Amis du socialisme français et de la Commune

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Les Amis du socialisme français et de la Commune était une association fondée en mai 1966 par Jean-Marc Aimot, ancien franciste et contributeur de la revue Défense de l’Occident, Maurice Bardèche, Marc Augier dit « Saint-Loup » et Pierre Dominique, futur rédacteur en chef de l’hebdomadaire Rivarol.

Histoire

Selon le communiqué annonçant sa création, elle avait pour objectif de « faire renaître un socialisme national, incarné par Proudhon, Blanqui, Sorel, Fourier, Saint-Simon et Le Play », une doctrine qui aurait été « tuée avec la Commune » puis « étouffée, falsifiée, détournée par le courant de la pensée marxiste ». Ainsi, pour elle, la Commune de Paris devait être serait le symbole d’un bon socialisme national, bien français, opposé au marxisme et précurseur du nationalisme.

Dans les années 1980, l'association est très proche du Parti nationaliste français et de la revue Militant, qui se réclame également dès sa fondation de Proudhon, Blanqui, Barrès et bien sûr de la Commune.

Les nationalistes français et la Commune de Paris

La Commune de Paris de 1871 fait partie intégrante de la « mémoire » de la gauche socialo-communiste depuis la fin du XIXe siècle, et encore récemment, le 29 novembre 2016, l’assemblée nationale majoritairement socialiste (avec le soutien du gouvernement de l’époque) a voté la réhabilitation officielle des « victimes de la répression de la Commune de Paris de 1871 », rendant hommage « à ces femmes et ces hommes qui ont combattu pour la liberté » estimant « nécessaire que soient mieux connues et diffusées les valeurs républicaines portées par les acteurs de la Commune de Paris ».

Pourtant, il existe en parallèle une firte tendance chez les nationalistes français à se réclamer également de l'héritage de la Commune de Paris et à l'inscrire dans ses références. Cette tendance s'est notamment manifestée à Europe-Action, Jeune nation, le Mouvement nationaliste révolutionnaire, Troisième Voie, Terre et Peuple, Nouvelle Résistance (dans l'entre-deux guerre, on la retrouve déjà au Parti populaire français).

Le groupe de rock identitaire Vae Victis a même écrit une chanson en son honneur, tout comme, dans un autre registre musical, le Docteur Merlin. Il ne se passe pas une année sans que des militants nationalistes ne viennent ajouter leurs fleurs à celles de leurs adversaires politiques au pied du mur des fédérés[1].

Notes et références

  1. voir: Bruno Hirout, « La Commune et les nationalistes », 18.3.2024; lire en ligne : [1].