Nicolas Bay

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Nicolas Bay au Front national

Nicolas Bay, né le 21 décembre 1977 à Saint-Germain-en-Laye dans le département des Yvelines (78), est un homme politique français membre du parti Reconquête.

Biographie

Engagements universitaires et débuts en politique au Front national, puis au MNR

Nicolas Bay est membre du Front national à partir de 1992. Il occupe, au sein de ce parti, les postes de responsable départemental du Front national de la jeunesse dans les Yvelines, puis de responsable régional en Île-de-France.

Lors de la scission en 1998 entre le Front National (FN) de Jean-Marie Le Pen et le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, Nicolas Bay décide de suivre ce dernier. À cette époque, il fait partie des fondateurs (au même titre que Guillaume Peltier) de l'association Jeunesse Action Chrétienté, ayant pour but de dénoncer et de combattre le PACS et l'euthanasie. Cette structure, restée marginale, est proche du Mouvement national républicain.

Étudiant en droit, Nicolas Bay est élu aux élections étudiantes du CROUS en 2000 et en 2002, sous l'étiquette UED (Union des étudiants de droite) dans l'Académie de Versailles.

Rapidement, il gravit les échelons au sein du Mouvement national républicain : directeur national adjoint de la branche jeune du MNR, il devient ensuite responsable des élections.

En mars 2001, il est candidat aux élections municipales de Sartrouville (78) où il est élu conseiller municipal avec 11,25% des voix.

Le 7 juillet 2007 a lieu le Conseil national du MNR, dans un contexte de crise. À la recherche de solutions, Nicolas Bay est nommé secrétaire général du MNR, chargé notamment de la communication en direction des autres composantes du nationalisme français, dans l'espoir de futures alliances palliatives aux échecs successifs. Nicolas Bay va alors multiplier les démarches, dans l'espoir de désenclaver son parti, en position de faiblesse.

Lors des Municipales de 2008, il est reconduit à son poste de conseiller municipal de Sartrouville, ayant obtenu 5,23% des suffrages (il est alors le seul élu MNR d'une ville de plus de 3000 habitants).

En mai 2008, Bruno Mégret se retire de la vie politique, laissant la direction du MNR à six personnes, dont Nicolas Bay. Or, dans la même période, ce dernier reprend des contacts avec des cadres du Front national dont Marine Le Pen. Lors du Conseil national du 23 septembre 2008, il est exclu du parti, par 15 voix contre 10.

Création de Convergences nationales et réintégration au Front National

En octobre 2008, Nicolas Bay et une dizaine d'anciens membres du MNR relancent Convergences nationales, structure prévue au départ pour œuvrer à la création de listes FN-MNR. Cet objectif n'étant plus d'actualité, Convergences nationales se présente comme une simple association de réflexion, n'ayant pas pour but de présenter des candidats lors d'élections.

Structure indépendante bien que proche du Front National, Convergences nationales possède son outil de communication (un bimestriel tirant à 7500 exemplaires).

Il faut attendre 2009 pour trouver Nicolas Bay sur les affiches du Front National, à l'occasion des Élections européennes du 7 juin 2009. Il est ainsi présent sur la liste de Marine Le Pen dans la circonscription Nord-Ouest, liste qui obtiendra 10,18% des suffrages.

Quelques mois plus tard, le 8 septembre 2009, la commission d'investiture du Front national le désigne comme future tête de liste en Haute-Normandie pour les Élections régionales 2010.

A l'occasion de cette élection, Nicolas Bay renoue avec les scores à deux chiffres, obtenant 11,79% des voix au premier tour, puis 14,2% des voix au second. Il place ainsi 6 élus Front national au Conseil Régional de sa région.

Aux élections cantonales de 2011, il est candidat dans le canton de Grand-Couronne en Seine-Maritime. Il obtient 21,4 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas de se maintenir au second tour.

Nicolas Bay est candidat aux élections législatives de 2012 dans la quatrième circonscription de la Seine-Maritime. Il recueille 18,4 % des suffrages exprimés face à Laurent Fabius, qui est élu au premier tour.

Lors des élections européennes de 2014, il figure en quatrième position sur la liste Front national de la circonscription Nord-Ouest, conduite par Marine Le Pen. Il est élu avec 33,6 % des suffrages exprimés.

En vue des élections régionales de 2015, il est désigné pour conduire la liste Front national dans la nouvelle région Normandie. La liste obtient 27,5 % des voix, derrière celles de l'union de la droite, menée par l'ancien ministre Hervé Morin (36,4 %), et de l'union de la gauche, conduite par le président sortant de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol (36,1 %), ce qui permet à Nicolas Bay de se présenter au second tour. À l'issue du scrutin, il est élu conseiller régional de la nouvelle région.

En décembre 2012, Nicolas Bay est nommé secrétaire général adjoint du Front national et directeur de campagne du parti pour les élections municipales de 2014 dans les communes de plus de 1 000 habitants.

Nicolas Bay se présente aux élections municipales de 2014 à Elbeuf, la liste remportant 35,6 % des voix et six élus municipaux. Il y est élu conseiller municipal, ainsi que conseiller communautaire à la communauté d'agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe. En application de la loi limitant le cumul des mandats électifs, Nicolas Bay renonce à ses deux mandats d'Elbeuf le 16 mars 2015.

Lors du congrès de Lyon de novembre 2014, Nicolas Bay est élu au Comité central, en arrivant en dixième position. Il est nommé secrétaire général du Front national par Marine Le Pen, succédant à Steeve Briois.

Il dirige la campagne du Front national pour les élections législatives de 2017. Lui-même candidat dans la 6e circonscription de la Seine-Maritime, il est éliminé au premier tour avec 22,8 % des suffrages exprimés face au candidat communiste.

En 2017, Nicolas Bay quitte sa fonction de secrétaire général du Front national et est nommé vice-président du parti chargé des affaires européennes. En 2018, lors du XVIe congrès du Front national, il est élu au Conseil national du Front national, devenu Rassemblement national.

Après l'élection de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, il succède à cette dernière à la co-présidence du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen. Lors des élections européennes de 2019, il figure en 7e position sur la liste du RN.

À la suite des résultats des élections européennes de 2019, lors desquelles il est réélu député européen, il devient vice-président du nouveau groupe Identité et démocratie au Parlement européen.

En juillet 2020, il perd sa place au sein de la commission nationale d'investiture du Rassemblement national après une « purge des cadres identitaires ». Il est tête de liste du Rassemblement national pour les élections régionales de 2021 en Normandie. Ses listes obtiennent près de 20 % des voix dans le cadre d'une quadrangulaire au second tour.

Nicolas Bay occupe la fonction de porte-parole de la candidate Marine Le Pen jusqu'au 15 février 2022, lorsque le parti le suspend, l'accusant de transmettre des informations depuis des mois à l'équipe d'Éric Zemmour, ce qu'il réfute. Le lendemain, il porte plainte contre le Rassemblement national pour diffamation.

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Reconquête!

Nicolas Bay chez Reconquête
Nicolas Bay lors du congrès Make Europe Great Again organisé en 2024 par le parti nationaliste roumain Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) au Parlement à Bucarest

Le 16 février 2022, Nicolas Bay annonce son ralliement au candidat Éric Zemmour pour l'élection présidentielle. Il est nommé vice-président exécutif de Reconquête, aux côtés de Marion Maréchal et de Guillaume Peltier.

En juin 2024, il se présente aux élections européennes sur la liste de Reconquête. Il est réélu mais, en raison des dissensions internes au parti, il en est exclu, tout comme Marion Maréchal, Guillaume Peltier, et Laurence Trochu. Il siège alors au sein du groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE).

Mandats et fonctions

Parlement européen

  • depuis le 1er juillet 2014 : député européen
  • du 12 septembre 2017 au 1er juillet 2019 : co-président du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen
  • du 2 juillet 2019 au 16 février 2022 : vice-président du groupe Identité et démocratie au Parlement européen
  • juin 2024 : réélu.

Mandats locaux

  • 2001 - 2014 : conseiller municipal de Sartrouville (Yvelines)
  • 26 mars 2010 - 13 décembre 2015 : conseiller régional de Haute-Normandie, président du groupe Front national au conseil régional
  • 23 mars 2014 - 17 mars 2015 : conseiller municipal d'Elbeuf (Seine-Maritime)
  • depuis le 4 janvier 2016 : conseiller régional de Normandie, président du groupe Normandie Bleu Marine au conseil régional

Fonctions politiques

  • 1997 - 1998 : secrétaire départemental du Front national de la jeunesse (FNJ) des Yvelines
  • 2005 - 2008 : secrétaire général du Mouvement national républicain (MNR)
  • depuis le 20 janvier 2011 : membre du bureau politique du Front national (FN)
  • 10 janvier 2012 - 22 avril 2012 : porte-parole de la campagne présidentielle de Marine Le Pen
  • 8 décembre 2012 - 30 novembre 2014 : secrétaire général adjoint du Front national
  • 30 novembre 2014 - 30 septembre 2017 : secrétaire général du Front national
  • 30 septembre 2017 - 11 mars 2018 : vice-président du Front national, chargé des affaires européennes

Postérité

  • Dans la bande dessinée d'anticipation de François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, au sein de laquelle Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, Nicolas Bay est ministre de l'Intérieur, de l'Immigration et de la Laïcité.

Liens externes