Néo-primitivisme

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Processus d'involution culturelle observable aujourd'hui, qui consiste en un retour à des comportements de masse primitifs, en un déclin de la mémoire culturelle et en l'apparition d'une sauvagerie sociale.

Symptômes

Les signes de ce nouveau primitivisme sont innombrables : montée de l'illettrisme à l'école, explosion de l'usage des drogues, afro-américanisation des musiques populaires, effondrement des codes sociaux, recule parmi les jeunes générations de la culture générale, de la maîtrise des savoirs et de la mémoire historique, dilution de l'art contemporain officiel dans la brutalité nihiliste du moins-que-rien, abrutissement et déculturation des masses par les médias audiovisuels (la « religion cathodique »), accroissement de la criminalité et des comportements barbares (sauvagerie sociale), disparition du sens civique, effritement accéléré des normes sociales homogènes et des disciplines collectives, délitement du langage, réduction des codes sociaux, etc.

La génération des jeunes « blacks-blancs-beurs » offre un exemple remarquable de ce néo-primitivisme, mais elle n'est pas, loin s'en faut, la seule à être touchée.

Rôles et paradoxe du néo-primitivisme

Le paradoxe de ce nouveau primitivisme, véritable processus de « décivilisation », c'est qu'il est associé à une idéologie dominante dévirilisée qui prône la civilité, l'Etat de droit, l'altruisme, l'humanitarisme, la citoyenneté, la « culture ». Mais il s'agit là d'un banal phénomène de compensation.

Ce néo-primitivisme s'accommode parfaitement d'un perfectionnement des contrôles sociaux, d'une domestication par le consumérisme, d'une décérébration collective et d'une perte de tout esprit critique. Il se manifeste comme le pendant du néo-totalitarisme. Il sert à court terme les stratégies de domination de la classe politique, de la classe intello-médiatique et, surtout, du complexe financier et économique transnational.

Si l'on raisonne de manière dialectique, ce néo-primitivisme pourrait bien se retourner contre la civilisation contemporaine qui l'a engendré, dans la mesure où les jeunes générations actuelles de nouveaux barbares ne seront plus capables, tout simplement, de faire fonctionner techniquement cette civilisation.

Ces générations n'opposeront que peu de résistance à un travail d'épuration et de mise-au-pas mené par des minorités actives, quelles qu'elles soient. Que peuvent faire des masses d'esclaves, les « derniers hommes » dont parlait Nietzsche, face à de véritables aristocraties résolues?

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