Bastion Social

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Le Bastion social est un mouvement nationaliste-révolutionnaire français, actif entre 2017 et 2019.

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Création

Le mouvement est constitué peu à peu à Lyon au printemps 2017 par d'anciens membres du Groupe union défense.

Il annonce sa création le 28 mai 2017 à Lyon, en occupant un immeuble, vide depuis plusieurs années, situé au 18 rue du Port du temple. Le porte-parole du nouveau mouvement, Steven Bissuel, affirme que ses objectifs sont de « venir en aide aux Français les plus démunis », car, selon ses propos, « l’État ne fait absolument plus son rôle. Il applique la préférence étrangère plutôt que la préférence nationale ».

Le mouvement lance en même temps un campagne sur internet pour soutenir un projet de rénovation du bâtiment. Toutefois, le bâtiment est évacué manu militari le 13 juin suivant, sur ordre du Tribunal d'Instance de Lyon.

« Autonomie, identité, justice sociale »

Le mouvement va mettre particulièrement en avant ses actions envers les plus démunis, en organisant notamment des soupes populaires et des maraudes sociales, où les militants distribuent des pâtes, des conserves ou d'autres colis aux sans-abris.

Le mouvement s'étend à d'autres villes et des sections sont rapidement constituées à Chambéry, Strasbourg, Aix-en-Provence, Clermont-Ferrand et Marseille.

En février 2018, les militants du mouvement occupent deux maisons, inhabitées depuis 25 ans, à Entzheim, un village du Bas-Rhin. Ils déclarent avoir pour objectifs, par cette « occupation non conforme », de rénover la ferme alsacienne, de protéger le patrimoine alsacien et de vouloir également ouvrir dès que possible, après des travaux, un lieu d’accueil « pour les Français les plus démunis ».

Le premier camp d'été de l'organisation, qui se tient en 2018 près d'Avallon, dans l'Yonne, est placé sous l'égide de François Duprat.

Participation au mouvement des Gilets jaunes

Dès le lancement du mouvement des gilets jaunes, le Bastion Social participe aux manifestations. Ainsi, le 1er décembre 2018 à Paris, lors de l'acte III du mouvement, il rassemble une centaine de militants près de l'Arc de Triomphe.

A Chambéry, en décembre 2018, près de 1200 personnes participent au défilé des « gilets jaunes », alors que la banderole en tête du cortège est tenue par des militants du Bastion Social.

Perspectives européennes

La démarche du mouvement s'inspire dès son origine de la Casa Pound italienne et du Hogar Social espagnol.

Dès sa fondation, il bénéficie du soutien de la Casa Pound, ainsi que du mouvement suisse Résistance helvétique. Résistance Helvétique apporte d'ailleurs son soutien actif, notamment en organisant des collectes et en participant aux activités et manifestations du Bastion Social à Lyon.

En mars 2018, le Bastion Social participe à un congrès européen, organisé à Genève par Résistance helvétique, sur le thème de « L'Europe nationaliste », avec la participation de Casa Pound et du Mouvement Nation belge.

Une cible prioritaire

Très tôt, le Bastion Social devient la cible prioritaire de la mairie de Lyon, des groupes de gauche et d'extrême gauche, des ligues de vertu, puis du gouvernement.

Une manifestation pour la fermeture du Pavillon noir, le local du Bastion social de Lyon, a lieu le 26 mai 2018 et réunit entre 650 et 1 000 personnes. Plusieurs attaques menées par des antifascistes ont également visé ce local. Une manifestation regroupant — selon ses organisateurs — un millier de personnes se tient à Marseille en mars 2018 contre l'installation d'un local du Bastion social dans la ville.

À Chambéry, 600 personnes manifestent contre l'inauguration d'un local du Bastion social le 3 février 2018. Dans le week-end du 30 et 31 mars 2019, le groupe ferme son local « Edelweiss », suite à une plainte du propriétaire des lieux, qui affirme avoir été trompé quant au but de la location.

À Clermont-Ferrand, le 12 juillet 2018, une manifestation contre l’implantation du groupe a également réuni un millier de manifestants, dont le maire de la ville Olivier Bianchi.

Le 6 novembre 2018, après deux mises en demeure, la mairie de Lyon annonce la fermeture du local pour « non-conformité à diverses exigences de sécurité (entretien des équipements de chauffage ou d’électricité, schémas d’évacuation) ».

Dissolution

Le Bastion social est dissous en Conseil des ministres le 24 avril 2019.

Postérité

Si le mouvement est dissous, les sections locales reprennent des activités sous d'autres noms, comme les groupes Audace, Vent d'Est et Tenesoun, implantés à Lyon, en Alsace et à Aix-en-Provence, qui font leurs premières apparitions publiques à partir de septembre. Leur premier rassemblement fédérateur est un congrès organisé à Rungis le 12 octobre suivant. D'autres militants rejoignent d'autres groupes préexistants, comme les Zouaves parisiens, l'Alvarium angevin, les Tolosates toulousains, Des Tours et des lys à Tours et les Savoyards d'Edelweiss.


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