Dominique Baettig

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Dominique Baettig, né le 22 septembre 1953 à Delémont (Chef-lieu du canton du Jura) est un homme politique et un psychiatre suisse. Il a longtemps milité dans des organisations d'orientation nationaliste-révolutionnaire. Il a adhéré à l'Union démocratique du centre en 2002 et a siégé au Conseil national entre 2007 et 2011.


Biographie

Famille et parcours professionnel

Dominique Baettig est originaire de Rickenbach (canton de Lucerne). Né le 22 septembre 1953 à Delémont, il est le fils d'Antoine Baettig, médecin à Bévilard, et de Beatrix née Carnat. Il épousera Dagmar Schellenberg, infirmière, et aura quatre enfants.

Il effectue ses études de médecine aux universités de Fribourg et de Lausanne. Il obtient son diplôme de médecine en 1979 et devient spécialiste FMH en psychiatrie en 1984.

De 1980 à 1984, il travaille comme médecin-assistant dans différentes cliniques. Il est ensuite successivement chef de clinique adjoint (1984-1985) puis chef de clinique (1985-1987) à la Clinique psychiatrique universitaire de Cery, Prilly ; chef de clinique au Centre de gériatrie à Genève (1987-1988) ; médecin-directeur adjoint à la Clinique La Métairie à Nyon (1988-1990) ; médecin associé au Département universitaire de psychiatrie adulte du Service hospitalier à Prilly (1991-1993) ; médecin-chef du Centre médico-psychologique du Canton du Jura (1993-2004). En 2000, il crée l'unité hospitalière médico-psychologique à l'hôpital de Delémont. Depuis 2004, il ouvre son propre cabinet à Delémont.

A l'avant-garde du nationalisme révolutionnaire en Suisse

Alors qu'il effectue des études de médecine, il va s'affirmer comme une personnalité incontournable du nationalisme révolutionnaire en Suisse.

Lutte du Peuple

Il crée à Lausanne le groupe Lutte du Peuple, une organisation radicale, parfois qualifiée par ses adversaires de « national-communiste ». Le groupe édite un bulletin, L'Insurgé.

Le Nouvel ordre social

Le 27 mai 1976, le NOS passe à la télévision: tout à gauche, Dominique Baettig

En 1975, Lutte du Peuple fusionne avec le mouvement national-révolutionnaire Nouvel ordre social (NOS). Dominique Baettig devient responsable du groupe de Lausanne.

La fusion des deux mouvements marque la maturité du NOS, aussi bien sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. Il n'est plus le petit mouvement d'adolescents anticommunistes de ses débuts, mais une jeune organisation nationaliste-révolutionnaire dynamique et novatrice. Le mouvement possède désormais des sections à Genève, Lausanne, Payerne et Fribourg. Il organise des activités multiples, de l'affichage aux conférences. Il publie un bulletin militant, Renaître. Le NOS a aussi impulsé le lancement de la revue Le Huron, qui, sans être directement liée au mouvement, accueille dans ses colonnes une grande diversité de contributeurs et dont la qualité est reconnue bien en dehors du cadre de la Suisse romande.

En 1975, le NOS parvient même à obtenir un passage de 15 minutes à la télévision. Dominique Baettig est l'un des principaux intervenants.

Baettig sera ensuite le responsable d'une nouvelle publication du NOS, Avant-Garde, entre 1977 et 1981.

En 1978, il monte à Lausanne le Comité de solidarité pour Giorgio Freda, le militant et éditeur italien alors emprisonné sans preuve. Le Comité publiera une brochure qui deviendra célèbre dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire, Giorgio Freda, « nazi-maoïste » ou révolutionnaire inclassable?, contenant un entretien avec Freda et d'autres documents, dont le texte « Sur la Libye de Kadhafi et l'imbécillité droitiste » de Jean-Louis Duvigneau et de Philippe Baillet[1],[2].

A l'Union démocratique du centre

Il adhère à l'Union démocratique du centre (UDC) en 2002. Il est membre du comité cantonal de l'UDC depuis 2007. Il est conseiller de ville à Delémont dès 2005, puis député suppléant au Parlement jurassien dès 2006. Il y est membre de la commission de gestion et de vérification des comptes. Il démissionne du Parlement en novembre 2007 suite à son élection au Conseil national.

Conseil national (2007-2011)

En 2007 il est élu au Conseil national comme représentant du canton du Jura, sur la liste de l'Union démocratique du centre.

Au cours de son mandat, il attire l'attention sur le scandale des vaccins H1N1 et demande que des mesures soient prises. Il se signale aussi portant le débat sur les « tricheries démocratiques » facilitées par l'emploi du vote électronique, lors des résultats serrés lors d'une votation (passeports biométriques), qui avaient déclenché alors plus de 500 recours.

En août 2011, il a été observateur international lors des élections présidentielles de la république sécessionniste (de la Géorgie) d'Abkhazie.

Il montre aussi son opposition au sommet du Groupe Bilderberg à Saint Moritz en 2011, déclarant que la conférence viole les principes de la souveraineté suisse.

De manière générale, Dominique Baettig se positionne pour la défense d'une neutralité suisse intégrale, pour un monde multipolaire, en faveur de la cause palestinienne. Il prend position contre le néo-libéralisme et toutes les entreprises du mondialisme et du sionisme. Il défend aussi l'enracinement, l'écologie et le localisme.

Il montre régulièrement son opposition aux politiques de l'Union européenne, de l'OTAN et de l'« impérialisme américain ». En février 2011, il s'oppose activement à la visite de George W. Bush en Suisse, faisant pression sur le bureau du procureur fédéral pour le faire arrêter sur la base d'une accusation pour crimes de guerre. En septembre 2013, il s'oppose fortement à l'intervention militaire programmée par les États-Unis et la France en Syrie. Il est un soutien inconditionnel de la cause palestinienne et a toujours affiché son appui aux habitants de la bande de Gaza.

Il participe plusieurs fois à des événements organisés par le Bloc Identitaire français, comme à la Convention identitaire 2009 qui se tient à Orange les 17 et 18 octobre 2009, ou à Lyon en 2011.

En décembre 2013, la presse et les lobbys LGBT le prennent pour cible, pour avoir déclaré dans un entretien que l'homosexualité correspondait à une attitude perverse et immature.

Articles connexes

Notes et références

  1. « Giorgio Freda : nazi-maoïste ou révolutionnaire inclassable ? », Lausanne, Comité de solidarité, 1978 [rééd. sous le titre de Le révolutionnaire inclassable, Nantes, ARS, 1991, 30 p.]
  2. Philippe Baillet, L'Autre Tiers-mondisme: des origines à l’islamisme radical - Fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre « défense de la race » et « solidarité anti-impérialiste », Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2016. 475 p., p. 202-203