Anne-Sophie Nyssen

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Anne-Sophie Nyssen est la rectrice de l'université de Liège en Belgique, depuis le 22 septembre 2022. Elle est le 63ème recteur de l'université de Liège.

Anne-Sophie Nyssen

Biographie

Anne-Sophie Nyssen est née à Bruxelles en 1965. Son père est originaire d’Eupen et travaillait au Congo. Sa mère habitait Dour dans le Hainaut. Le couple est revenus vivre en Belgique après les soubresauts liés à l’indépendance du Congo et s'est installé à Liège. Le père est engagé chez Honeywell-Bull, Anne-Sophie est inscrite à l’école du Sart Tilman en primaire, au lycée Saint-Jacques dans le centre de la ville en secondaire et elle devient docteur en psychologie de l’université de Liège où elle exerce depuis en tant que professeur.

Elle effectue aussi un post-doctorat à l’université de Stanford aux États-Unis où elle se spécialise sur le rôle des facteurs humains et organisationnels dans les milieux du travail.

Elle est également détentrice du certificat d’hypnose à l’origine d’un cours sur la sensibilisation au processus hypnotique et à la communication thérapeutique. À partir de 2018, elle est vice-rectrice à l’Enseignement et au Bien-être.

Elle habite à Liège avec son compagnon et n’a pas d’enfants.

Anne-Sophie Nyssen est la première femme recteur de l'université de Liège. Elle a été élue à l'issue du second tour de l'élection rectorale, avec 52,02 % des suffrages exprimés pondérés.

Ne lutte pas contre la corruption et la politisation de l'université

Anne-Sophie Nyssen et Jean-Claude Marcourt. De 2014 à décembre 2018, le politicien socialiste et franc-maçon Jean-Claude Marcourt est vice-président du gouvernement de la Communauté française de Belgique et ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des Médias. Il exerce en conséquence la tutelle sur l’université de Liège alors que sa femme, Monique Marcourt, est directrice générale de l'Enseignement et de la Formation de l'université de Liège. Le commissaire du gouvernement de la Communauté française de Belgique auprès de l'université de Liège est la socialiste cumularde et femme à politiciens socialistes Laurence Bovy [1][2], lorsque cette dernière n'est pas la cheffe de cabinet du ministre socialiste Madame Laurette Onkelinx. Quand Laurence Bovy est nommée, malgré le fait qu'elle est mal notée [3], directrice générale de l’intercommunale de distribution d’eau Vivaqua [4], elle est remplacée en tant que commissaire du gouvernement de la Communauté française de Belgique auprès de l'université de Liège par Jean-Yves Pirenne, qui vient du cabinet ministériel de Jean-Claude Marcourt [5]. En décembre 2022, un scandale éclate à propos d'un voyage de luxe réalisé aux frais du contribuable par Jean-Claude Marcourt, président du Parlement wallon, et le greffier du Parlement wallon [6]. Marcourt est contraint de démissionner de son poste de président du Parlement wallon.

À l’instar des recteurs précédents, élus par les loges maçonniques, Anne-Sophie Nyssen ne lutte pas contre les passe-droits dont bénéficient certains élèves fils ou filles de professeurs, ni contre l’alcoolisme de certains enseignants, ni contre le harcèlement sexuel d’élèves féminins par des enseignants. Pendant ce temps, Anne-Sophie Nyssen prétend que le réchauffement climatique et la justice sociale sont les points principaux de son programme. [7]

Par exemple, le professeur Paul Delnoy avait placé son fils Michel Delnoy comme assistant, auprès du doyen de l'époque Jean-Claude Scholsem (en 1991-92) puis du doyen Michel Pâques (de 1993 à 2004), puis comme professeur d'université et avait pris comme assistant le neveu du politicien PSC (devenu CDH) Dominique Drion, Xavier Drion, alors que le professeur Delnoy et son fils étaient membres du PSC et que le professeur Delnoy sollicitait des mandats au sein de ce parti.

Michel Delnoy a présenté sa leçon inaugurale de professeur à la faculté de Droit de l’université de Liège le 24 mars 2011 au sein des Amphithéâtres de l’Europe. L’intitulé de celle-ci contient le prénom de son père, le professeur à la faculté de Droit de l’université de Liège Paul Delnoy  : « La personnalité (juridique) de Paul. Paul a-t-il des droits ? ». Il précise cependant qu’il parle de « Paul de poulpe » (une pieuvre décédée en 2010 qui était en captivité à l’aquarium Sea Life d’Oberhausen en Allemagne et était renommée pour ses prédictions de résultats footballistiques en faisant connaître ses choix en ouvrant une boîte aux couleurs de l'équipe gagnante) et pas de son père, tout en citant ce dernier. Le présentateur de l’événement revient après le discours de Michel Delnoy sur la personne de Paul Delnoy pour déclarer qu’il n’imaginait pas à l’époque à laquelle il suivait le cours de ce dernier qu ’un jour celui-ci serait comparé à un poulpe.

Michel Delnoy a publié un article intitulé « Les obligations juridiques de cohérence du droit ou comment le droit se protège contre lui-même » [8] au sein d’un ouvrage intitulé Liber Amicorum Paul Delnoy [9], rendant hommage à son père Paul Delnoy et réalisé à l’initiative de Christine Biquet, licenciée en droit (1988) et docteur en droit (1998) de l'université de Liège et de tendance politique sociale-chrétienne (PSC), ex-membre des Étudiants sociaux-chrétiens, ayant réalisé sa thèse de doctorat sous la direction de la belle-sœur de Paul Delnoy, Irma Moreau-Margrève, et d’un autre professeur. Irma Moreau-Margrève a aussi apporté sa contribution à cet ouvrage. Ajoutons que Christine Biquet a été l'assistante d'Irma Moreau-Margrève entre 1992-1998, a rédigé sa thèse de doctorat sous la direction de cette dernière et a été également aspirante au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) sous la direction de cette dernière de 1988 à 1992. Yves-Henri Leleu a également apporté sa contribution à cet ouvrage.

Interrogé par la presse de réinformation sur le fait de savoir si le professeur Pierre Moreau, qui a succédé à Paul Delnoy lors du départ à la retraite de celui-ci, est lié familialement à la belle-sœur de Paul Delnoy, le professeur de la faculté de Droit Irma Moreau-Margrève, le doyen de la faculté de droit Yves-Henri Leleu n’a pas répondu. Cela alors que le fils d'Irma Moreau-Margrève s'appelle Pierre Moreau [10]. Contactée par cette même presse, Anne-Sophie Nyssen n'a pas répondu et n'a pas fait pression sur Yves-Henri Leleu pour qu'il s'exécute.

Lorsqu'il était étudiant à la faculté de Droit de l'université de Liège, Michel Delnoy caftait des informations sur ses condisciples à son père, pourtant connu en tant qu'individu fort nocif qui se prenait pour l’œil de Moscou (ou plutôt du Vatican) et qui demandait en début d'année scolaire aux élèves de lui fournir une fiche avec photo et renseignements afin de pouvoir les identifier.

Ne sanctionne pas les attitudes déplacées et le mépris

Anne-Sophie Nyssen ne prend pas des sanctions contre les professeurs qui méprisent les élèves.

Le professeur de Biochimie et de Physiologie Bernard Rogister, qui est également vice-doyen à la recherche en Faculté de Médecine; a tenu en plein cours les propos suivants : « Nondidjeu de bordel, bande d’impatients, je vous ferais remarquer qu’il n’est pas 30. J’ai encore droit de vie et de mort sur vous pour trois minutes. Je peux vous faire chier à mort pour trois minutes encore. » et « Vous faites ce que vous voulez. Vous venez ou pas, j’en ai rien à kicker, j’en ai rien à branler… Je m’en bats la queue au plafond jusqu’à production d’étincelles, ok ? Que ce soit bien clair.» [11] [12]

Des élèves passant leur examen oral devant le professeur Christian Behrendt de la faculté de droit se sont vus refuser de pouvoir présenter leur examen car ils portaient une chemise qui n'était pas bien repassée selon l'appréciation de Christian Behrendt. Des élèves féminins se sont vues reprocher par lui leur habilement lors de la présentation de leur examen.

Alors que la vice-rectrice de la faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie Ann Lawrence Durviaux, cumularde et lesbienne, est abattue suite au fait qu'elle est devenue un coucou sexuel dans le lit d'un couple, le doyen de la faculté de droit Yves-Henri Leleu lui rend hommage [13]. Au sein de la faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’université de Liège, une salle de cours fréquentée par les étudiants de Science politique porte désormais le nom d’Ann Lawrence Durviaux et un prix à son nom de 1.000 euros a été créé.

Lors de la rentrée scolaire de 2022, le doyen de la faculté de droit Yves-Henri Leleu annonce aux redoublants, sans les avoir prévenus à l'avance, que ceux d’entre eux qui ont obtenu moins de 45 crédits ne pourront pas prendre de cours en 2e bachelier. Cette mesure ne devait pourtant concerner que les nouveaux inscrits, pas eux. La fac en a décidé autrement. Selon Yves-Henri Leleu, les jurys de professeurs (attachés à chaque faculté) sont souverains et ont pouvoir d’appliquer le décret aux étudiants de première année qui viennent de redoubler [14].

Alors que le professeur Bernard Rogister, qui est également vice-doyen à la recherche en faculté de Médecine, déclare aux étudiants lors d’un cours « Nondidjeu de bordel, bande d’impatients, je vous ferais remarquer qu’il n’est pas 30. J’ai encore droit de vie et de mort sur vous pour trois minutes. Je peux vous faire chier à mort pour trois minutes encore. » et « Vous faites ce que vous voulez. Vous venez ou pas, j’en ai rien à kicker, j’en ai rien à branler… Je m’en bats la queue au plafond jusqu’à production d’étincelles, ok ? Que ce soit bien clair. », Anne-Sophie Nyssen ne le sanctionne pas. [15]

Ne répond pas à la presse

Le doyen de la faculté de Droit Yves-Henri Leleu et ses services ont été interrogés à plusieurs reprises par la presse de réinformation, réclamant la liste des assistants qu’ont eu au cours de leur carrière Melchior Wathelet (père) et Paul Delnoy, deux professeurs CDH impliqués dans des affaires de népotisme et de politisation. Aucune réponse n’a été fournie à ces médias qui ont ensuite contacté le ministre de l'Enseignement supérieur, Madame Valérie Glatigny, afin qu'elle intervienne. Hormis des accusés de réception à des courriels, la presse de réinformation n'a pas reçu de réponse des services de Madame Glatigny. Contactés par cette même presse, des députés de la Communauté Wallonie-Bruxelles ont répondu, qu'au vu de l'autonomie des universités, ils ne savent rien faire contre les pratiques corruptives de la faculté de Droit de l'université de Liège.

Interrogé par cette même presse sur le fait de savoir si le professeur Pierre Moreau, qui a succédé à Paul Delnoy lors du départ à la retraite de celui-ci, est lié familialement à la belle-sœur de Paul Delnoy, le professeur de la faculté de Droit Irma Moreau-Margrève, Yves-Henri Leleu n’a pas répondu. Il a également ignoré la demande d'informations concernant le fait que Paul Delnoy aurait pu, éventuellement, bénéficier de l'aide de sa belle-sœur afin de devenir professeur.

La rectrice Anne-Sophie Nyssen, contactée à plusieurs reprises par la presse de réinformation à ce sujet, n'a fourni aucune réponse, si ce n'est une seule fois un accusé de réception.

Pendant ce temps, le magazine de réinformation Médor mettait en avant une affaire d'enrichissement personnel au sein de l'université de Liège touchant le vice-recteur Fabrice Bureau [16].

Couvre des structures antinationales

Divers professeurs utilisent leurs fonctions afin de développer des activités et des structures - comme le Centre d’études Démocratie dirigé par Jérôme Jamin - antinationales et ont publié, en utilisant les structures éditoriales de l'université de Liège, des ouvrages antinationaux. L'objectif de ces structures est de combattre le nationalisme en Belgique francophone, mais également en Flandre et dans les pays limitrophes. Jérôme Jamin tente d'exporter ses structures vers l'étranger.

En 2022-23, un cycle intitulé Certificat inter-université et haute école « Populisme et extrémisme en Europe » est organisé, sous la houlette de Jérôme Jamin, au sein de la faculté de Droit, de Sciences politiques et de Criminologie de l'université de Liège. Il vise à combattre l'émergence de partis politiques patriotiques en Europe. [17]

Couvre des structures immigrationnistes

L'université de Liège dispose d'une Plateforme pour les réfugiés et du Centre d’études de l’ethnicité et des migrations (CEDEM). En décembre 2022, la rectrice Anne-Sophie Nyssen soutient la motion de soutien aux demandeurs d'asile adoptée par le Conseil académique de l'Université libre de Bruxelles (ULB). [18]

Promotion de Georges Simenon

Du 8 au 11 mars 2023, un festival dédié à Georges Simenon, célèbre auteur de romans policiers, auquel on a reproché des articles antisémites [19]. Son frère, Christian Simenon, a été impliqué, en tant que membre de l’état-major rexiste, dans une action de représailles contre les résistants belges en 1944 à Courcelles, au cours de laquelle 27 otages sont exécutés par les miliciens rexistes[1]. Le festival se déroule à Liège sous l’intitulé « Le printemps Simenon » et propose un programme pluridisciplinaire concocté par l’université de Liège et le fils de l’écrivain, John Simenon, en collaboration avec la Ville de Liège : « Un rapprochement entre la recherche, les sciences, la culture et l’art », estime en tant que rectrice Anne-Sophie Nyssen.

Membre de structures de lobbying

Anne-Sophie Nyssen est, en tant que rectrice, membre du groupement de redéploiement économique, une structure qui compte en son sein des politiciens produits du népotisme comme les fils Daerden et Collignon [20].

La présence de recteurs de l'université de Liège au sein de telles structures, ainsi que dans des loges maçonniques, pose question par rapport à l'indépendance dont devrait faire preuve l'université par rapport aux politiciens du système. Ainsi, Melchior Wathelet (père), le politicien qui porte la responsabilité de la libération de Marc Dutroux avait été, bien après le scandale survenu suite à l'enlèvement par ce dernier de plusieurs filles, engagé comme professeur à la faculté de droit de l'université de Liège.

Textes à l'appui

Entretien avec Anne-Sophie Nyssen, par Luc Gochel, pour La Meuse, septembre 2022

Ce jeudi, l’hermine rectorale passera de Pierre Wolper à Anne-Sophie Nyssen et, pour la première fois depuis sa création en 1817, l’université de Liège sera dirigée par une femme. Avec d’autres méthodes de travail et d’autres priorités à la clé.

Quel sentiment cela vous procure-t-il d’être la première rectrice depuis 205 ans ?

Je suis fière bien sûr de cet honneur qui m’est fait et très émue aussi parce que je ne partais pas favorite.

C’est pour cette nouveauté que vous pensez avoir été élue ?

J’espère bien que non, mise à part peut-être pour un sous-groupe de féministes. J’étais aussi d’abord, je pense, porteuse d’un programme de toute une équipe qui était en miroir avec les attentes de la communauté universitaire.

Et qu’est-ce que ça va changer ?

Mes axes stratégiques correspondent davantage à l’attention que les femmes possèdent. Les hommes sont plus dans la compétition et les femmes dans la concertation. C’est peut-être un stéréotype mais il a été validé par plusieurs études. Même si je sais aussi que Margaret Tatcher était une femme…

Et quels sont vos axes stratégiques ?

Je prônerai la gouvernance participative parce que je crois en l’intelligence collective. Les grands groupes sont peut-être plus difficiles à gérer au début mais les décisions passent mieux à la fin car tout le monde y aura participé. Le nouveau décret paysage auquel on a travaillé depuis quatre ans en est un bel exemple.

Il y en a d’autres ?

Oui, je mettrai aussi l’accent sur l’indispensable transition environnementale et sociale. Il existe déjà à l’ULiège un cours offert à tous les élèves de 1ère Bac sur le sujet. Mon idée est de le rendre obligatoire d’ici 2023 ou 2024 pour toutes les 2ème ou 3ème Bac. Et ce ne sera qu’un début.

Quoi par exemple ?

Nous allons aussi créer un Fonds destiné à financer des projets pluridisciplinaires qui répondent aux défis de l’environnement. On le voit bien, la réponse au réchauffement climatique est systémique et viendra aussi bien des ingénieurs, que des psychologues ou des financiers. Et trop souvent, les différents lobbys des facultés bloquent ces projets transversaux.

L’ULiège elle-même fera-t-elle des efforts ?

Oui bien sûr, même si ce n’est jamais assez. C’est pourquoi, en plus des efforts déjà fournis, je veillerai à la sobriété numérique car les universités sont aussi de grands consommateurs de calculateurs et l’informatique est une grosse mangeuse d’énergie.

On a vu pourtant toute son importance durant le covid ?

Bien sûr, cela nous a beaucoup aidés à garder le contact avec les étudiants. Mais il ne suffit pas de proposer des cours filmés, il faut une véritable offre hybride présentielle/distantielle de qualité. Les assises de l’enseignement mises en place il y a un an réfléchissent déjà à un plan stratégique sur le numérique. Certaines unifs imposent désormais un quota en distantiel. Ici pas, nous laisserons la liberté aux professeurs.

Car effectivement, les interactions humaines sont aussi essentielles à cet âge-là ?

Et cela fera d’ailleurs l’objet de mon troisième axe, celui du bien-être à l’université que je portais déjà en tant que vice-rectrice et qui a toujours été au cœur de mes recherches. Nous avons déjà lancé plusieurs campagnes de respect et de lutte contre toutes les formes de discrimination bien avant qu’elles ne viennent au-devant de l’actualité mondiale. Car quand on se sent bien, on apprend mieux. L’humain sera toujours au cœur de l’université.

Par Luc Gochel, dans La Meuse, en septembre 2022

Notes et références