Combat culturel
Défense et agressivité créatrices des cultures européennes menacées.
Le combat politique est stérile sans un combat culturel qui le soutient, l'accompagne et le justifie. Une culture identitaire et dynamique est, avec le substrat biologique, la condition de la survie d'un peuple et d'une civilisation. Tous les mouvements politiques qui négligent le combat culturel, tous les États qui refusent une politique culturelle identitaire, agissent dans le vide.
Le combat culturel ne doit pas se limiter à la défense du patrimoine, au maintien des traditions et à l'entretien de la mémoire historique, mais il est indispensable qu'il s'étende aux créations. Ce n'est pas, en effet, en se contentant de dénoncer la destruction de la culture européenne que celle-ci pourra être sauvée, mais en suivant une stratégie affirmative de contre-offensive.
Aujourd'hui, le combat culturel doit s'orienter contre les menaces suivantes : l'américanisation, l'islamisation, l'africanisation, mais également contre le néo-primitivisme de la société actuelle. Le combat culturel est polymorphe, à la fois défensif et offensif. Il concerne l'école comme les arts plastiques, la musique, l'audiovisuel, la langue, la littérature, etc. Il doit viser à la fois au refus du cosmopolitisme comme du passéisme. Dans la situation de censure et de submersion culturelle que nous connaissons, le combat culturel a intérêt à préférer l'attaque et l'imagination, sans pour autant négliger la transmission de l'héritage.
Le combat culturel mérite également de s'attaquer à la substitution de mémoire dont les Européens sont victimes, où tout ce qui est culturellement allogène est préféré systématiquement à ce qui est autochtone, où le repentir et la culpabilisation se substituent à la fierté, et où l'égalitarisme ethnopluraliste (qui débouche sur l'infériorisation de la culture européenne) règne en maître.
À cet égard, il faut se méfier des pseudo-identitaires européens qui, en bons collaborateurs dissimulés et stipendiés par le système, n'ont de cesse de rabâcher leur admiration pour « la culture de tous les peuples du monde », même ceux qui nous sont hostiles et qui veulent détruire la nôtre, même ceux dont les folklores ne représentent qu'un intérêt marginal.
Le combat culturel n'est pas celui de la défense de toutes les cultures, mais d'abord de la culture européenne qui doit se penser comme supérieure.
