le jeune journaliste Alfred Nettement; Honoré de Balzac et Chateaubriand y publient
  • L'Univers (1833-1883) ; catholique libéral, devient républicain en 1883
  • La France (1834-1847), fusion en 1847 avec La Quotidienne et L'Écho français pour créer L'Union monarchique qui devient L'Union en 1848
  • L'Hermine (1834-1850), journal de la Bretagne et de la Vendée Jacques Crétineau-Joly était le rédacteur en chef, fusionne avec L'Étoile du peuple
  • Le Populaire Royaliste (1837-18??)
  • France et Europe (1838-1839), revue éphémère de Pierre-Antoine Beyrrer
  • L’Ouest, « Monarchique, religieux, littéraire et artistique » (légitimiste) Nantes, 1839 et 1840
  • Le Correspondant (1843-1883?)
  • L'Écho de l’Aveyron (1845-1863), propriétaire et fondateur est Eugène de Barrau
  • L'Union Franc-Comtoise (1846-1883), journal de province, rédacteur en chef, Jacques-Frédéric Michel
  • L'Union (1847-1883) ; suite la fusion de la Quotidienne, la France et L'Écho français, dénommé d'abord L'Union monarchique en 1847, changea de nom en 1848
  • L'Étoile du peuple (1848-1851) fondée et dirigée par Émerand de la Rochette qui sera rebaptisé L'Espérance du peuple (1852-1883)
  • Peuple Français (1848) anciennement La Gazette de France, devient L'Étoile de la France (1848) pour redevenir La Gazette de France
  • L'Opinion Publique (1848-1851) Nettement en est le rédacteur en chef, le journal prend fait et cause pour l'unification italienne et l'indépendance hongroise
  • La Mode nouvelle (1856-1862), anciennement La Mode disparut en 1854
  • La Revue du XIXe Siècle
  • L'Enquête Sociale
  • Les Cancans
  • La Chronique de l'Ouest (1855?-1889)
  • Le Monde (1860-1883)
  • L'Ami de la Vérité (1869-1937), publié à Caen, à ces début légitimiste
  • Gazette de Nîmes et du département du Gard (1870-1883), trihebdomadaire puis quotidien local, absorbe le Châtiment en 1875
  • Le Peuple (1871-1879), fondé par l'abbé Vernhet
  • La Gazette de L’Ouest : Écho de Vendée et de Bretagne (1871-1872)
  • Le Journal de Rennes : Écho de la Bretagne (légitimiste) 1872
  • Avranchin (1874-1891)
  • Le Triboulet (1876-1881), journal satirique, le premier directeur était le baron James Harden-Hickey
  • Le Gaulois (1879-1881), journal bonapartiste et antirépublicain créé en 1868, fut racheté par Arthur Meyer onze ans plus tard et devint légitimiste, à partir de 1881 le journal devint un organe républicain modéré
  • La Vérité (1879-1884) de tendance légitimiste
  • Le Clairon (1881-1882) sous la direction de Jules Cornély faute de lecteur le journal fusionna avec Le Gaulois et Paris-Journal en 1882
  • Gazette méridionale (1883) quotidien local de Nîme, diffusé après la reprise des abonnements de la Gazette de Nîmes
  • Journal de Paris (1883-1891) ancien journal orléaniste racheté par Maurice d'Andigné (1844-1926);
  • Le Droit monarchique (1883-1885?) ;
  • L'Avant-garde de Provence (1889-1892) ;
  • L'Avant-garde de l'Ouest (1891-1902?) ;
  • L'Avant-Garde (1892-1932), bimensuel, organe de liaison des zouaves pontificaux mais aussi du parti catholique ultramontain
  • Le Petit commercial et financier de Marseille (1892-1899?) ;
  • Le Mousquetaire (1906-1930?) ;
  • La Monarchie française (1911-1912) ;
  • Le Drapeau blanc (1913, 1936-1937, 1956-1958, 1970-1973), Michel Josseaum, rédacteur en chef dans les années 1950
  • La Science historique (1921?-1940?) : bulletin de la Société archéologique de France
  • La Loyauté (1928)
  • La Science historique (1941-1947), fondé par Paul de Watrin ;
  • La Science historique (nouvelle série, 1953-1977), dirigé par Jean-Pascal Romain : bulletin du Centre d'études et de recherches historiques ;
  • Les Chartriers de la légitimité (1955-1958) ;
  • La Gazette royale (1957-1962). Organe de l'Association générale des légitimistes de France (AGLF), Gérard Saclier de la Bâtie (né en 1925) ;
  • L'Information monarchique (1962-1965) ;
  • Tradition française (1963-1967) ;
  • Lettre aux amis de la Légitimité (1966-1974) devenu La Légitimité (voir ci-dessous)
  • Bulletin du Comité Charles X (1970-1973)
  • Bulletin d'information du Conseil de Mgr le duc d'Anjou (1972-1975) ;
  • La Légitimité, revue fondée par Guy Augé, publiée de 1974 à 1984 puis reparue à partir de 1994 jusqu'à aujourd'hui
  • L'Union-Documents (1974-1978?) publiée par le C.E.R.D.
  • Savoir, depuis 1976 à aujourd'hui; bulletin trimestriel de l'Association Vendée Militaire
  • Contre-révolution (1977-1979)
  • Lettre circulaire de l'Union des Cercles Légitimistes de France (1979-1983)
  • La Science historique (3e série, 1981-2007) : dirigé par Philippe Montillet, bulletin de l'Institut des sciences historiques
  • Note d'information générale, bulletin de l'Institut de la Maison de Bourbon (depuis 1981) devint les Cahiers de l'Institut de la Maison de Bourbon jusqu'en 1995, IMB info sous la direction du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme et depuis 2015 Les Nouvelles de L'Institut
  • Ultra (1983-1987)
  • La Gazette royale (nouvelle série, depuis 1984), organe de l'UCLF, fondée en 1979
  • Feuille d'information Légitimiste (1984-2003)
  • Mémoire (1984-1988)
  • Montjoie-Saint-Denis (1984-1989)
  • L'Information monarchique , organe de la Fédération bretonne légitimiste (FBL), fondée en 1987
  • La France monarchiste et légitimiste (1986-1988) ; les deux premières années favorables aux Bourbon-Anjou puis parmiste
  • La Blanche Hermine (depuis 1986), publication de la Fédération bretonne légitimiste. Bimestrielle, elle est diffusée principalement en Bretagne
  • Une France, un Roi (1987-1988) de Charles et Véronique Vollet, fusionne avec Dieu, Premier Servi et devient Continuité 1988 de Francis Dallais
  • Mercure de France (1987) devient Rembarre (1988-?), organe du mouvement chouan
  • Rembarre (1988-??), organe du mouvement chouan, devient média en ligne Vexilla Regis (2000-2008)
  • Continuité (1988-??)
  • Fidelis (1989-1994?)
  • Racine (vers 1990-?) de France-Bourbon, périodique du prince Rémy de Bourbon-Parme
  • La Durbelière, (vers 1990), bulletin chouan de Sept Lys, président Jean-Louis Caffarel
  • Bleu Roi (1993)
  • Royal Hebdo (1994-1999)
  • Souvenir chouan de Bretagne (depuis 1994) devient La Lettre du Souvenir chouan de Bretagne depuis 2007, Directeur de la publication : Noël Stassinet,
  • l'Association des Amis de Guy Augé La Légitimité (depuis 1995)
  • Bourbons Magazine (1996-2000)
  • Études bourboniennes (1997-2000)
  • Le Lien légitimiste de Touraine (1999-2004) puis à partir de 2006, fondé par Jacques Rolain (1924-2015),
  • Fidelis (nouvelle série, 2000-200?)
  • Régence (2000-??), élégante revue de Bordeaux
  • La Lettre de la Fédération des associations Présence du Souvenir Bourbonien (200.?-2012)
  • La Chouette du Forez]] (depuis 200?), trimestriel d'un cercle Légitimiste, le cercle légitimiste Duchesse du Berry
  • Le Lien légitimiste (2005-2017), fondé par Jacques Rolain et dirigé par Gérard de Villèle
  • Centre d’Étude historique (2006-2016), livre publié chaque année relatif à l'Université d'Eté Légitimiste
  • Monarchie Info (vers 2007) de l'Union des Cercles Légitimistes de France Lettre d'information gratuite sous forme d’e-mail en fonction de l'actualité
  • Cercle légitimiste sainte Jeanne de France]] bulletin de liaison, présidente Marquise de Noblet d’Anglure
  • Cercle royal Anne de Bretagne Bulletin de liaison, présidente Yvonne Orseau
  • La Feuille de Lys, président Jean-Louis Caffarel
  • Vexilla Regis (2000-2008), media en ligne, anciennement Rembarre
  • Vive le Roy, média en ligne (depuis 2008)
  • Démocratie royale, média en ligne (depuis 2011)
  • Vexilla Galliae, média en ligne (depuis 2012) et revue papier bimestrielle (depuis 2023)
  • Les Rois souterrains, média en ligne (depuis 2013)

Publication « henriquinquiste » (soutenant Henri d'Artois dit « Henri V », avant 1844)

  • L'Écho de la Jeune France (1833-1837)

Publications « sévillanes », soutenant le prétendant François-Henri de Bourbon (1853-1942)

  • La Royauté nationale (1903-1904)
  • L'Union nouvelle (1904-1909)

Bibliographie

Du xixe siècle à 1950

  • Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité, Tournai, Casterman, 1873 .
  • Sixte de Bourbon-Parme, Le Traité d'Utrecht et les lois fondamentales du Royaume : Thèse pour le Doctorat, Édouard Champion, Paris, 1914 (rééd. 1998)
  • Hilaire de Curzon, De la légitimité, Poitiers, 1910, 62 p.
  • Hilaire de Curzon, Le Droit national historique : réponse au « Droit royal historique » de Marie de Roux, Poitiers, 1911, 34 p.
  • Hilaire de Curzon, La vérité sur la réconciliation (5 août 1873), Poitiers, 1911, 18 p.
  • Hilaire de Curzon et Octave de Sampigny, Propos byzantins : correspondance entre Octave de Sampigny et Hilaire de Curzon au sujet de l'ouvrage de ce dernier intitulé « De la légitimité », Paris, 1911, 37 p.
  • Hilaire de Curzon, De la nationalité des princes de la branche aînée des Bourbons, Poitiers, 1913, 25 p.
  • Thierry Deryssel, Mémoire sur les Droits de la Maison d'Anjou à la Couronne de France, Fribourg, Imprimerie de Saint-Paul, 1885 (rééd. 2001, Sicre)
  • Joseph du Bourg, Les Entrevues des princes à Frohsdorf, 1873 et 1883, la vérité et la légende, Paris, 1910, 312 p.
  • Charles-Louis du Verne, Le comte de Chambord et les orléanistes, Nevers, imprimerie Mazeron, 1905.
  • Théodore-Paul Gazeau de Vautibault, La Fusion. L'Héritier légitime de M. le Comte de Chambord, les Bourbons de la deuxième branche aînée, ses héritiers légitimes et les princes d'Orléans, Paris, E. Leroux et G. de Graet-Delalain, 1873 (réimpr. 2001), 16 p.
  • Théodore-Paul Gazeau de Vautibault, Les Bourbons d'Anjou et d'Orléans. Exposé de leurs droits avec tous les documents à l'appui, Paris, E. Giraud, 1885, 32 p.
  • Théodore-Paul Gazeau de Vautibault, Les d'Orléans au tribunal de l'histoire (1649-1815), vol. 7, Paris, H. Daragon, 1908.
  • Francisco de Goiriena y Arribálzaga, Le Légitime, Paris, 1883, 15 p.
  • Edward Kirkpatrick de Closeburn, Les Renonciations des Bourbons et la succession d'Espagne, Paris, A. Picard et fils, 1907, 327 p.
  • Henri de La Perrière, Le Roi légitime, la loi de dévolution au trône dans la maison de France, Paris, H. Daragon, 1910, 168 p.
  • Henri Marchand, Le salut national, Bruxelles/Paris, Société belge de librairie Oscar Schepens/Arthur Savaète éditeur, 1903, 222 p..
  • Jean de Mayol de Lupé (1873-1955), « La maison de Bourbon et ses branches actuelles », Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, Moulins, t. 37,‎ 1934, p. 315-318
  • Jean Mayol de Luppé, « La maison de Bourbon et ses branches actuelles (suite) », Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, Moulins, t. 38,‎ 1935, p. 151-154
  • Adrien Robinet de Cléry, Les prétentions dynastiques de la branche d'Orléans. Deux lettres du Révérend père Bole, aumônier de Frohsdorf, Paris, H. Daragon, 1910, 32 p.
  • Jean de Saint-Germain, « Quelques souvenirs sur Don Jaime de Bourbon », Journal des débats politiques et littéraires, no 340,‎ 8 décembre 1931, p. 3.
  • Paul Watrin, La Tradition Monarchique, Paris, Arthur Savaète, 1916 (rééd. 1983, 2000), 240 p.
  • André Yvert, Restauration, Amiens, 1934, 36 p.

De 1950 à nos jours

  • Guy Augé (ill. Pascal Beauvais), Succession de France et règle de nationalité : le droit royal historique français contre l'orléanisme (numéro spécial de La Légitimité), Paris, Diffusion : D.U.C., 1979, 174 p.
  • Guy Augé, Les Blancs d'Espagne : contribution à l'étude d'une composante du royalisme français contemporain (mémoire polygr., Faculté de droit de Paris, 1967), Paris, Association des Amis de Guy Augé, la Légitimité, coll. « Cahier de l'Association des amis de Guy Augé, La légitimité » (no 33 : 1994 - 2), 1995, 167 p. (ISSN 0153-2243)
  • Thierry Ardisson, Louis XX, Contre-enquête sur la monarchie, Edition Olivier Orlan, 1986, 256 p.
  • Jean Barbey, Frédéric Bluche et Stéphane Rials, Lois fondamentales et succession de France, Paris, Diffusion Université Culture, 1984.
  • Jacques de Bauffremont et avec la collaboration de Karine Mauvilly, Souvenirs, I.M.B., 2012, 225 p.
  • Jacques Bernot, Les princes cachés : histoire des prétendants légitimistes (1883-1989), Paris, Éditions Lanore, François-Xavier Sorlot, éditeur, 2014, 318 p.
  • Jean-Paul Bled, Les lys en exil, ou la seconde mort de l'Ancien Régime, Edition Fayard, 1992
  • Sylvain Bonmariage, « Pourquoi le Comte de Chambord n'a pas régné », Aux carrefours de l'histoire, no 27,‎ décembre 1959, p. 1348-1353
  • Jean Charbonnel, Les légitimistes : De Chateaubriand à de Gaulle, La Table Ronde, 2006
  • Francis Dallais, Légitimisme et Catholicité, Paris, Ulysse, 1984, 196 p.
  • Marc Dem, « le Duc d’Anjou m’a dit » Edition Perrin (1989)
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Notes et références

  1. C'est sur ce point que s'est basé le politologue René Rémond pour élaborer sa thèse des « trois Droites en France » (cf Les Droites en France, Paris, Aubier Montaigne, coll. « Collection historique », 1982, 4e éd. (1re éd. 1954, sous le titre La Droite en France de 1815 à nos jours : continuité et diversité d'une tradition politique. Rééditions : La Droite en France de la première Restauration à la Ve République (1963) puis sous le titre Les Droites en France en 1968 et 1982), 544 p.