Humanisme

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L' humanisme est une attitude philosophique et politique héritée des civilisations grecque et latine qui prône à la fois l'idéal de l'homme libre, affranchi des dogmes et des barbaries, l’ordre civique et la reconnaissance de la diversité des peuples.

Humanisme et humanitarisme

L'humanisme ne doit en aucun cas être confondu avec l'humanitarisme : « L'idéal humaniste est une synthèse de l'idéal de la liberté et de l'idéal de l'enracinement. Aux valeurs de liberté de parole, d'émulation, de compétition, de désir d'être excellent, d'être le premier, correspondent chez les Grecs des valeurs d'honneur, de justice, d'équité, de piété filiale, patriotique et religieuse, de philanthropia, le sens de ce qui est humain ». (Yvan Blot)

L'humanisme est une « école du réel », qui considère l'homme, sans utopie et sans optimisme, comme ce qu'il est. Il prône à la fois la sagesse et l'ambition, le respect des différences et le rejet de toute haine gratuite, mais aussi la reconnaissance des identités ethniques et culturelles.

L'attitude humaniste est l'inverse même du fanatisme des religions monothéistes du désert, notamment l'islam. Mais elle n'est pas non plus tolérance absolue, ni surtout égalitarisme. L'humanisme, attitude anti-chaos par excellence, doctrine de l'équilibre, rejette à la fois la brutalité dictatoriale et le totalitarisme, comme le laxisme social. Il défend la justice, la hiérarchie holiste de la Cité et le devoir patriotique. Il rejette aussi tout cosmopolitisme et toute vision d'une « humanité homogène et unie » (l'utopie de l'« État mondial »), puisque l'idée de séparation ethnique comme celle d'équité civique sont capitales dans sa conception politique. Doctrine de sagesse et d'équilibre, école de volonté et de soumission au réel, l'humanisme est à la racine de l' « État de droit  », mis à mal aujourd'hui par ceux des « démocrates » qui se prétendent ses défenseurs.

Le fondement de l'humanisme, un des traits centraux de la tradition européenne et de son héritage gréco-latin, est donc la rencontre et la fusion des notions de justice, de droit positif, de citoyenneté et d'identité ethnique.

Le surhumanisme

Le surhumanisme, notion nietzschéenne, mais dont la création conceptuelle revient à Giorgio Locchi, est un humanisme de crise et de dépassement. Il est une transgression positive et tragique de l'humanisme lorsque survient l'urgence. En cas de danger, l'homme authentiquement européen doit se surpasser et transgresser certains principes. La mise en danger, la « recherche du risque », lorsque le peuple est en péril, supposent des solutions impensables mais indispensables. Et ce, non point pour le bon plaisir d'un dictateur, non point pour l'obéissance à tel ou tel dogme, telle ou telle superstition fanatique, mais pour le service et la survie du peuple, c'est-à-dire cette conjonction de la défense de la lignée à venir et de l'héritage des ancêtres. Xénophon écrivait, il y a deux mille quatre cents ans dans l'Anabase: « un jour vient où l'aigle de Zeus, impitoyable et serein, referme ses serres ». Telle est la définition du surhumanisme.

Dans ces moments tragiques, l'homme s'octroie alors des pouvoirs divins, il se met à l'écoute de ce qui l'inspire et le dépasse ; il est, selon l'enseignement pythagoricien, « l'oreille des dieux ».

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