Ethnocentrisme

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Conviction mobilisatrice, propre aux peuples longs-vivants, que celui auquel on appartient est central et supérieur et qu'il doit conserver son identité ethnique pour perdurer dans l'histoire.

Vrai ou faux « objectivement », peu importe: l'ethnocentrisme est la condition psychologique de la survie d'un peuple (ou même d'une nation) dans l’histoire.

Cette dernière n'est pas le champ de l'objectivité intellectuelle, mais de la volonté-de-puissance, de la compétition et de la sélection. Les vaticinations scolastiques pour savoir si « la supériorité en soi existe ou n'existe pas » sont totalement hors-sujet. La conviction intime d'être supérieur et d'être dans son bon droit est indispensable à l'action et au succès dans la lutte pour la survie.

Les peuples longs-vivants, des grands aux petits, des Chinois aux Hébreux, ont toujours été ethnocentriques. Mais il faut savoir aussi se méfier d'un suprématisme métaphysique qui peut se montrer démobilisateur et décourager l'effort (« nous serons toujours supérieurs intrinsèquement, inutiles de nous inquiéter »). C'est la fable du lièvre et de la tortue.

L'histoire l'a sans cesse démontré: un peuple doué d'une volonté farouche et d'un caractère trempé peut abattre et asservir, par une sorte d'énergie primaire, des populations et des civilisations plus brillantes et douées que lui, mais trop confiantes en elles-mêmes ou trop décadentes.

Ce fut le cas de tous les peuples, qui du VIIe au XIe siècles se firent défaire par le déferlement des bédouins musulmans. C'est notre situation actuelle, où nous risquons de disparaître sous le déferlement de populations appartenant à des cultures et à des civilisations différentes.

Les Européens furent puissants tant qu'ils restèrent naïvement ethnocentriques. Dès qu'ils commencèrent à se poser des questions sur la « valeur de l'Autre », le déclin commença.

Le dynamisme américain actuel repose sur la conviction - fondée ou pas, c'est sans importance - de la supériorité de son modèle. L'histoire est d'abord le champ de la subjectivité, du combat des subjectivités.

Cela dit, l'ethnocentrisme européen ne repose pas sur du vent. L'apport de la civilisation européenne (relayée par son fils prodigue et adultérin américain), à l'histoire de l'humanité dans tous les domaines, dépasse celui de tous les autres peuples. Mais il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers.

Dans la compétition planétaire, nul n'est certain d'avoir gagné à jamais. En tout cas ne subsistent que les civilisations qui cultivent une fierté intérieure, un sentiment implicite d'être irremplaçables, une volonté farouche d'« identité et de continuité »[1]..


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Références

  1. Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 141-142.