Communauté-du-peuple

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Groupe dont les liens sont organiques, animé par le sentiment d'une même appartenance, d'une homogénéité, d'un héritage, d'un vouloir-vivre ensemble et d'un destin.

Société ou communauté ?

La notion de communauté s’oppose à celle de « société », d'essence mécaniste, hétérogène, et fondée sur un simple contrat. La communauté est le mode de regroupement humain le plus naturel - parce qu fondé sur l’apparentement ethnique et spirituel -, celui qui équilibre l'individu et qui est le plus propice à l'expression d'une culture. La communauté préexiste à ses propres formes d'organisations, à ses institutions, puisque son essence est historique, innée, et non contractuelle, à l'inverse de la société.

Mais la communauté n'existe jamais à l'état pur; elle inclut toujours des rapports sociétaires. On parlera donc de « modèle communautaire », qu'il s'agisse de la nation comme communauté-du-peuple, de la famille, du clan, de la confrérie, de l'armée (communauté de combat), etc.

Le modèle communautaire s'oppose radicalement au modèle sociétaire de l'égalitarisme et de l’individualisme. Dans le modèle communautaire, les rapports humains sont hiérarchisés, étroitement solidaires, plurifonctionnels. La communauté ne se limite pas au présent: elle a une histoire et un destin. Son être transcende les existences individuelles et leur donne un sens. Dans le modèle sociétaire, au contraire, purement contractuel, mécaniciste et abstrait, l'individu est isolé, facilement exclu, et l'ensemble peut rapidement devenir une jungle. Le nihilisme de la société marchande contemporaine serait impensable dans un modèle communautaire.

Dans cette perspective, la communauté du peuple est organiquement subdivisée en communautés englobées : nations, régions, communes, clans, familles, etc. La véritable démocratie, au sens de l'héritage de la Cité grecque, n'est possible que dans une acception communautaire. Tout simplement à cause de l'implication et de la co-responsabilité des individus, de la parenté ethnique, comme des projets communs et de la mémoire qui les relie. Au contraire, dans le modèle sociétaire, souvent en proie au chaos ethnique et dans lequel les individus sont indifférents les uns aux autres, les solidarités ne peuvent être que factices, l'autodiscipline impossible, la démocratie un simulacre et l'ordre une contrainte.

La communauté-du-peuple, pour que la solidarité, la justice sociale, la liberté, la sécurité, la défense et la transmission des valeurs soient possibles doit comporter un minimum d'unité ethnique et de sentiments d'appartenance innée.

L'islam, à travers sa définition de l'Umma comme communauté des croyants opposée au modèle occidental individualiste des sociétés anonymes, a trouvé là une idée très juste et fort efficace. Ce qui n'empêche pas qu'en dépit de la justesse de beaucoup de ses préceptes sociaux et philosophiques, comme du solide bon sens qui l'anime, (et notamment de sa « préférence communautaire »), l'islam demeure un ennemi, une idéologie totalitaire et obscurantiste parfaitement incompatible avec la mentalité européenne du liber civis, de l'homme libre. Il ne s'agit pas, encore une fois, de contester à l'islam la justesse de ses critiques de l'Occident, mais de lui dénier tout droit à prétendre nous apporter une solution. Chacun la trouve en soi-même, chacun chez soi.

Il est possible aussi que, chez les Européens de souche, l'idée de communauté ne renaîtra que dans le malheur.

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