Mouvement national républicain

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Le Mouvement national républicain (MNR) est un parti politique français de droite nationale et conservatrice, créé par Bruno Mégret, ancien délégué général du Front national, après la scission intervenue dans ce parti en 1998.

Bien qu'ayant représenté, lors de sa naissance en 1999, une puissance politique et militante au moins égale au FN, ce mouvement a rapidement perdu de son influence jusqu'à s'effondrer complètement en 2002. Il subsiste depuis lors sous une dimension groupusculaire.

En 2008, ce qui restait du MNR a lui-même connu une scission entre les partisans d'un retour au FN, menés par Nicolas Bay, et le reste du mouvement, ce qui se solda par le départ de Nicolas Bay et de ses partisans qui relancent alors l'association Convergences nationales avant de rejoindre le FN.

Histoire

L'émergence du mégrétisme

1985 : Bruno Mégret s'approche du Front National, entouré d'une équipe très « nouvelle droite » venue du GRECE et/ou du Club de l'Horloge (notamment Jean-Claude Bardet, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou, Pierre Vial), dont plusieurs hauts fonctionnaires précédemment engagés dans la droite de gouvernement.

1986 : Mégret est élu député de l'Isère sous l'étiquette « Rassemblement national », destinée à attirer des éléments extérieurs au FN. Les mégrétistes vont acquérir une forte influence au FN en y introduisant une compétence gestionnaire, la capacité à rédiger des argumentaires bien troussés, et des attitudes ouvertes à des alliances avec la droite dite « républicaine ». Ils se renforcent d'éléments de valeur comme Damien Barillier, Philippe Colombani, Jacques et Philippe Olivier, Franck Timmermans.

1987 : Mégret adhère officiellement au FN. Jean-Marie Le Pen le nomme responsable de sa prochaine campagne présidentielle en vue de l'élection qui se tiendra en avril 1988. L'ascension de Mégret est mal vue par le secrétaire général Jean-Pierre Stirbois, qui tient à conserver au FN son caractère de mouvement militant et rejette tout compromis avec la droite de gouvernement.

1988 : Le Pen, expert en l'art de diviser pour régner, nomme Mégret au poste de délégué général, où son autorité fait contrepoids à celle de Stirbois. La mort accidentelle de celui-ci le 5 novembre 1988 laisse à Mégret le champ libre.

Les années suivantes, Mégret se pose de plus en plus en n°2 du FN et héritier présomptif de Le Pen. L'antagonisme entre les deux hommes devient public lorsque les amis de Mégret lancent le 23 octobre 1994 un quotidien petit format intitulé Le Français, ciblant un public de droite modérée. Le Pen fait savoir qu'il ne lui apportera aucune aide, ce qui revient à favoriser ouvertement Présent, le concurrent catholique-traditionaliste. Le Français sera un désastre éditorial et financier (il cesse sa parution au bout de huit mois), mais cette affaire contribue à consolider l'image d'un Mégret moderniste injustement maltraité par un Le Pen ringardisé, compromis avec l'extrême droite la plus archaïque.

Vers la scission

Aux élections municipales de 1995 Bruno Mégret était passé à un cheveu d'être élu maire de Vitrolles, près de Marseille. Mais l'élection de son adversaire socialiste est annulée. Ne pouvant lui-même se représenter, la justice l'ayant déclaré inéligible pour avoir excédé le plafond légal des dépenses de campagne, Mégret aligne comme tête de liste son épouse Catherine (née Rascovsky). Des militants mégrétistes viennent de toute la France participer à la campagne, ostensiblement boudée par les lepénistes. Le FN apparaît déjà comme deux partis en un.

Le 9 février 1997 est le jour de gloire du mégrétisme : Catherine Mégret est élue maire de Vitrolles. Victoire d'autant plus éclatante qu'elle a été obtenue par une majorité absolue de 52,48% des voix au second tour (la liste de droite s'étant retirée afin de soutenir le candidat socialiste), alors que les trois villes remportées par le FN en 1995 (Marignane, Orange, Toulon) l'avaient été à la faveur de triangulaires. Les mégrétistes ont fait la preuve qu'ils savent être aussi des hommes de terrain efficients.

Quelques semaines après, au congrès de Strasbourg du FN, ils sont plébiscités lors de l'élection au Comité central. Retranché derrière sa vieille garde, Le Pen semble avoir perdu la main. En face, Mégret a rallié non seulement l'aile modérée du FN, qui voit en lui l'espoir d'accéder au pouvoir, mais aussi les détenteurs de postes stratégiques dans l'appareil, et la majorité des jeunes, y compris les nationaux-révolutionnaires d'Unité radicale et ceux issus du défunt mouvement Troisième Voie, ainsi que l'influente tendance païenne regroupée par Pierre Vial au sein de Terre et peuple.

Le courant mégrétiste voit confluer toutes les causes de mécontentement internes au FN. Dans les régions, les cadres se plaignent de ce que le siège national et le clan Le Pen absorbent une part disproportionnée des ressources au détriment des fédérations départementales. Les manières rugueuses de Le Pen les insupportent. Plus profondément, il y a conflit ouvert entre la ligne nationale-populiste du président du FN, qui a pour but prioritaire de démolir la droite de gouvernement que mène Jacques Chirac, et la ligne nationale-conservatrice de Mégret qui déplore que les outrances verbales de Le Pen entravent toute perspective d'alliance contre la gauche. Au long des années 1997 et 1998 l'idée de scission s'installe dans les têtes. À la fin de l'été 1998, les mégrétistes se préparent à engager l'épreuve de force dès que l'occasion se présentera.

Les tensions accumulées explosent lors du Conseil national tenu à Paris le 5 décembre 1998 à la Maison de la Chimie. La réunion tourne à la mutinerie. Les invectives pleuvent, et bientôt les exclusions des meneurs de ce que J.-M. Le Pen appelle avec mépris un « pu-putsch ».

FN-MN, MN, puis MNR

Afin de convoquer un congrès extraordinaire, les « putschistes » lancent auprès des adhérents du FN une campagne de signatures. 17 000 auraient été recueillies sur environ 43 000 encartés. Le congrès se tient les 23-24 janvier à Marignane (dont le maire FN Daniel Simonpieri a basculé côté Bruno Mégret), commune voisine de Vitrolles. La structure dissidente prend l'appellation provisoire de « Front national-Mouvement national » (FN-MN), Mégret en est élu président dans une atmosphère triomphale. Il a rallié plus de la moitié des cadres, des conseillers régionaux et secrétaires départementaux. Le FN maintenu n'est plus que le bunker de Le Pen, on ne lui donne que de minces chances de survie.

Seule fausse note : quelques jours seulement après ce congrès, le 2 février 1999, Yvan Blot se retire avec fracas du FN-MN en dénonçant les « collusions financières, politiques et idéologiques » de Mégret et en l'accusant de vouloir renier les idées nationales.

Les militants les plus actifs et les plus capables se sont rangés derrière Mégret. Les électeurs vont-ils suivre ?

Un test capital est attendu pour le 13 juin 1999, les élections au parlement européen, organisées à la proportionnelle sur liste nationale, le type de scrutin le plus favorable au FN. Les sondages d'avant la scission lui prédisaient 18% des votes. Même en n'obtenant qu'un tiers de cet héritage, le FN-MN serait assuré de passer la barre des 5% donnant droit à des élus et au remboursement des frais de campagne.

Mais la sécession et les violentes polémiques qui ont suivi ont fragilisé l'électorat frontiste. La droite classique est décidée à récupérer ce champ de ruines et présente trois listes complémentaires très marquées à droite, une liste chiraquienne orthodoxe menée par Nicolas Sarkozy et Alain Madelin (elle obtiendra 12,82% des voix), une liste pseudo-souverainiste menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (elle fera 13,06%) qui cible ouvertement l'espace qu'espère le FN-MN, et la liste « Chasse, pêche, nature et traditions » (6,78%), qui bénéficie d'une forte promotion.

Autre coup du sort, le 11 mai 1999, un mois avant le scrutin, la justice accorde au FN « historique » l'exclusivité de la désignation et du logo « Front national ». Le FN-MN se renomme en urgence « Mouvement national » (MN).

Le 13 juin, le FN sauve de peu sa peau avec 5,70% des votes et 5 sièges (contre 11 sortants) tandis que la liste MN intitulée « Européens d'accord, Français d'abord, Mégret l'avenir » n'obtient que 3,28%. Le mouvement mégrétiste s'enfonce dans des difficultés financières dont il ne sortira plus. Le premier à en tirer les conséquences est le trésorier national Denis de Bouteiller, qui donne sa démission quelques jours plus tard. Il quittera le mouvement à l'automne, suivi de nombre d'élus locaux de la région lyonnaise.

Au Conseil national réuni à La Baule les 2-3 octobre 1999, le MN se renomme en Mouvement national républicain (MNR), symbolisant le positionnement à mi-chemin entre Front national et droite « républicaine ». Peu après est publié l'organigramme dirigeant du MNR : Bruno Mégret président, Serge Martinez vice-président, Jean-Yves Le Gallou délégué général avec rang officiel de n°2, et secrétaire général Franck Timmermans.

2000-2001, la lutte pour la survie

Avec la scission et les piètres performances du FN et du MN aux élections européennes, la majorité des spécialistes médiatiques de l'extrême droite la donnent pour moribonde. Les forces militantes additionnées des deux partis rivaux ne font même pas la moitié de ce que représentait le FN à son apogée des années 1995-1998, et continuent à décroître. Jean-Marie Le Pen ne fait plus peur (ce sera une des raisons de son succès-surprise en 2002), Bruno Mégret encore moins.

Le MNR commence à voir partir nombre de ses partisans, notamment des cadres régionaux qui ont utilisé le mouvement mégrétiste comme sas de décontamination dans l'espoir (toujours vain) d'être admis comme notables dans les partis bourgeois. La plupart des déçus ne reviennent pas au FN, ils disparaissent. Toute une génération militante se disperse.

Dans l'année qui suit le congrès fondateur de Marignane, le MNR voit une vingtaine de ses conseillers régionaux déserter ses rangs. Parmi eux, Eddy Marsan qui, en compagnie de deux autres élus d'Aquitaine, est exclu le 14 janvier 1990 pour avoir qualifié Mégret de « capitaine du Titanic ». Peu après le MNR perd la plus illustre de ses prises de guerre, Marie-Caroline Le Pen (l'aînée des trois filles de Jean-Marie), épouse de Philippe Olivier (proche de Mégret), tous deux conseillers régionaux d'Île-de-France, qui claquent la porte le 31 mai 2000.

Le MNR conserve malgré tout dans les départements une présence militante de meilleure qualité que celle du FN, et entend faire valoir cet atout à l'occasion des élections municipales des 11 et 18 mars 2001 en présentant davantage de listes que le FN. Alors que ce dernier a perdu Toulon et ne conserve que Orange (qui est plus un fief personnel de Jacques Bompard qu'un bastion FN), le MNR sauve l'essentiel en conservant ses deux places-fortes symboliques : Daniel Simonpieri est brillamment reconduit avec 62,52% des suffrages à Marignane, tandis qu'à Vitrolles Catherine Mégret sauve sa mairie dans un second tour serré (45,32% des voix contre 44,07%).

Toutefois, aux élections cantonales tenues à la même date, le FN se présente dans 1703 cantons renouvelables contre 1308 pour le MNR, et recueille des scores nettement plus élevés là où les deux partis sont en concurrence. Le total des voix nationales tend à remonter par rapport à l'étiage des européennes de 1999 mais seul le FN bénéficie de cet incrément.

2002, l'effondrement

Les attentats du 11 septembre 2001 à New York et l'influence croissante du néo-conservatisme américain ne sont pas sans effets sur le paysage idéologique français. Le MNR choisit de s'engager dans cette voie. Cela déclenche une vague de défections, dont celle de Pierre Vial, qui avec Terre et peuple rompt le 12 octobre 2001 avec Bruno Mégret, arguant en outre de l'intention du MNR de soutenir Jacques Chirac à la prochaine présidentielle alors que Le Pen reste sur sa ligne « Chirac, c'est Jospin en pire ».

Ceci n'empêche pas, dans le même temps, les nationalistes révolutionnaires d'accentuer leur rapprochement avec le mouvement mégrétiste. Celui-ci apparaît en fin de vie, l'odeur de cadavre attire les convoitises. C'est ainsi que les deux leaders d'Unité radicale, Christian Bouchet et Fabrice Robert, entrent le 24 février 2002 au Conseil national du MNR.

Le MNR joue son va-tout à l'élection présidentielle de 2002. Grâce au soutien de la droite chiraquienne il est assuré de disposer des nécessaires 500 parrainages de grands électeurs pour y présenter Mégret. Sa seule chance de survie est que J.-M. Le Pen ne puisse passer l'obstacle — contre toute attente, il y parvient, avec l'aide de transfuges du MNR comme Steeve Briois et Bruno Bilde, mais aussi, dit-on, de proches de Philippe de Villiers. Le sort du MNR est désormais scellé.

Durant la campagne il cherche à creuser sa différence avec le FN. Le 5 avril Mégret proclame que son modèle est le pro-américain Silvio Berlusconi, se dit solidaire de ses « compatriotes juifs victimes d'actes antisémites issus de l'immigration islamique », et (à l'adresse d'Unité radicale et du GUD) déclare que ceux qui scandent « À Paris comme à Gaza, Intifada ! » n'ont rien à faire dans les rangs du MNR.

Le 21 avril 2002, Le Pen élimine le socialiste Jospin et se qualifie pour le second tour avec 16,86% des voix contre 2,34% pour Mégret. Aux législatives du 9 juin suivant, le FN obtient le score décevant de 11,34% mais celui du MNR est résolument catastrophique : 1,09%.

Durant l'été les désastres s'enchaînent, le MNR implose. Le 14 juillet il se trouve compromis dans la tentative d'assassinat de Jacques Chirac commise par un de ses plus actifs militants parisiens, Maxime Brunerie. Le 29 juillet, le Conseil d'État annule l'élection de Catherine Mégret à la mairie de Vitrolles ; l'élection est rejouée les 29 septembre et 6 octobre, C. Mégret est battue. Le 9 octobre, le Conseil constitutionnel rejette les comptes de la campagne présidentielle de Mégret, laissant le MNR avec une dette de l'ordre de 4,5 millions d'euros.

Les 29-31 août se tient près de Périgueux une université d'été pour tenter de rassembler ce qui reste du parti en pleine débandade. Mégret assure que le MNR « n'a rien à voir avec l'extrême droite, le racisme ou l'antisémitisme », qu'il partage « des préoccupations et des inquiétudes communes » avec les organisations juives, et qu'il a vocation à passer des accords avec l'UMP (qui constitue la majorité présidentielle de Chirac). Franck Timmermans abandonne son poste de secrétaire général. Enfin, le 17 novembre 2002 c'est le fidèle des fidèles, Jean-Yves Le Gallou lui-même, qui se retire de ses fonctions de délégué général.

Leçons d'un échec

Les explications les plus souvent avancées à l'éclatante faillite de l'aventure mégrétiste sont le manque de charisme personnel de son leader, et la contradiction croissante entre une base de plus en plus rétractée sur son noyau radical et un encadrement soucieux de respectabilité. D'autre part, il est clair que le mouvement n'a pas été servi par les circonstances. La concurrence aux européennes de 1999 de la liste Pasqua-Villiers, lancée pour assécher l'électorat FN, a été fatale : la dissidence mégrétiste a été instrumentalisée dans cette manœuvre mais en a été la principale victime.

Il faut aussi prendre en compte des faits de sociologie politique dont l'apparition a coïncidé dans le temps avec le développement du mouvement mégrétiste, et qui ont joué à son détriment :

  • Les dernières années du XXe siècle sont marquées par l'émergence du « gaucho-lepénisme » identifié dès 1995 par le politologue Pascal Perrineau (et requalifié en « ouvriéro-lepénisme » par Nonna Meyer en 1999). Dans ce contexte, chercher à insérer le nationalisme dans la droite bourgeoise était plus qu'intempestif.
  • L'élection présidentielle de 2002 marque le déplacement de l'électoral frontiste vers ce que Christophe Guilluy appellera « la France périphérique » : les plus grandes avancées ont eu lieu en milieu péri-urbain voire rural, tandis que le lepénisme reculait dans les métropoles mondialisées et les banlieues africanisées. Le style populiste du FN s'est trouvé en meilleure adéquation avec cette nouvelle donne.
  • Le MNR obéissait à un modèle de parti (inspiré par le communisme et le radicalisme d'autrefois) appuyé sur des cadres professionnalisés, des réseaux d'élus locaux et une hiérarchie militante urbaine. Cette formule est devenue inactuelle à partir de 1998 avec l'arrivée d'Internet, qui a remplacé le militantisme de rue par le cyberactivisme et favorisé l'émergence de figures médiatiques permettant une identification simple avec une grande fraction de l'électorat. D'une certaine façon, le succès de Le Pen en 2002 a préfiguré ceux de personnalités comme Donald Trump ou Emmanuel Macron. Les archaïsmes que le MNR reprochait au président du FN se sont paradoxalement révélés d'efficaces faits de modernité.

Après 2002, un autre MNR

pas fini


Direction

La direction du MNR élue lors du Conseil national du 12 octobre 2008 est composée de : Président : Bruno Mégret (il quittera ce poste au début du mois de décembre 2009 et ne sera pas remplacé); vice-président : Yves Dupont (son nom ne figure plus dans l'organigramme du MNR en janvier 2010); secrétaire générale : Annick Martin; trésorier national : Alain Vauzelle (décédé le 1er octobre 2009 et non remplacé); secrétaire général adjoint : Yann Phelippeau; secrétaire générale adjointe : Isabelle Laraque; secrétaire général adjoint : Philippe Cubayne.

Les 25 membres du Bureau national étaient : Roland Bidault, Francis Bocquillet, Bernard Bornette, Bernard Bres, Martine Charac, Philippe Cuvilier, Philippe Cubayne, Roland Curtet, Catherine Davion, Yves Dupille, Yves Dupont, Yves Duprès, Pierre Forestier, Odile Gallot, Isabelle Laraque, Annick Martin, Marc Milner, Claude Moreau, Jean-Marie Nicolay, Jean-Paul Perez, Yann Phelippeau, Hubert Savon, Jean-Pierre Tournier, Luc Van Engelandt, Alain Vauzelle. En janvier 2010, n'y figurent plus les noms d'Yves Dupont et d'Alain Vauzelle.

Lors du bureau national du 20 novembre 2010, une nouvelle organisation fut mise en place: président: Bruno Mégret; vice-présidente et porte-parole: Annick Martin; secrétaire général: Hubert Savon et secrétaire général adjoint : Yann Phelippeau.

Les 22 membres actuels du Bureau national sont: Roland Bidault, Francis Bocquillet, Bernard Bornette, Bernard Bres, Roland Curtet, Thierry Cuvillier, Catherine Davion, Yves Dupille, Yves Dupres, Pierre Forestier, Odile Gallot, Annick Martin, Marc Milner, Claude Moreau, Jean-Marie Nicolay, Michel Paulin, Jean-Paul Perez, Yann Phelippeau, Jean-Claude Philipot, Hubert Savon, Jean-Pierre Tournier et Luc Van Engelandt. En août 2011 n'y figure plus le nom de Jean-Pierre Tournier.

Alliances électorales

Le lundi 9 mars 2009, à Paris, le Mouvement national républicain représenté par Annick Martin a tenu une conférence de presse commune avec la Nouvelle droite populaire représentée par Robert Spieler, la Maison de la vie représentée par Jean-Claude Martinez et le Parti de la France de Carl Lang, afin de se coordonner pour développer une " stratégie d'unité d'action" , aux Élections européennes du 7 juin 2009 mais aussi aux régionales de 2010, en constituant "une force qui doit s'inscrire dans la durée et être la force politique de recours".

Cela s'est concrétisé par la présence d'Annick Martin, en 2e position sur la liste du Parti de la France menée par Carl Lang dans la circonscription Nord-Ouest, sur laquelle figurait également Yann Phelippeau, secrétaire général adjoint. Le MNR fut également présent sur la liste conduite par Jean Verdon dans la circonscription du Centre. Par ailleurs, il présenta trois candidats, dont Philippe Cubaynes, secrétaire général adjoint, sur la liste conduite par Jean-Claude Martinez et soutenue par le PdF dans la circonscription Sud-Ouest.

Exemple supplémentaire de cette collaboration, Annick Martin sera tête de liste en Lorraine aux Élections régionales 2010 sur la liste Non aux minarets en Lorraine ! présentée par le MNR et soutenue par la NDP et le PDF, et soutiendra officiellement les listes présentées par le PdF dans plusieurs autres régions.

Aux élections cantonales de 2011‎, le MNR a présenté ou soutenu cinq candidats dans le département des Bouches-du-Rhône, dans le cadre d'une alliance avec la Ligue du sud.

Dans la perspective des élections présidentielles de 2012, le MNR a participé aux côtés de la NDP et du PdF à la création de l'Union de la droite nationale, confédération de partis soutenant la candidature de Carl Lang.

Contact

autocollant du MNR
  • Mouvement national républicain, B.P. 10008 93161 Noisy-le-Grand Cedex - Tél.: 06.62.71.10.63 - Courriel: m.n.r@m-n-r.fr

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