Identité (concept)

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Étymologiquement : « ce qui rend singulier ». L'identité d'un peuple est ce qui le rend incomparable et irremplaçable.

Définition

La caractéristique de l'humanité est la diversité et la singularité de ses peuples et de ses cultures. Toute homogénéisation est synonyme de mort et de sclérose, d'entropie. Les universalismes ont toujours voulu marginaliser les identités, au nom d'un modèle anthropologique unique. L'identité ethnique et l'identité culturelle forment un bloc: le maintien de l'héritage culturel et son développement supposent une proximité ethnique au sein des peuples.

L'humanité ne pourra survivre aux défis quelle se lance, que si elle demeure un pluriversum, c'est-à-dire un côtoiement pas toujours pacifique de peuples profondément différents mais ethnocentrés.

Fondements et niveaux de l'identité

Il faut souligner un point important. Le fondement de l’identité est biologique. Sans lui, les deux autres niveaux, culturel et civilisationnel, ne sont pas durables. Autrement dit, l'identité d'un peuple, de sa mémoire et de ses projets, repose avant tout sur des dispositions concrètes et héréditaires.

Les républicanistes jacobins et universalistes qui défendent l' « identité de la France » et l' « exception culturelle » en croyant possible d'intégrer des masses de population ethniquement allogènes sombrent dans une impasse et une contradiction totales.

La notion d'identité renvoie évidemment à celle d'ethnocentrisme et demeure incompatible avec les doctrines qui envisagent une cohabitation « ethnopluraliste » à l'intérieur de l'Europe. À ce propos, Pierre Vial écrit, dans Une Terre, un Peuple : « L'identité, c'est la résultante de trois éléments fondateurs dans l'existence d'un être, d'un être individuel, mais aussi de cet être collectif qu'est un peuple : la race, la culture et la volonté ». Ce qui signifie qu'aucun de ces éléments n'est suffisant par lui-même : sans base biologique relativement homogène, aucune culture ne peut prospérer ; mais la base biologique ne peut à elle seule assurer la pérennité d'une culture s'il manque la volonté d'un peuple et de ses élites. Et, en troisième lieu, une culture ne peut pas survivre ni prospérer si les élites du peuple sont décapitées.

L'identité face aux contradictions du Système

L'idée d'identité est comme une épine dans le pied de l'idéologie égalitaire et universaliste dominante. D'une part, elle est affreusement choquante car elle est toujours soupçonnée (ce qui est parfaitement vrai) de contenir des relents ethniques. D'autre part, on ne peut pas — ou plus — ouvertement contrer l'« identité corse » ou l' « identité bretonne », pour des raisons politiciennes. Ne parlons pas de l'« identité juive » que personne ne songe plus à contester, ce qui n'était pourtant pas le cas au XIXème siècle où les Juifs universalistes et laïcs, à commencer par Marx, prônaient, en toute logique progressiste, une éradication de l'identité juive, de ses coutumes, de sa religion, de ses prescriptions endogamiques. Comment faire alors pour surmonter cette gênante contradiction ? On s'en tire par des contorsions idéologiques :

1) Les identités des peuples constitutifs de l'Europe ne sont pas niées de front, mais neutralisées, vidées de leur substance, car reléguées au rang de conservatoires, de folklores (au mauvais sens moderne du mot), et débarrassées de toute référence ethnique. Seule l'identité linguistique est accordée du bout des lèvres avec d'importantes réticences. Mais évidemment, comme le répètent les responsables des mouvements autonomistes bretons de gauche, un non-Européen qui s'installe en Bretagne est automatiquement Breton... (On détruit la substance même du mot « Breton », ramené au sens universaliste du terme « Américain »).

2) On sous-entend que l'identité est acceptable pour les populations allogènes, mais détestable si elle est revendiquée par des Européens, car « raciste ». On encourage les identités africaines, antillaise, arabo-islamique, etc., alors que toute identité proclamée par des peuples européens de souche est soumise à l'herméneutique du soupçon. Les Européens sont vivement priés de perdre toute trace d'identité (ou de reléguer celle-là dans les musées). C'est trop dangereux...

Pour un futur dans le continuité

La notion d'identité n'est nullement menacée dans le monde futur qui, en dépit ou à cause de la mondialisation et de l'occidentalisme, verra le renforcement des identités des grands blocs ethniques du Sud ; seule est gravement menacée l'identité de ces « peuples dangereux » , comme il y avait jadis des « classes dangereuses » , les peuples européens de souche. Ils sont en quelque sorte « interdits d'identité ». À eux de réagir et, surtout, à ne pas limiter le combat identitaire au seul domaine des cultes muséographiques.

Enfin, à l'idée d'identité doit s'adjoindre celle de continuité, selon la formule de Robert Steuckers. L'identité n'est pas figée. Il faut rester soi-même tout en évoluant, concilier l'être et le devenir. L'identité est une dynamique et non pas un état statique et purement conservateur. L'identité doit se penser comme le socle d'un mouvement de durée dans l'histoire, c'est-à-dire de la continuité générationnelle d'un peuple. Les notions dialectiquement associées d'identité et de continuité permettent à un peuple d'être le producteur de sa propre histoire.

Articles connexes

Liens externes

  • Étienne M., Les réveils identitaires : une réponse à la crise de la Modernité, Mémoire de fin de cycle de formation Iliade, Promotion Don Juan d’Autriche, 2016/2017 : [1]