Jean-Baptiste Santamaria

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Jean-Baptiste Santamaria

Jean-Baptiste Santamaria, né en 1953, est un ancien cadre dirigeant de la mouvance identitaire, cofondateur du Bloc identitaire en 2001.

Biographie

Jean-Baptiste Santamaria est professeur certifié de philosophie et de lettres classiques, diplômé de l’Institut supérieur d’informatique et d’automatique industrielle, ultra-marathonien. Militant conseilliste puis de la Ligue communiste révolutionnaire et délégué CGT en usine dans les années 1970, ancien cadre dans l'Hérault du Front National puis du Mouvement national républicain, il a rejoint Unité radicale en 2001 et le Bloc identitaire en avril 2003. Il sera secrétaire national de celui-ci et aura en charge la formation des militants via le Groupe Sparte. Alors qu'en septembre 2008 Jean-Baptiste Santamaria participe encore comme représentant de ce groupe à l'Université d'été du Bloc identitaire, il entrera en dissidence peu de temps après pour créer le Groupe Thucydide.

Il fut candidat aux élections municipales de Lunel en 2001 avec l’étiquette MNR, faisant 7,61 % (une liste FN concurrente fit 8,76 %). Par la suite, il dirigea Lunel-Identité et participa, en 2008, à une liste identitaire regroupant des membres du Mouvement pour la France, du MNR et du BI qui n'obtint que 4,80 % des suffrages.

Selon le site France nationaliste "lors d’un séminaire de formation à l’été 2003, des cadres du mouvement identitaire comme Jean-Baptiste Santamaria (ex-militant de la Ligue communiste révolutionnaire de Krivine, un des rares mouvements d’extrême-gauche ouvertement pro-sioniste en France), sans doute par trop influencés par les délires de Dantec ou Del Valle, avaient tenté d’imposer des thèmes ouvertement occidentalistes, voire euro-atlantistes, au grand mécontentement de nombre de militants qui entendaient rester sur des principes un peu plus terre à terre."

En septembre 2011, Jean-Baptiste Santamaria qui enseignait la philosophie au lycée Victor Hugo de Lunel, fut placé d'office par le Conseil médical départemental en congé longue maladie jusqu'à son départ à la retraite. A cette occasion, Jean-Baptiste Santamaria dénonça dans le n° 2531 de Minute (23 septembre 2011, page 7) une manœuvre politique et synthétisa sa pensée politique : "Je serais plutôt occidentaliste (les États-Unis et Israël sont pour moi membres à part entière des tribus européennes et en partagent l'imaginaire). Mon souhait serait qu'advienne une structure rassemblant l'intelligence doctrinale du Parti de l'innocence de Renaud Camus, le dynamisme du Bloc identitaire, la démocratie interne des groupuscules prolétariens et des ses héritiers anti-totalitaires (Riposte laïque). Tout cela sur l'assise électorale du Front national et de la Droite populaire réunis."

Texte à l'appui

Sur le forum du Parti de l'in-nocence, Jean-Baptiste Santamaria livre son opinion concernant le Bloc identitaire et relate certaines de ses activités en son sein.

Je me permets de fournir quelques éléments ayant co-fondé le Bloc en 2001. Le Bloc identitaire est bien issu d'Unité radicale.

Fabrice Robert et d'autres qui dirigent le Bloc actuellement souhaitaient rompre avec une pratique groupusculaire surannée en utilisant Internet ; ce, en vue d'une nouvelle stratégie axée sur le lobbying à l'image des progressistes.

Ces nouvelles techniques de propagande et d'agitation sont allées de pair avec un réel aggiornamento de la doctrine.

Européisme affiché et nettes avancées dans l'abandon de l'anti-sémitisme traditionnel, abandon aussi du folklore skin (je ne porte pas de jugement ici sur l'éthique skin).

Mais ces avancées ne sont pas linéaires: on note aujourd'hui dans la presse et les communiqués du BI par exemple que les atteintes à des Juifs comme à des maghrébins n'entraînent pas les mêmes réactions que pour les agressions anti-blancs (ce qui n'est pas faux dans l'absolu mais inopportun).

Les rencontres avec "Carlyle" (pseudo d'un ex-dirigeant de la Ligue de défense juive) ou les liens sincères et actifs avec certains jeunes patriotes juifs français (je pense au fils de l'historien G. Bensoussan) ont constitué des avancées de la part du BI sur la question de l'anti-sémitisme. Avancées qui demeurent fragiles notamment à cause des positions violemment anti-occidentalistes du noyau historique du Bloc I. Manif anti-Otan, dénonciation des guerres en Irak, Afghanistan, Libye, campagne pour le retrait de nos troupes des "aventures de l'Empire", mise sur le même pied de l'acculturation islamique et américaine subie par l'Europe. Cet héritage doctrinal provient des thèses de la Nouvelle droite.

Outre ces errances doctrinales, le mode de fonctionnement opaque du Bloc est source d'un monolithisme qui grève sa capacité d'évolution. Celle-ci dépend de la (trop) lente évolution du groupe dirigeant ou d'intérêts conjoncturels.

Tout cela reste fragile, mais une certaine plasticité doctrinale et pratique a été cependant démontrée dans les faits.

Le BI a commencé à être connu lorsque Dantec a pris langue avec lui. C'était l'époque de la fondation du BI et j'ai eu l'honneur de mener le dialogue avec l'auteur du Théâtre des opérations. Mais par manque de souplesse et le faible intérêt du Bloc pour les questions théoriques et plus largement le champ intellectuel, cette démarche ne s'est pas poursuivie ni étendue. Depuis, la résonance des thèses de Zemmour, Finkielkraut, R.Camus, P.Manent, Millet etc., a montré que la piste était bonne. Il y a place pour l'émergence d'une critique fine de la modernité de large audience.

Pragmatisme du Bloc prouvé aussi par les Assises contre l'Islamisation et les alliances réalisées avec Riposte laïque et le PI. Ceci dit, Mr Eytan a raison de relever que ce ne pourraient être que des regroupements opportunistes momentanés sans principes, sur des thèmes correspondant aux intérêts du moment du cénacle dirigeant (en attendant l'appareil).

Ce dont je suis sûr - cela reste bien sûr une opinion, nous sommes dans le champ du politique - c'est des convictions anti-islam et anti-immigration qui ne devraient pas faire l'objet de fluctuations du Bloc. Ce qui est moins sûr du FN. L'anti-occidentalisme et l'anti-sémitisme non démentis n'amènent d'ailleurs pas forcément à des thèses soraliennes (opportunisme pro-maghrébin), la ligne éditoriale de Rivarol en témoigne.